CHAPITRE XYL
Des Plotoses (Plotosus, Lacëp.î^&
r.Cû- covpR alamgéf ■ terminé en pointe comprimée; iine
deuxième dorsale, longue et rayonnée,!punissant à la cau-
daledqt. à Finale pour^ entourer Ta queue; une* tête sans
casque \ des dents fortes et coniques aux mâchoires ; des
dents en pavés âm vOmerlptelssont les caractères; qui distinguent
le gënr^desi plotoses du reste de la grande famille
de^situroïdes.
/u<Èjé geiare. a etéétabli par M. de Laeppède, sur une seulp
espèeeique;Eloeh avaitifait cèniiakre, etoîquè ice dernier
réunÉlsaiitu îâVèe les appredel dans isbn genre Platystctcusy
M. Buchanan en arfàit connaître, unoseeondë, et les voyageurs
récensienont rapporté;: quelques autres en co rep eu
différentes-e^^ uestpàr- quelquesdétaüs- des
proportions et des couleurs, et par les noifeforés ^e^WiÇolûs
!*dès nàgeoires Verticales. '
Tous ces poissons ont huit barbillons, ’courts ou mé-
diocres^ dans tous l’épine dorsale et les épines pectorales
liant petites, mais pointues?; tranchantes, ^dentelées et
propres àMesseie dangereusement ; leur tête est couverte
d’une peau molle^ comme le reste du -corps £ leurs lèvres
sent-charnues. % '■ \
lls ont demère l’anus un tubercule conique semblable
à celui de la plupart ^desMsilurest et d’un grand nombre
d3autres^ poissons, au-devant duquel ést le. p e u externe
des organes génitaux, et derrière, ou à la pointe, l’ouver-
tùre de la vessie urinaire. Mais les plotoses ont de plus
un tub«|üfe remarquable par sa forme, qui est celle
d’un arbuscmlë dilaté*’ %U branchés^ ramifiéës \ qui sort
d’un em-t^àuoir profond situé derrière\le;cloaque et s’insère
par un tendon sur l’apophyse de la derpièP vertèbre abdominale.
Ce ' tubetCule n’a! aucune’ connexion avec lè§
organes ' génitaux qu iirinâiresVè* il fe^t Pès-difficile d’assigner
la fonction qu’il dqit remplir. On verra paf -les
dissecti©nS'<qui Yont snivre ,®que M. Cuvieras’est mépris
sur-SOU - en à1 dit dâns le Règne
màî,;à 'i’artiTclè des ^Wtbsè&f'ft quil Fâ'confondu Èf tort
aveele tubercule conique dont je^viêns'dè parler plus haut.
5 Ceâ poissons, que la réunion des trois nageoires impaires
rend .si| distincts de tous les autres siluroïdes, et qui constituent
un groupe bien nettement tranché, ont le crâne
à peu près iconformé comme lès silures proprement dits.
Gependaut il es tp lu s ^élargi etplus bombé, ainsi que la
description du squelette-du plôtose nigricam le fera voir.
Ils ont aussi beaucoup d’affinités :avec les silures pàr la
Conformation de leur grande VerteBré et deS^mtérépiàCux
qui soutiennent le cbç^rqn dans lequel joué lé" premier
rayqn épineux de leur dqrsale antérieure..,
Il ne serait, cependant pas. convenable de placer les
plotoses auprès dfiR silures, ; et dieu éloigner les^bagres et
fos;4w*res genres dont >n®us avons d^bidéferit -Fhistoirerf
* Lés*plotOses appartiennent an midi de l’Asie ou aux fies
delà mer dés lûdes. Il Vêii trouve aussi quelques-uns sur
les Votes' orientales de l'Afrique ; mais bous n’en connaissons
peint d’Amérique ni d’Europe.
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