o u à la.quatrièmepaire, et v?i jusqu’à ,1a huiiième. L’adipeuse commence
à la vingt-deuxième ou à la vingt-troisième. Entre les
deux rangéeis supérîeures, et de la dorsale à l’adipeuse, est un intervalle
dont le premier tiers n*a qu’une peau lisse, et qui, sur le
reste, est garni d’écailles petites et imbriquées : quelquefois ce
permier tiers a aussi dans son milieu une' rangée de èes petites
écailles. Entre les deux rangées inférieures la peau lisse de la poitrine
se continue sur un espace plus ctroit,'jusqua l’anale, et il y
a encorenn peu de, nu. entre l’anale et la caudale. Toutes ces pièces
écailleuses, et,mênaeles petites ^cailles au-devant de l’adipeuse, sont
âpres à la surface et ciliées au bord librej à la loupe leur surface
paraît- creusée def petits pores et garnié de quelques petits poils i
leur partie enfoncée dans la peau est lisse et sans dentelure. ‘
Dans la liqueur, ce poisson paraît hyun noirâtre; quelques individus
sont plus pâles, et §5$. 4$g]^owte sur le corps et
une partie des nageoires. À en juger par la figure du prince Maurice,
*il y a du rouge à l’épine pectorale, et les nageoires sont nuancées
deroux.
MM. QiiQyet Gaimard, qui- ont décrit cette espèce dans
le Voyage de M. Freycinet sous le nom üasper, que nous
lui avions déjà donné, disent que ses parties nue# s#nt
d’un violet fonë#;hi 'v
Nds individus ’n’ë passent pas six’ou sept poucfe’s.
Ils ont été ëùvdyés de Cayenne par M. Poiteau, et de
Rio - Janeiro par 'MÎVI‘1 Qûoy fet Gaimard.
Leur nom à Cayenne et chez les Indiens du 'voisinage
est atipa. Dans le Brésil septentrional, du temps dé Margrave
et du prince Maurice, l’espèce s’appelait tamoàta,
et' les Portugais la nommaient soldido, à ,Çaùse de son
armure. A Surihame)nlà nomme quiqüie, selon Grônovius.
Lorsque ce poîlfdn manque d’eati, Margrave dit qu’il
rampé sur la tçrre pour en chercher. Nous savons aussi,
par un témoin oculaire, que dans les marais, dans sacn
AP. x i i ; c a ê M c h t h e s .
vannes1 noyées, il- perce la terre \ que dans les prés mou-
vans , Si “communs sur les côtes de l’Amérique, on en prend
en faisant un trou dans le gazon et en fouillant dans la
vase qui est en dessous; qùe l’on en trouve meme quelquefois
en creusant Mes puits.
Le Cah hch tçe c ise l é .
(fialU eh th f$coe tolu s,n oh j) '
M. Blanchçtja envoyé,çle Bahia au Musée 4c|e Genève une
espèce,, de callichthé îr(ès^yoisine de celle qui noqs çst
venue de Rio-JanéiFO >i;ét que nous, venons de décrire
spus le nom de çall. asper.
Cette nouvelle espèce se distingue au premier coup d’oeil par
la grandeur dès deux plaques nùchalés, et par celle des deux qui
précèdent et que j’appellerar plaques mastoïdiennes. Un autre c a ractère,
qui ne s’observe qu’apres un examen plus attentif, consiste
dans deux' pélïtS siirônà tîAnsvèrsaüx, un de chaqué’ CÔté, qui
traversent la plaque interpariétale et les deux temporales. D’ailleurs
j l’ensemble du casque est plus profondément ciselé que dans celui
du callichthe rude, qui a plutôt des granulations sur ces pièces
, i que des ciselures. Les pfrgmières écailles dorsales sont plus étroites
. dans la présente espèce; le coÿps me paraît aussi plus alongé.
D. 1 /6 — 1; A. 1 /4 ;"C. 14; P. l / ï ; V . j l / ^ ,K
Le dernier rayon de l’anale est double, et la caudale est arrondie.
La-couleur est vert foncé^presque ncùr,< ,
lj| P individus sont longs de six pouees.
L e C a l l i c h t h e a tête l is se. „| „
( C aîlichthjs loeviceps, nob*.).
Sous le même nom à’atipa, M. Leschenault nous a envoyé
de la Mana des callichthes semblables aux précédées,