Le H armoiîth d e Syrie. •
(G lanas Syriacus^ nob.-);> »
Je crois qu’il faut encore distinguer le harmouth que
M. Bovë a rapporte (Je Syrie.
Çetté espèce a le chevron mitoyen de-l'are péstérieur deia band f
des dents vomériennes, plus prolongé ;en: arrière, et fait un angle
plus aigu que celui des espèces précédentes. Les granulations du
crâne sont beaucoup plus grosses etqdnsfgp|psesoLe corps.gstuplus
trapu, et; la ;iête.,paraît plus longue; mesurée jusqu’à la, pointé de
l’interpariétal, elle n’est comprise que trois, fois et à peine une demie
dans la longueur totale. La même ineàu.re de la tête est comprise
près de cinq fois dans la longueur totale d u . C/arâw lazera.-
La longueur des barbillons est aussi plus semblable à celle de ce
- dernier, qu’à celle des barbillons de notre première espèce.
Je trouve aussi des différences assez notables dans les nombres des
rayons. La dorsale n’en a que soixante. Les autres nageoires diffèrent
moins.
D. 60; C. 11 ; P'I î fÛ iVT 6.
t a couleur paraît semblable à celle des autres espèces,
et la longueur de l’individu que je décris est de vingt-
trois pouces.
Parmi les poisspns dont nous venons de parler, ou
voit que celui - qi présente exactement les nombres que
M. Geoffroy fils a indiqués1, et qu’il avait pris sur le Journal
rédigé en Égypte par M. Geoffroy,, ce qui .prouve la
constance de ces. chiffres çt. justifie encore la distinction
de cette nouvelle espèce.
1. Poissons du Nil, in-8 .°, p. 336/
Le Harmouth d% S énégal.
> ( G lanas Senegalensis, nob.)
:.;Ndus avons reçu èntpétits écteiitillons du Sénégal 'un
harmouth si semblable à la premièreespece du Nil, que
l’on s<^t, probablement po rtée 'Jén croirç une variété,
sans, un examen. ( a tte n tif^
-Sa tête, ses formes ^gébbrales et -ses nombres sont les mêmes;
seulement il a les barbillons plus lo,ngsj;ï les maxillaires atteignent
à pointe de sa peçtprale, et les jqandibulaires,externes à son milieu.
L’arc des dents vomériennes paraît plus élargi, et l’épine des pectorales
un, peu plus comprimée et plus large.
N^undividus, longs de huit pouceg^ jpnt.éÿé pris dans
îino març honfoeuse du pays des, Oualofs par M. Perqtei
lia paraissent dans la liqueur d’un brun verdâtre, et ont
dg petites taches noires irrégulières et éparses sur le corps
et,les nageoires, comme Qn le dit de l’espèce commune.
11 ,^y en a; depuis long-temps au Cabinet du Roi un
eRCpiplaire desséché en herbier, et donné par Adanson,
qui a- écrit en .note que les nègres Oualofs appellent le
poisson Es.
L e Harmouth du ca p ., I
(Clarias capensis, nob.)
Ce genre': s’étend à travers toute l’Afrique ; car nous
venons d?en trouver une espèee au Sénégal 5 et en voici
une autre du cap de Bonne^Espérance.
Ses dents vomériennes sont disposées en deux petites plaques
distinctesformant chacune un arc étroit et aminci vers l’extrémité.
Les granulations de la tête sont fines et serrées ; la pointe interpa