30 LIVRE XVII. MÀLACOPTÉRYGIENS.
p. 1 7 4 j ou le guiraguazu de Pison, p. 64, et toutefois
la figure n’en est pas assez précisé pour ne pouvoir aussi
être rapportée à l’espècfe suivante. Toutefois il faut bien
faire attention quelle a 'été copiée par Johnston, ’par
Willughby (pl. H 7, fige 6), et que Linné cite cette figure
de Willughby sous ..son silurus bagre j mais il ne fait/en
cela épie suivre Gronovius, et comme c’est aussi de Gro-
novius qu’il emprunte ce silurus bagre, et- d’après Jui
qu’il le caractérise, on ne peut douter qu’il «-’avait en vue
notre G. Gronovii.
Parra, au contraire, a eu l’espèce actuelle sous les yeux,
et l’a très-bien rendue (pl. 81 , fig. i)\.
Sa figure convient parfaitement à nos individus. Qest
aussi elle que Mitchill (p. 433.) a décrite' comme nouvelie,
et sotis le nom de silurus marinus, d’après, un individu
pris dans la baie de New-York, le -âo Juin i8 14-
L e G a lê ich th e 'd-e ^ G ïîonovÏ ’us.* '
(Galeichtkys Gronovii, nob.; Silurus bagre, Linn.)
, C’est.ici une espèce parfaitement distincte de la précédente,
par l’extrême longueur de ses barbillons et des
filets de ses nageoires, et par ses trente ou trente-deux
rayons de son anale. _.
Ses formes sont peu près les mêmes ,-si ce n’est que sa tête est
un peu plus déprimée. Ses barbillons maxillaires, semblables,
comme dans l’espèce précédente, à des feuilles de graminée, atteignent
jusqu’au milieu de l’anâle. Les prolongemens, toùt-à1 fa.it
paréils, dès épines dé ’ses pectorales atteignent à la^base de la
caudale, et celui de son épine dorsale .atteint presque à l’ektrémité
de la caudale.
B. 6; D. 1/65 A. 30; C. 17; P. 1/13; Y. 6.
XMÏAP. W GALÉICHTHESi* ' _ 31
Le foie•'-de : celui-ci diffère beaucoup par sa forme de
celui du galeichthys Parrde.
Il se compose de deux lobes trièdres presque égaux, du tiers de
la longueur eje l’abdomen. Ilsf'sbtp;* réunis par une bandelette hépatique’mince,
et .pliés en chevron .sro’us le diaphragme. La vésicule
du \fiel' est trè'sssgrànde ; elle- fé'rqie /ujl/lîmgJ cylindre, réuni à
intestin dans BMjjpjâ'ç^ndre droltej | et -,,qui atteint jpresque à la
pointe de f abdomen}, c^-àrdij-e presqutq }à j^ moitié de la cavité
abdominale. Apçës^ayojr ^onqé., de, po.n extrémité antérieure le
canaf fihplédoque,,qui* passesur la ponvexité de l’estomac et y
reçoit un assez Èuon nombre de .vaisseaux cysticjnés, oh y oit ce canal
passer*à la gauche ae lpstpma<^, longér l’intestin, et venir y verser
la bile tout pr.ès,du pylpre.
L’estomac, quoiqüe ufoins.i-poixittV'que celui du G. P artie, est
de même alongé et comme cylindrique ; .il; a f ouverture pylorique
à sa- gauche;, l’intestin jCst plusf.grQS qpe celui du précédent.. Après
de" hoiuhl'eu?.;Hphs; en^rrière^de l’estomac. p i remonte sur ^’estomac,
plus haut que .celui du GiPar^oe^ v devient un .grOs, intestin
à diamètre bien, plus large/ et i l sé continue ensuite droit jusqu’à
l’anm^i.
La rate est m'ihce,,/eîi divisé’é -;en deux “lobes bien séparés dans
toute leurétendhê* /
Les laitances étaienjtgonflées, ’et ne reïriontent guère/au-delà
de la pointe .d'erhè&4ma'c. <
Les réins sont très-petits et très-minces; la vessie urinaire est
alongée, mais p&faétroite.
Dans/ cette eén|cè; Ta ye&sie natatoire ést'cordiforme, mais plus
pointùe len Arriéré, et plus'aplatie que la précédente. Elle est peu
'échançrée en avant;; sa .face. supérieure- à, deux musclés plus longs
. et plus étroits; .et comme le corps de la grande vertèbre né fait pas
autant de. saillie en avant; et qu’il n’ên fait même pas du tout eh
arrière; la vessie, détachée /de ce .point, n’offre- qu’un seul trou
ovale-et petit. En dessous la face de la vessie est comprimée par
déu*x muscles-1 obliques. | *