LIVRE XVII.3 l à MALACOPTÉRYGIENS.
l avait-il ap p e lé plotosus maUgnus1. Selon M. L esch en au lt,
le té tan o s a été so u v en t à P o n d ich é ry la suite de ses blessures.
M. Lesson a v u les p e tite s p iqûres q u ’il avait reçues
d e jeunes sujets se changer en p o in ts gan g rén eu x ,1 e t des
ind iv id u s à p e in e longs d e trois po u ces se so n t déjà m ontrés
comme très-nuisibles à MM. Q u o y e t G aimard , parce que
les p o in te s d e leurs épines se cassent«.et d em e u re n t dans la
plaie.
Le Plotose marron. : ‘
( Plotosus castaneus, nob.)
N ous avons re çu d e Mahé sur la côte malàbare u n plotose
d o n t les b a rb illo n s so n t aussi co u rts q u e ceux d u 'rJyé.
En effet, le nasal n’atteint pas à l’oeil, et lé maxillaire le dépasse
à peine. La tête est quatre fois et deux tiers dans« la longueur totale.
Les nombres diffèrent très-peu du précédent .
D. 915 G. 13; A. 73 (ilî)îO
Le tubercule anal existe, quoique très-petit, et letubercule
ramifié est semblable à celui du plotose rayé.
M. D u ssum ie r, q u i l a vu frais, le d it d ’u n é co u leu r
marro n u n ifo rm e , te in té d e v e rd â tre , sans au cu n e tâ ch e
ni ra ie , mêm e su r les nageoires : il p a r tit n o ir dans la
liqueur.
L ’in d iv id u a h u it po u ces d e long.
L ’espèce est voisine d e la p ré c é d e n te , mais elle a une
au tre p h ysionomie ; elle me p a ra it b ie n distincte.
1. Notu n’aroiw pas cru devoir cependant conaerrer ce nom, parce que les
autres plotose* sont tout aussi dangereux, et que cette épithète ne distingue pas.
aussi bien que la nôtre l’espèce du PI, rayé des suivantes.
CH AP. XVL PLOTOSEL
Le Plotose bordé.
{Plotosus Umbatus, nob.)
Nous avons un plotose de îlndoustan a peu près dans
les formes du. plotose rayé ou du plotose marron 5
mais sa tête est plus courte; elle est contenue cinq um «* dénué,
ou même six fois, dans la longueur totale. Les Iminllons,
courts, sont pins longs que ceux des deux espèces pîéséêsmss, Le
nasal atteint au bord postérieur de l’oe il, es le nsaxilbare ma. boni
de l’opercule.
D. 1 1 2— G. 1 1 —A. 101 (lot. 224).
Dans la liq u e u r il p a ra it o b sc u r o u m a rro n u n ifo rm e ;
M. Dussumier d it q u e c e tte co u le u r a u n e te in te verdâtre
q u a n d le poisson est frais, e t q u e les nageoires sont lasérée?
de noir.
Les viscères abdominaux de ce plotose ressemMoet à «ceux de
l’espèce précédente; car le foie est fonné de lobes engagés de la
même manière dans des sinus formés entre les muscles U n O i on
ventre. Le canal intestinal est un long tube, d’abord droit dqpnis
le pharynx jusqu’à la moitié de la cavité abdominale ; puis il se
renfle ou se dilate, sans former de cul-de-sac, remonte vers le
diaphragme, et fiât ensuite, en diminuant de volume, de nombreux
replis dans celte première moitié du ventre. Les gros maæsüsas
occupent la seconde moitié. Le tube anal montre so tees-easoere-
ment, à cause de sa grandeur, t e orifices gémitasax et «srinrires.
La vessie urinaire a des parois plus épaisses: dite nenaooeifle assez
haut du côté des reins.
La vessie natatoire est également faite comme ©dfie de îo^pèce
précédente. Le tubercule frangé est tout-à-fiàt semMabSe.
J’ai trouvé le rectum rem p li de débris de coquilles
concassées à test dur; car ü y avait des fragmeus recxMt