Les viscères ressemblent beaucoup,, poitr leurs relations, Leur
proportion et leur disposition, à ceux Au pimelodtts Seboe. Toutefois
l’estomac est un peu plus petit; la vessie aérienne est plus pointue
en arrière'/eVseamuscles*latéraux sonrici très-forts ét tres-pro-
liôbcës.
Dans le aùx fooptaux
principaux par ^Bif/Æuture complète^ e tA e - manière à ce-que le
museau osseux n’ait point -de vide sur les cq^ v» mais il reste la
fen|e, mit® jeune, qui ppend la moitié inférieure „d^Tla suture des
frontaux et entame même un peu la base de l’etbmoïde. L’orbite a
en tjesstis une véritable arcade sourcilière demi-circulaire, formée
par les'trois frontaux; sôb bord inferieur'est, Gpnjmè à l’ordinaire, +
formé de filets osseux, en forme de squf-o init aïfé?, mais plojés
sous l’orbite en deini-cerclé'*êr complétant "son cadré. Lé dessous
du museau est remarquable par -1’élargissement ‘ des $les de
l ’ethmqïde et du vomer, quh forment le devant du palais, et par
la position tran?vers.e et Reculée .des palatins. L’occipital externe
n’a point de lame pour ,s’utjir à la grande vertèbre, laquelle»ne
. .touche que le milieu ,d,u crâne par une production de sa crê;e„ et
les sûrscàpulâir^s par le bord et l’angle antérieur de sesra-pophÿâes
trahsvêrses.
L’union de la proéminence interpâriêtalé së ïfàit avetèdè' deuxième
* interépineux et caêhe le premier, qui est presque réduit a'-rien.
L’apopbjse épineuse dé la grande vertèbre s’unit'sûr toute-sa
hauteur en arrière avec le.’ troisième interépineux, qui porte la
grande épine dorsajg. La cinquième vertèbre, qui porte la première
côt-e, se soude encore à la grande; il y a de plus huit ou neuf
vertèbres abdominales, dont,les dernières ne se montrent pour
telles que par l’échancrure qu’a vers le bas leur apophyse épineuse,
et vingt-quatre caudales, y compris l’éventail terminal.
Nous en avonsdes individus de neuf à dix pouces;
c’était aussi la taille de celui qu’a décrit Çommersoii.
M. d’Orbigny dit que l^spèce ^ne passe pas quinze
pouces: il l’a trouvée dans la Plata, leParana, rCçuguay,
jusqu’au 2Ô.e degré de latitude sud. Ce poisson, ajoute-t-il,
n’entre jamais dans les lacs, et paraît préférer les grandes
rivières. Il est commun à Buenos-Ayres dans toutes les
saisons, on en vend beaucoup au marché. Il se rencontre
principalement,dans les. lieux où les eaux courent peu, et
où le sol est vaseux ou sablonneux. Il vit en troupes
souvent mêlées- aux bagres blancs, nage lentement, se tient
toujours au fond, et s’y nourrit de vers et de petits insectes.
Les habitans le pêchent à la ligne, amorcée avèc de la
viande. Lorsqu’on le tire de l’eau il fait entendre des sons
rauques et cadencés.
Margrave a représenté au bas de la page pÉÉ| Sous le nom
de bagre alla species, un bagre auquel il attribue des
taches de la grandeur d’une petite monnaie (zmmmz' mis-
nici magnitudine). La .chair en est, dit-il, très-grasse; et
très-bonne. Pison, qui reproduit ce poisson, p. 6 3 , et le
nomme curvi> le regardé- comme l’un des meilleurs du
genre, et assure qu’il abonde surtout dans la rivière Saint-
François » mais lie se, laisse jamais emporter jusqu’à la
mer.
Nous avons été quelque temps incertains si nous devions
attribuer cette figure à l’espè.ee actuelle, on bien au pimé~
lo d e p a t i, décrit ci-dessus, p. i 3 iR t qui est aussi tachetéj
mais la brièveté de l’adipeuse nous fait pencher pour la
rapporter plutôt à ce pimélode tacheté, «autant que nous
trouvons aussi dans les manuscrits ae Fèuillée une figure
de ce dertiiiPf intitulé^ curiii, comme célle du pati.
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