
 
        
         
		celles  de  la  mâchoire  inférieure,  sont  fourchues,  et  que  chaque  
 division  est  pointue. et. courbée  en  crochet,.le palais  lisse  et  sans  
 „•dents.  Les  ouïes  sont  assgz  ouvertes;  la fente  remonte  peu  -sur  la  
 tête,  et  ne  s’avance  pas  beaucoup  en  dessous  vers  celle  du  côté  
 opposé,  ce qui  laisse  sous  la gorge'un isthme; assez large. La membrane  
 branchiostège est souienue par qiiatrb rayons aplâtis; les deux  
 premiers  sont  très-courbés,  le  troisième  l’est moins,  le  quatrième  
 est  droit;  Les  pectorales,  à peu  près du  cinquième  deda loiigtièur  
 totale, sont éloignées du bout du museau d’une  fois leür  longueur.  
 . Le premier  rayon est  gros- et couvert ;d’aspérités ; mais il né peut se  
 • redresser  sur l’os en ceinture et devenir-une arme offensive comme  
 dans les autres silurqjdes. GerayonteuchéM’mseition delâventràle  
 et dépasse un peu, comme un fil trèfccourt ; les  six  autres qui sont 
 •  bifides.  La  seconde  nageoïfe  paire IRun  premier  rayon.  pl*gÉOs,  
 plus  âpre  ettplus  long  d’un  quart-que  celui  de  la  premièr'ë’rion  
 compte  ensuite  cinc^paycrtiS  braiichüs. 
 Malgré sa longueur-, qui égale le quart de bëMi dti1 tronè j Cé'raÿon 
 • n’atteint pas »^orifice de l’anus, derrière7 lequel on'vék  sàïîKr 4ne  
 sorte  d’appendice  charnu, ousde ‘longue  vér'ge  cônique,  le  seul  
 exemple que j’en  aievu. ^ n s 
 d’un  troU ;  mais  àcatre®PcIe  la  petitesse-dèj l’organe  je  n’oSërais  
 '  Faffirmer.  ; J 
 i  Cette verge est aussi haute que l’anale, dont elle est bien distincte.  
 Cette nageoire a un premier  rayon  rugueux,  et six autres petits. La  
 eaudâle  en  a  treil^  dont  les  deux  externes  dépassent  en  filet  les 
 • onze autrès  qû’ilsjçomprennent. La dorsale est petite  et a  six'rày?bns  
 branchus  et  un*premier  un  peu  'courbéf3 point  divisé-;  rugueux,  
 surtout en avant,  ce qui le fait paraître dentelé-quand  on  l’èxamine  
 à  la loupe, 
 B. 4;  D.  1/6;  A.  1/6; C.,,13;  P,  i/§ .  t 
 J ’ai, sous les  yeux  deux  individus  de .eette-prenadilla,  et  ftri’un  
 ni l’autre n’ont de nageoire adipeuse; la peau, éouverte de naucosité,  
 .  ne  montré  aucune cieatribe  qui  puisse  faire  soupçonner que< cette  
 .  nageoire .ait  été  ehlevée.iCe n’est  qu’après  l’avoir  eiamméé  avec  le  
 .  plus grand soin que j’affirme ce fart remarquable sous deux rapports. 
 Le premier, c’est que la prenadille que j.e décris .ici n’est pas la même  
 .  que-celle. figurée  et  décrite par M.  de Humbojdt  dès  18o5, qu’elle  
 ne,peut pas même être regardée comme étant du même genre, ni de  
 celui du sabalo, avec lequel cependant elle a la plus  grande  ressemblance, 
   ainsi que le proùve. la description  détaillée  que j’en  donne.  
 La’peau  esî lissé  et  couverte  d’une mucosité  épaisse  et  abondante  
 qui,  céntractée  par ^ ’alcool,  la  fait  paraître  granuleuse.  La  ligne  
 latérale-est  fine et  droite  la îcouleur,: dans  l’alcool,  est  roussâtre  
 af3^iqùeiqn.eè  taeliiSi ^ris©aî  - 
 . Les  vipères  ressemblent  heaqcpüp g à  ceux  du  sabalo.  Ainsi  je  
 trouve  un  canal  intestinal  tout  aussi  simple,  et,composé,  comme  
 dans j ’amrft, d’un  estomac» conique, donnants   droite  de l ’extrémité  
 une  petite branche  montante,, suivie d’un  duodénum  qui  remonte  
 le  ]$ng  de  l’estomac,  passé  soifs/Poesophàge  dans  l’hypocondre  
 ;  j*a4èhë‘ pour! se  rendre  ensuite  droit  à  l’anus.  Le foie  est  prcipor-  
 •  tiünriellement- plus  gros; les laitances étaient assez développées;  les  
 reins sont latges: et? grosî, sithés au-dessus de la région stomacale, .et  
 donnant  par5 deux, longs  uretères  dans  une  vessie  alongée.:.Il n’y  a  
 . pojpt, de .vessie natatoire!.- 
 > Les deux individus que j’ai vus sont longs de trois pouces.  
 dGes petits poissons1 viennent âes'ruisseaux qui ctes^ïjdent  
 du  Gotopaxi.  Ils  ont  été pris  à  5ooo mètres au-dessus  dit  
 niveâurde FOèéan, à la même hauteur où M. de Humboldt  
 a su  que,, YArges Gjclopum  était lancé par  le volcan.  On  
 al> envoyé  notre  Broutes  prenadilla  à  M.  Boussingault  
 comme  le;poisson  aussi  lancé  par  le  Gètopaxi,  ce  qui  
 semble  prouver qu’il y  a deux  espèces  voisines,  mais  différentes, 
   qui  vivent  dans  les  mêmes  conditions,  et  qui  
 résistent  â  Faction  ignée  de  ces  colosses  volcaniques. 
 De  FÂSTROBLEPUS;  g 
 Rien  ne  démontre  mieux  la  faiblesse. des  caractères  
 sur lesquels les ichthyologistes se  fondaient  autrefois, que  
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