234- LIVRE XV-ÏI. MA L AïOPTÉfcYG-IErfS. ;
Sa tête, ses yeux, ses pkqués>'b®âaiÀro>p*»tOFasles,--.celles de son
corps, sont comme dans le précédent, mais dépouillés- de poils. -La
surface de la tête, djes huméraux et cfela.partie sup^eune des
plaques dorsales a aussi de légères 'fossettes. Les épines pectorales,
compripiées, lisses, un peu âpres au.bord externe, finement, mais
àistindtëmënt dentêllë^ en scie a Finterne, sont six fois et 'demie
dansla loûguèür totale ; leUr pointeeSLmôlfe V èlIés né depasseraient
qù?à peine la basé dës ventrales. Le premier rayon dorsal a moitié
de la hauteur du second. Entre la dorsale et l’adipeuse il y a huit
plaques ou grandes écailles Impaires derrière " l’adipeuse, et derrière
l’anale il y en a six,, dont la dernière prend vers sa pointe des articulations
comme les rayons extrêmes de la-caudale ^fa çaudale
ëët nn peu bilobée. * y M
D. 1/8; À. 8 ; fc. 14; P.J*/8 . "
Dans la liqueur nos 'individüs para.issënt d’un brun yérdâtrë a'veé
des tràéeS de rbtrgesur les bords des plaques et aux tfageoire^
Desséchés, comme on en a dans beaucoup de Cabinets, ils sont
d’un blanc verdâtre ou jaunâtre; mais lettr couleur à Pétât, frais,
d’après le dessin qüe.M. d’Orbignÿ en a fait sur nature, est ün gris
verdâtre, avec un liséré rouge à toutes les plaques et âiitour de
la caudale. L’épine pectorale est d’un beau rpüge.
Leur longueur es| de six ,à sept p oucess Ils n’en passent
pas neuf, selon M. d’Orbigny, et(dest.d’après les individus
qu’il a rapportés què nous avons fait figurer cette espèce
dans l’Atlas iehtliyologique de son Voyage, pi. V, fig. 2.
Ce voyageur nouà apprend que l’espèce est généralement
répandue dansla province des Missions et dans celle de
Corrientes, depuis le 26/ jusqu’au 28.® degré; mais jamais
plus au sud, toujours dans des eahx tranquilles à fond de
sable ou de vases. Il en a trouvé un grand nombre dans la
lagune d’Ibéra,'dans les marais qui l’entourent et dans les
rivières qui s’y alimentent» Souvent ils sont jetés dans le
Parana, mais ils cherchent de suite à remonter dans les
petits ruisseaux.
Ces poissons se tiennent séus les plantes, surtout dans
les -grand es plaines <§e joncs à la naissance des rivières. Ils
nagent lentement, sëmourrissentde petits vers et d’insectes
qui tombent dans feau- On ne’léffmapge point dans le
pays, et meme on ne peut leslprendré que par ha&rd; car
ils ne mordent point à l’ham-pfen. M. d’Orbigpy en a gardé
hors de l’eau jusqu’à huit ,ou dix hjenjes,, s^ns qu’ils eussent
l’air de souffrir.
Quelques créoles deBuéhoséÂyres les nomment abuela
( grand’mère ), et quelques Cuarams tfl7îdez' ( vieille ).
j;; j£e. CALLICHTIIE : PA UE.ff, ■
(CàUichthys a lbidks, nôb.)
Il y a à Cayenne un calïiéhthe dunp^ ressertiblance
extrême .avec ï,e Call. lifse pour lès.forcesx£t^es nombres,
sLgç n’est que g
sondos^esl un peq plus élevé, le dessus;de sa tête.un peu plus .aplati
et .son museau un peu moins obtus; il a ausgi la solution 4?, continuité
plus grande, et les épines^pëçtoVales pluspoprte^ à proportion.
Leur longueur est huit fijiîs et demie dans celle du poisson. Sa
couleur pàmit d’ün¥gWèMaocb’âïiè;?Ivëë-^i^lt|héâ: tâëh^ brunes ou
roiïSses*, vers la ligne dè rêunron*des deux rangées de plaques,
tantôt au-dessus, tantôt au-dç^souS:, sans ordre. *
Nos individus n’ont que quatre ou-cinq pouces. L’un
d’eux, apporté vivant par le' capitaine Philibert, a subsisté
six mois à' la ménagerie du Mus éuih.
JLe ÇaLLICHî -HE 4 »BARBILLONS.
( Callichtbys lon g ijilis, nqfc.)^^
Ce callièhthe-ci vient encore d« Cayenne, et toujours par
Mi Poitêau, Il est remarquable par la#» longueur de ses
barbillons et- par la moucheture noire de sa poitrine.