
 
        
         
		Il  a  les  mêmes  conformations  de  tête,  et  de  nageoires j mais  le  
 musçau  est  un  peu  plus  rétréci  en  avant,  et  l’oeil  plus  élevé.  Ses  
 barbillons  sont  aussi  un  peu  plus  longs  (le  maxillaire  arrive  au  
 tiers  de  l’épine  pectorale),  les lobes de sà caudale  plus pointus,  et  
 les »rayons  de  son  anale moins  nombreux  (nous  ne  lui  en  comptons  
 que  vingt-six  ou vingt-sept).  Sa pointe humérale est finement  
 granulée,  et  non-pas  ridée* 
 B.  8 ;  D.  I /S ;   A.  2 8   ou  2 1 ^ .   17; R; 
 Ce  pimélode  a  le  foie  petit,  te  vésicule  du  fiel  à  la droite  de  
 l’estomac,  qui  est* cylindrique.  Le pÿlore^ra haut  et A gaûehe  de  
 l’estomac,  fait de nombreux  replis.  Les  laitances  ne  formaient  que  
 deux  rubans étroits , situés en arrière de l’estomac. La vessie aérienne  
 a sa face dorsale creusée en gouttière pour s’appliquer davantage  sur  
 la  colonne  vertébrale ;  et  toute  cette  partie  a  des  parqia  fibreuses  
 et  épaisses. Elle  est bilobée  et arrondie  en avant ;  en  arrière  elle  ne  
 se  divise pas;  sa  tunique  fibreuse  est plus  étendue  sur la face  inférieure. 
  Les reins sont très-gros; et reçoivent entre eux la terminaison  
 de  la vessie  natatoire :  le  péritoine  est très-minée. 
 Le squelette ressemble beaucoup  à  celui  du n-oirâtxe.  Il  
 y  a  treize  vertèbres  abdominales,  vingt-huit  caudales  et  
 l’éventail. 
 Ge  poisson'se  nourrit  d’insectes.  L’estomac  e'tait  plein  
 de  débris  ae  fourmis,  et  toutes  mâles.  Il  est  probable  
 qu’un  essaim^ de  ces  insectes  se  ,sera  perdu  sur  les  eaux  
 douces  après la  poursuite  qu’ils  font  des  femelles,  et  que  
 le poisson les  aura saisis  à  cet instant. Ceci montre queues  
 fourmis de  Surinam  ont  une habitude  semblable  à  celle  
 de nos espèces européennes. 
 Nos individus.ne  passent) pas. un pied; fllais  nous  ignorons  
 à  quelle  taille  l’espèce  peut parvenir. 
 - Le  Bimélo ue 
 j Linn.) 
 À |Cgs pimélod^jl non |£§sqnéjs,  huit *^aybi|lons  doit 
 très - probablement  appartenir  le  poisson,  représenté>{par  
 Bussel^dans son Histoire p.a fur elle, d’Ale p , pl. XIII>  
 et donné  de.nouveau,parftexmoyius  d’après  un  individu  
 dont  Russe!  lui  axait  fait  présent  Î^Lpophyl.,  pl. N III  a,  
 e tp .  poissan.dont  Linné  ai fait  son 
 sïlurus cous, parce  qu’on le prendrons le Gouaic, rivière  
 qui  passe  à  Alepneri se perd ensuite  dans  des marécages.  
 k  Grçnovius  dit  positivement,qu’il riMa  qu jine.bande  
 de  dentsA chaqu^mâchdirg,.et que  le palais n’en a-point. 
 Sa  tête  est  large  et. déprimée ;  s©n?q@rps,.'Jrès-comprimé.de  l’ar-  
 rLère)  Ses  yçux  spnt  petits,sur ,1e  dessus* du  crâne.  Sa  m^hbire  
 supérieure  dépasse  l’autre»  Ses“ barbillons  maxillaires  sont  élargis  
 à  leur  basé  et  atteijnèut  à  peine  à  l’ouïe.  Les  sous - mandibulai res  
 externes, sont  d’un .quart plus  courts • rea internes-et les naseaux  de  
 moitié. L’épine de là pectoraloest très-grosse,  et fortement  dentelée*  
 au  bord  postérieur ;  mais  celle  de  la  dorsale  se  distingué  à  peine  
 des  rayons  mous,‘L’adipeuse, est  aussOpugue  qûe  l’anale,  qui  est  
 uiédiocre.  La  caudale  est  fortement ’échancrée" en  croissant. 
 ^  a. 
 La  couleur  du  poisson  est argentée,  mârbréê  de  gris.  Les  barbillons  
 sous-mândibulaires sont blancs.  Il paraît,  d’après  les figures  
 de  Rjussjri,  que  l’on  aperçoit  au  travers  de  là  peau  le  croissant  
 interparié3g|.  et  qu’il  y  a dés  bandés  ofîscures*  sur  la  caudale,  les  
 ventrales*  l’anale. 
 .La  figure  de  Russel '  est  longue  de  quatre  pouces  et  
 demi;  celle de Gronovîus de près  de  sept.  Il est  singulier  
 que Russe!,  dans son  texte, p. p$j note, ne lui  en  donne  
 que Mois. 
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