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 et argentée;  les viscères,digestifs sont peu longs, et le tube intestinal  
 est: grêle. 
 J e \ e  sais rien des habitudes deee poisson, dont je  n’ai  
 vu  qu’un  seul  individu  long  de  trois  pouces. 
 "CHAPITRE  ÏX. 
 -  Des  iEIypophthalmes. 
 *  Nous  venons déjà 4 üobserv|f, parmi  les sjiuroïdes  d^ce  
 groupe des esp&G(es,en quelqûëisorte anomales. Nous allons  
 en décrire qui pàraissenûs'eloigner de nos pimélodes, tout  
 erâwf- ràttaihant par la  forme  du-corps  et par  la  dorsale  
 adipeuse. 
 Les eaux de l’Amérique méridionale nourrissent, en effet,  
 quelques siluroïdes a deuxième^orsale adipeuse, mais sans  
 aucunes dents,  auxquels la position très-rabaissée de leurs  
 yeux a fait donner par M. Spix le nom générique  d’hypoph-  
 thalmus.  Ils méritaient,  en  effet,  de  former une  division  
 distincte non-seulement par les caractères que je viens d’indiquer, 
  mais »par toute  la structure de leur tête  osseuse: et  
 par plusieurs  détails  de leurs visc’èrés. Cependant M.'Spix,  
 qui en a décrit une* e^ë^ë^sdn hypophthalmus edentatus),  
 lurèri a associé mal à propos une autre (sdn hypophthalmus  
 nuchalis),  qui  a des'caractères  fort  différens  et que  nous  
 avons  dû en séparer. 
 Outre l’absence  de  dents aux mâchoires  et au palais, le  
 grand nombre de leurs rayons branehiostèges, qui s’élèvent  
 à  quatorze, les distingue suffisamment des pimélodes ordinaires, 
   ou  des  deux  genres  dont je  viens  de  parier  dans  
 le  chapitre  précédent. 
 Il  faut  faire  bien  attention,  qu’en  observant  ce  nom  
 au groupe générique  dont nous trouvons une  espèce dans  
 Spix sous le nom  ^hypophthalmus  edentatus,  nous n’entendons  
 plus  caractériser  ce  genre  comme l’a fait ce voya