L IV R E X V I I 58 . MÀLÀCOPTÉRVGIEîfS.
d’albidus déjà employé par M- Lesueur. Il a dédié l’espèce
a Spix, et nous avons conservé âVec plaisir ce témoignage
d’estimè; doiiné à im savant aussi" d'ïstîiigué.
Z /AipUS A ÉPINES RUGUEUSES
(Ariiis rugispirits, nob.)
est une espèce de Cayenne, que nous avons nommée
ainsi, parcé que ses fortes■ épines dorsale et pectorale
sont granulées ]sur toute leur surface; \
A Cayenne elle porte le nom vulgaire de tumbeloc.
Ses petits yeux, son adipeuse assez grande, la grande proportion
de sa production interpariétaje_avec son casque, la font aisément
distinguer.
Mesurée jusqu’au bóut dé l’opercule, sa tête a près du cinquième
de sa< longueur total«- La longueur de sa production interpariétale
n’est que deux fois çt demie dans le reste de sa tête, et surpasse
d’un sixièmé~la largeur de sa ba$e. L’oeil, placé "au tiers antérieur,
en comptant jusqu’au bout de l’o^ercuiè; n’a que le dixième au
plus de x^tte; longueur, et^l y a cinq diamètres d’un ceil àjfautre.
Le casque>iest fortement granulé, à grains assez gros ét-serrés,
. : mais seulement juskpes ienteede milieu des §pne$, de sorte qui! y
a aussi loin du bout du museau aux pointes- de Isa partie granulée,
qtfe de celles-ci à la ligne transversç de l’occiput. La solution de.
continuité, assez liège, pénètre en angle ^igu^ttsqu’aô. ?*iérs jde
l’espace granulé, la production interpariétale comprise. Cette production
est un peu échançrée par une très-petite pointe dmerois-
sant interépineux, qui est aussi.granulé, ainsi que l’épaulette, qui
n’est pas plus haute que longue et médiocrement pointée. Tout
le devant , les côtés de la tète et les opercules -sont parcourus de
veineS^ôutahéès. Lé museau est un peurétFéei,^é]ri4îmé; là mâebôire
inférieure avance im peu; les lèvres sont cbarnues, les derïtsâssez
i : fortes; cêlles du palais sont sur deux espaces ovales peu étendus;
CH AP. VI. ARIÜS. 59
assez écartés. Le barbillon du maxillaire atteint le milieu de l’opercule.;
les sous-mandibulairçgi sont de mpitié pin» courts. Les épines
sont très-fortes, complètement granulées ; la dorsale n’a presque
point de dentelur es;; celles <^e l’épine pectorale sont plus marquées.
Les ventrales n’égalent pas tout-à-faits les-pecjtorales; l’adipeuse est
presque aussi grande queTanale. Les lobes delà caudale ont aujmoins
le sixième de la longueur; ils sontmalepnserVés dans, nos individus.
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individus sont longs de douze et de quinze pouces.
Ils nous ont été envoyés de Cayenne par M. Poiteau.
M. .Frère nous en a donné un sec de la même colonie.
Aucun n’a assez bien cônsérvë ses couleurs pour, que nous
puissions les indiquer.,
% ;A rïô^ brôAé ’ ’
(Arfus\, ph^çgiatus nob.)
est une jolie espèce envoyée de Cayenne au Musée des
Pays-Bas,, et qui a les petits yeux dV YAr. rugispinis et
une adipeus’e'’ encore plus grande, mais dont la pàïtiè granulée
du casque^ est beaucoup moindre,
Sa tête jusqu’au bout de l’opercule a le cinquième, de. la longueur;
elle est déprimée de l’avant. La. mâchoire supérieure avance
un peu; les lèvres sont épaisses; le diamètre de Poeil est neuf fois
dans'la longueur dè la tête,‘'«t* cinq fois entre les deux yeux. La
production interpariétaïe- est du tiers-d® lalongueur dm reste de
la tête;; sa base est (J’ftn.tiers moinidrOïq^e ^a longueur; ses bords
sont -un pern concaves:; $om .$ommetjèsjt . échamcfé par une avance
ronçle du croissant mterépineux; il n’y, a de granulé que ce croissant.
Çette ^ production est un petit espace au-devant, d’elle. Le
grenetis est très-fin.; la solution dle ç.(|minüité- est large, et, son
sommet, qui est arrondi, arrive presque jusques ent^ les ouïes.
Tout le reste de ;la facebsupérieéire de Jfe tête , l’opercmie et une
grande partie, de* la région voisine de l’épaule, sont parcourus par