7 6 LIVRE XVII. M AfriOQ PT ÉR Y GI ENS.
, Ë. 4 ; D. A. 18 ; £ * 4 8 ; P. 4431; V, 6. .
La tête osseuse du gagora a de grands rapports avec .celle des
premiers Ingres,; pair les grandes échancrures antérieures dft.ise»
frontaux principaux et par la manière dont elle se.,Jie.^la ^grande
vertèbre au moyen de lames fournies, par les pçcjpj.taux externes.
Cette vertèbre se soude même complètement avec le basilaire, et le
canal entier qui règne sous sa longueur „.tfaverse aqssi une partie
appartenant „ à cet. .4®g, La suture qfti l’unit à. la grande, vertèbre
s’efface, entièrement et de bonne heure,, et il y .a|.a.,cet.endroit
une forte apophyse saillante vers le bas. Cç sont les.palatins dévolus
de larges lames, de petits cylindres qu’ils étaient dans la plupartjdes
autres silures»
Outre la grande vertèbre il y en a quinze libres;-abdominales,
et vingt-neuf caudales , sans compter l’éventail., Ces vertèbres, leurs
apophyses, leurs côtes, sont à peu près comme dans le bagre commun
: les quatre premières ont leurs apophyses supérieures doubles
et.écartées en fourches.
L ’A r iu s a r i .
{A riu s arius > nob.-, Pimelodüs arius, Buchan. pag. 170 et 076^
Nous croyons aussi retrouver le piinelodus arihs de
M. Buchanan, ou ta r i gagora des Bengalis, datas; un
poisson qui nous’ a été envoyé de Pondichéry par M.
Leschenault.
Sa ressemblance avec le gagora est très-grande pour le casque,
le houélxer, la bouche, les'dents , etc.; mais ses barbillons sÔ^un
• peu plus longs, les yeux beaucoup plus grands (leur diamètre est
du quart de la longueur de la :tête'j; son épine dorsale à un prolongement
rhôu , terminé en filet aussi long qü’elle.
B.. 5; ï). î/i ; A. 18; P. i/1‘8; V.,6.
Sa ligne latérale a de côté et d’autre des traits fins' et assez serrés.
Tout le dessus de ce poisson est d’un bleu d’acier bruni; les flancs
et le dessous , d’un argenté assez vif. Ses nageoires sont jaunâtres
CHAP. VI. ARIUS. 7 7
avec un .ppinwfté noi^itré très-fin ; f adipeuse, qui est petite*^ une
tache rnoirâtre vers sa hase, et un bord de mêm§ couleur, qui y
forment une sorte (l’xjceÏÏe. y
Noî're individu n’est long que’ ‘clé cinq pouces.
' Selon M. Buchanan, Y ari gagora ne passe guère deux
pieds; il ressemble, d’ailleurs, infiniment au gagora proprement
dit; niai»’la tôche de son. adipeuse est plus
distincte.’ Il n’y â point de rordgfê^à Sès nageoires : son
palais a deux plaqueS dé debts;
ils - p- ï/19/ V. €.
Quoique le nombre des layons de L’anale du poisson
de M. Leschenault, consepii^ dans le cabinet, ne soit pas
tout-à-fait conforme à Geux désignés par M. Buchanan
(noué h’en trouvons* que dix-huit;1 et M. Buchanan eu
éôMpte vingt-deux), il ;ëàt bien ^évident que cet arius en
est au moins une espèce très-voisine, si ori ne la regarde
pas comme semblable.
L ’A RI US OCELLÉ.
{Arius ocellatus, noh.; Silui'jus. ogellqtus, BL Schn.; Silurus ma-
culatus, Thunberg, Act. Stbchh., 1792, pl. 1, fig. 1 et 2.)
C’est ici que Sfiént se placèr le silurus macülatus,
observé au Japoîi par Thunberg, et qui ne me paraît
même différer du P. ariusl, tel que le décrit Buchanan,
que pardèf qu’on ne lui Voit point de prolongement mou
à l’épine dorsale, ce qui pourrait h’être qu’accidentel.
1. Pimelodus arius : pinna caudali bifida; cirrhis 6, capile non longioribus; radiis
dorsi 8, ani 22aculeo dorsi longius ultra pinnae membranam producto, utrinqve
serraio; potato dentato, lateribus emaculatis opacis.