Notse individu est long de quinze pouces.
Selon Nieuhof, c’est un aliment-agréable.
L e Harmouth jagûr!
(C la rtés ja g u r, nob.; M àèm ptérohbüis"îàgi^ 3 ^ uéhîm;, P- i 4'5 .|
M. Ilamilton Bucbanan- a aussi un poisson de ce genre
dont la dorsale s’unit à l’an^Je; .mais il ne paraît pas que
ce soit la même espèce «que celle d e ,Nieuhof; car il lui
donne d autres nombres
| D. 53 5 A. S0,-C. 14jP. 1/T; V .6,
et d’autres couleurs :
un vert noirâtre sur le dos , blanchâtre 'so'ù'Sifé^entrë ,jet îeSeotés
variés dé taeheà nuageusesbrunâtrès; lés na^feSires de la couleur'dès
parties où elles adhèrent.
(De poisson, comme lé rxiagivr du même auteur qui est
notre seconde espece',T se prend dans les étangs et lés'fossés,
et lorsque l’eau y manque il s enfonce.dans la Vaàe : il arrivé
à la même taille, u n ‘pied ou dix-huit pouces, et Ton en
fait les mèmès usages..
DES HALÉS ou HÉTÉROBRMCTES.
X^Hetëfohf'àT^ÿsftiioÉ.^
Nous n’avons pendant long-temps connu les hétéi’O-
branches que par la description,-la figure et le squelette
déposé dans les galeries du Muséum, se rapportant a l’espèce
découverte en Égypte par M- Ge offr oy Saint-Hilaire,
pendant l’expédition du général Bonaparte dans cette
partie du monde.
Il faut que leà Halés soient rares dans le bas Nil; car,
pendant les quarante années qui se sont écoulées depuis
cette/déêouverte, aucun naturaliste n’a rapporté d’Égypte
lé curieux poisson. s •• 1’v■ Kjtï |WS lai)
Ge qu’il y a de remarquable, c’est que pendant les travaux
auxquels s’est -livré M. LeBas pour faire ramener en
France le grand obélisque qui orne aujourd’hui une des
plus' belles places dé l’Europe, un des officiers du Luxor,
Mi-àiè Joannis, poussé par un zèle louable, collectait des
poissons du Nil, et parmi ceux-ci le; hasard lui a procuré
un hétérobranche, mais qui n’est pas, comme on le verra;
de la même espèce qüe celui de M. Geoffroy. La découverte
de ce poisson justifie:on ne peut pas mieux les observations
que je faisais à cet officier sur le peu d’avantage
que retiraient le plus souvent les sciences naturelles des
travaux de; ces auteurs improvisés qui publient sans pren-
dresmonseil dés hommes ayant consacré leurs veilles : à
l’étude des sciences. Ils ne laissent alors après leurs publications
que ides j matériaux incomplets, imai elaborés,
et qui, loin de servir aux progrès des sciences naturelles,
les rendent plus difficiles à comprendre. Si M. de Joannis,
au lieu de publier unerfigure vague de ce qu’il a appelé
un jeune fèeterohranchus anguillaris, et une description
encore,plus vague, accompagnée,de notes peu instructives
pour les hommes qui lisent pour, apprendre, avait mieux
étudié les poissons qu’il rapportait, et avait consulté un
homme de science sur les caractères curieux que présente
ce qu’il a indiqué dans son Catalogue des poissons du
Nil, comme Xheterobranchus bidorsalis de M. Geoffroy,
il aurait montré aux naturalistes une espèce nouvelle,
voisine du halé, caractérisée par des formes bien certaines,
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