
 
        
         
		.  d’os plats, tuberculeux,  striés et. terminés pa?'trois  pointes  courtes  
 (sans  doute  la production ipterpariétale et celles, des, s»rsfcaj)ulaires  
 ou  des mastoïdiens).  La  bouche  est  petite,  sans  dents.  Il y  a qaa-  
 torze  barbillonsj  deux  maxillaires^  deux" autres  qui  naissent  de  
 chaque  côté  dé  l ’angle  de  la mâchoire  supérieure;  puis quatre  de  
 chaque côté qui viennent de  l’angle  de  la  mâchoire .ïnférieur'e.-Ils  
 sont  tous réunis-à la base  par  une membrane,  ce  qui  doit-former  
 une  sorte de  voile  labial. Les lèvres  sont  charnues.  Les  ojavertures  
 des  narines  sont  à  moitié  de  la  distance-entre  l’oeil  et.leT.bqrd  de  
 la  mâchoire.  Les yeux  sont  petits  ét très-haut. Les otoés sont très-  
 ouvertes.  Chaque membrane  a  quatre  rayons.  < 
 Le  chevron dù premier rayon de la dorsale a trois-lobes. Près  de  
 la nageoire  et- de 'chaque .côté il  y a  cinq petites plaques  osseuses,  
 réunies  et  .disposées  sur ,.un  double .rang..  Sur  ,1e  d0%,,depois^la  
 cforsale  antérieure,,  i ljy  a  deux  rangées  de  tubercules  osseux.  La  
 c^nture  humérâle  est  visible  et* pàolcmgéA.eh .pointe  le  long  dp  
 la  pectorale.  Au-delà  sont  les  tubercules  psséüx,  qui  s^éten'dent  
 sous  la  ligne  latérale,  elle-même  tuberculeuse  et  étroite.  L  
 Le  premier  rayon  de  la  caudale  se  prolonge  en  fifet  aussi  long  
 que tout le corps  et la tête  ensemble. 
 B. A?  D.  1/7— î i  A.  6; G.  1Q; P.; l/12,- V.  1/6. 
 La  couleur est  brune,  tachetée dé  nuageux  plus foncé ;  elle* est  
 1 blanche sur les côtés.. 
 Ce  poisson,  des  rivières  du nord  du  Bengale,  alteuît  
 de six à sept pieds. C’est un animal laid et difforme  et assez  
 rare.  On  voit que  ce  poisson  nous  conduit  aux loricairjes  
 et aux hypostomes. 
 M.  Gray,  qui en  a  fait  donner une  figure, pi.  I, fig.  iy  
 de la Zoologie indienne  du majongepéral Hardwick, n’indique  
 que dix barbillons fil  paraîtrait que les quatre autres  
 ne  peuvent  être vus,  parce  quils  ne  dépasseraient pas  |es  
 bords  de la  tête. 
 CHAPITRE  X IX 
 Des  Loricairës;,  des  Rinelepis  et  des  Hypostomes. 
 Linné avait'forinéyëéus le nom de loricaire {lo r ic a r ia ),  
 umgënre' dêpdïssbns<à"Ôo¥ps eouvert de plaques anguleuses  
 m dures qui  cuirassent le  corps,  la fête-së-distinguant  des  
 dôrwet-aesr callifcMmès^. pâ^ce que la bouéhe s’otrifee  sous  
 le  museati. M/Me  Lacépède  divisa>lÊ|^e1a ^  dê:I^M^P en  
 deux'autres,  attendu  que;  certaines^ espèces  de  loricàires  
 du^énre !<lmnéen  n’bvn|g p a d i p ç tijei,« ou'plutôt  dë  se^-  
 jj|pdl|jiagëoir‘e fil  leur Vésèrvâde  nom  imposé-pâr Linné,  
 ê^ïL^^^^HYP^STO^EB^es^eeés^ dont  l’auteur  du  Sÿs-  
 temet  naturce  faisait ^^floricairës  quoiquèMes ;  eussent  
 ôndo^hageÔulp sur  le  dos/  une '' sorte  d’adipeuse  
 prffrOé,e*iFun  rây||n  dur  et  oslëux^^^deux  divisions,  
 pr-éei'san-t  les  car^cterès,pës? dëüx  genres  et  lëé  limitant  
 convenablement,  lurent >geu^alënàteUt;|â|lopïéeS'.; Depuisy  
 les' fitièjes^de l’Amérique â&b fourni dé néiîvelles eSpèèè^,  
 qui  (Mît  fait  penser  à M. Spix  ét à M.  Agassiz  qu’il  fallait,  
 établir  dp nouveaux  genres pour  faire  entrer  dans  la mé-  
 thbd’^p ês' nouvelles /aèqhiHtibris  ichthyologiques.  Ainsi,  
 en  adoptant  les  loricàires rët les hypostomes  tels  que  La-  
 cëpèdé\les‘entfendai^fJlç-étab'IiJent; les  genres  Rinelepis  
 ét Acanthicus. 
 ‘ *iLês premiers ont le corps4h|nfésé d’âpre tés  comme  une  
 lime,  le  ttôric  couvert  de- grands boucliers imbriqués^ et  
 sous lé  ventre  de petites  plaques  séparées.  Les  dents,  en  
 hameçon fàpnt  disposées  eh  ray dns  sur  le  pourtour  des  
 mâchoires ;  celles  du 'premier rang  ont une  double  cour