Cil A P. XIX. LORICAIRES. 349
La L oricaire pointue. ,
( L o rica ria acuta, nob.)
Cette espèce;, dont nous n’avons qu’un individu sec et
à nageoires peu com^lë^tël*,
a le museau aussi aig%!que la première, et la tête encore plus
étrojféV7Sa lârgeuy-est une fois et tienne dans sa longueurj du reste,
ses-proportions sont à*peu„|bès les mêmes. Son, orbite a derrière
l’oeil un prolongement-triangulaire, creusé- d'ans l’os du crâne,
et dont on voit à peine'un commencement dans les précédens; ren
sorte qüe sa fongueur' est de près du quart de celle de la tête.
Le diamètre de l ’oeil est d’un quart moindre, et lès yeux sont à
un peu plus d’un- diamètre, de distancée Lés crêtes latérales sont
aussi marquées ; mais celles du dessus du dos sont presque effacées.
-Lés deux angles latéraux soiiti, jusqu’à la dix-neuvième plaque,
suivis de douze rangées-'à tranchant simple. Les maxillaires sont
au moins deux fois aussi, longs à proportion que dans la première
-yospèçe, et je ne-vois aucunes dents aux mâchoires. Toutefois- je
nfaslrrép'andre dés‘ce'caradtère,'ét je ne puis dire ni commènjt^était
le voile, ni sFie' rayôh- supérieur de la Caudale sé prolongeait? Le
dessouSfde la poitrine est garni d’une, seule rangée de plaques trans-
’.VjÉls.es-^ au nombre de six, et il y en a s,ix; autres de chaque c&té
entré, là peetorale et la ventrale. Les boucliers ont à 'peine de;
l’âpreté. -Les premiers rayons des pectorales sont comprimés et
iran’châîis; ceux des ventrales, plus arrondis, paraissent avoir été
au moins Aussi'longs. Tous sont presque- lisses-.!i-;î
D.,8j A- C? 12j P. 1} Y- 6.
Notre individu,.long de huit pouces, paraît tout entier
d’un brun jaunâtre- Le-Cabinet du Roi la reçu de celui
de Lisbonne. On peut croire qu’il venait du Brésil.
«