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 Sa  tête,  ses  yeux,  ses pkqués>'b®âaiÀro>p*»tOFasles,--.celles  de son  
 corps, sont comme dans le précédent, mais  dépouillés- de poils.  -La  
 surface  de  la  tête,  djes  huméraux  et  cfela.partie  sup^eune  des  
 plaques dorsales  a  aussi de  légères 'fossettes.  Les  épines  pectorales,  
 compripiées, lisses, un peu  âpres  au.bord externe,  finement, mais  
 àistindtëmënt  dentêllë^ en  scie  a  Finterne,  sont  six fois  et  'demie  
 dansla loûguèür totale ; leUr pointeeSLmôlfe V èlIés né depasseraient  
 qù?à  peine  la basé  dës  ventrales. Le  premier rayon  dorsal  a moitié  
 de la  hauteur  du second. Entre  la  dorsale  et l’adipeuse  il  y   a huit  
 plaques  ou  grandes écailles Impaires derrière " l’adipeuse, et derrière  
 l’anale  il  y  en  a  six,, dont  la  dernière  prend  vers  sa pointe  des  articulations  
 comme  les  rayons  extrêmes  de  la-caudale ^fa  çaudale 
 ëët nn  peu  bilobée.  *  y   M 
 D.  1/8;  À. 8 ;  fc.  14;  P.J*/8 .  " 
 Dans la liqueur nos 'individüs para.issënt d’un brun yérdâtrë a'veé  
 des  tràéeS  de  rbtrgesur  les  bords  des  plaques  et  aux  tfageoire^  
 Desséchés,  comme  on  en  a  dans  beaucoup  de Cabinets,  ils  sont  
 d’un  blanc  verdâtre  ou  jaunâtre;  mais  lettr  couleur  à  Pétât, frais,  
 d’après  le dessin  qüe.M. d’Orbignÿ  en a fait  sur nature, est ün  gris  
 verdâtre,  avec  un  liséré  rouge  à  toutes  les  plaques  et  âiitour  de  
 la  caudale. L’épine pectorale  est  d’un  beau  rpüge. 
 Leur longueur  es| de six ,à sept  p oucess Ils  n’en  passent  
 pas neuf,  selon M. d’Orbigny,  et(dest.d’après les individus  
 qu’il  a rapportés  què  nous avons  fait  figurer  cette  espèce  
 dans  l’Atlas  iehtliyologique  de  son Voyage,  pi. V,  fig.  2. 
 Ce voyageur nouà apprend que l’espèce est généralement  
 répandue  dansla  province  des  Missions  et dans  celle  de  
 Corrientes, depuis le  26/ jusqu’au  28.® degré; mais jamais  
 plus  au  sud, toujours  dans  des eahx  tranquilles à fond  de  
 sable  ou  de vases.  Il en a trouvé un  grand nombre  dans la  
 lagune  d’Ibéra,'dans les marais  qui  l’entourent  et  dans les  
 rivières  qui  s’y  alimentent»  Souvent ils  sont  jetés  dans  le  
 Parana, mais  ils  cherchent  de  suite  à  remonter  dans  les  
 petits  ruisseaux. 
 Ces poissons se  tiennent séus  les  plantes,  surtout dans  
 les -grand es plaines <§e joncs à la naissance  des rivières.  Ils  
 nagent lentement, sëmourrissentde petits vers et d’insectes  
 qui  tombent  dans  feau-  On  ne’léffmapge  point  dans  le  
 pays, et meme  on ne peut leslprendré que par  ha&rd;  car  
 ils ne mordent point à l’ham-pfen. M. d’Orbigpy en a gardé  
 hors de l’eau jusqu’à huit ,ou dix hjenjes,, s^ns qu’ils eussent  
 l’air de souffrir. 
 Quelques  créoles deBuéhoséÂyres les nomment  abuela  
 ( grand’mère ),  et  quelques Cuarams  tfl7îdez'  ( vieille ). 
 j;;  j£e.  CALLICHTIIE : PA UE.ff, ■ 
 (CàUichthys  a lbidks,  nôb.) 
 Il  y  a   à  Cayenne  un  calïiéhthe  dunp^  ressertiblance  
 extrême .avec ï,e  Call. lifse  pour lès.forcesx£t^es nombres,  
 sLgç  n’est que g 
 sondos^esl un peq plus élevé, le dessus;de sa tête.un peu plus .aplati  
 et .son  museau un peu moins  obtus;  il  a  ausgi la  solution  4?, continuité  
 plus  grande,  et  les  épines^pëçtoVales pluspoprte^  à proportion. 
  Leur longueur est huit fijiîs et demie dans celle du poisson.  Sa  
 couleur pàmit d’ün¥gWèMaocb’âïiè;?Ivëë-^i^lt|héâ: tâëh^ brunes  ou  
 roiïSses*,  vers  la  ligne  dè  rêunron*des  deux  rangées  de  plaques,  
 tantôt  au-dessus,  tantôt au-dç^souS:,  sans  ordre.  * 
 Nos  individus  n’ont  que  quatre  ou-cinq  pouces.  L’un  
 d’eux,  apporté  vivant par le' capitaine Philibert, a subsisté  
 six mois à' la ménagerie du Mus éuih. 
 JLe  ÇaLLICHî -HE  4  »BARBILLONS. 
 ( Callichtbys  lon g ijilis, nqfc.)^^ 
 Ce callièhthe-ci vient encore d« Cayenne, et toujours par  
 Mi  Poitêau,  Il est remarquable  par  la#» longueur  de  ses  
 barbillons et- par la moucheture noire  de sa poitrine.