dans son Histoire naturelle. d’Alep ( pl. ■lyjÿiWf'Vi*#), e t p a r
Giottovim^Zoophyl.;, pi.AIII « v fig ^ â r^ e t 'S )|îa .des-
cription dlreét auteur lui convient aüàsi parfaîtèmênt.
Ce poisson est porte en abondance' «un les marchés
d’Alep,. depuis le commencement de l’hiver J usqu au. com-
mencemejoJt de^Lurs ,„oji on le,,regarde comme passeTSSa
chair est ixmge.,-comme celle, du- b oe u f e t d’un goût fort
et peu agréable. Le peuple s’en nourrit faute de mieux ;
mais elle ne^passe pas pour très-saine.
Outre l’OrOnte éJLlt& eaux stagnantes-de son voisinage,
op en trouve Juissi dans un làc nommé Marasa.
On l’appelle communément simak ilaswad, cfe^àwâirel
le poisson noir; mais son nonf propreÿ selon 'Alexandre
Russel j -serait silp&r, ce qui rappellerait- évidemment le
silurus des; anciens.
1 1 Le HARAIOUaH rALAGU®.-
( Clürias nragur, nob. • Macr&plérbhdtits1 ràagùrj Bûcban.)"
Ifautte éspeçC^à peu pres s é e „les mêmesnombres, et
lès mêmes contours à Farrmre du.cra.ne,
a les plus coj£pe.xe,
sorte que sa largeqr, au milieu, est des cinq septièmes de, §4
longueur. La surface en est presque eütièrdfeent lissef et l’on ne
peut sentir mêïnelivêcîe doigt la crénelure de ses, épines pectorales,
quoiqu’on la découvre en les dépouillant, *
fi." Wj X. 62.”
Ses teintes, paraissent avoir été moins sombres que dans
lé précédent.
1. L’une de'ces f i ^ r e k d a n s l ’Èücycïbp. méthod., ichthyol., fig. 247^
pour représenter le harrnouth.
Kous en avons des* échantillons de neuf et dix pouces,
envoyés du Bengale en 1826 par M. Duvaucel, et du
Malabar, en i 827, par M. Dussumier.
C’est cétte espèce■ que .représente$£ et fort exactement,
la figure 4 5 , pl. XXVI, de "M. Buchanan, intitulée ma-
croptevojiotus mag-ur^ quoiqué dans le texte, pag. 14^j
il ne donne pour nombres, que
D. 60j A. jflfijPC
mais dans cés nâgèoirés - épaisses, comme il le dit lui-
mêméi, on ,ne compte pas toujours bien exactement.
Selon êèt auteur , le dos est oKvâtre; le ventre d’un jaune sale,
et les nageoires ont un -bord rougeâtre. -
Ce poisson vit dans leg étangs et les fossés, et lorsque
l’eau voient à ^y-imanquer, on le prend en fouillant dans la
va$ÿj où il s’enfonce.
Les Européens en font peu ou point d’usage à cause de
sa laideur ; mais les indigènes léiregardent comme un bon
restaurant, et en emploient le bouillon contre les douleurs
d’entrailles. Il est pïobablequ© ces qualitésappartièndraient
aussi à la première espèéey quç; je soupçonne Buchanan
d’avoir confondue avec celle -Cîj car elle est tout aussi
commune au Bengale, 'e t cependant il n’en parle pas :
si taille ést d’un pied à dix-huit pouces:.
L e Haemouth oe Dussumier.
(Clarias Dussumieri, nôb.)
Une troisième espèce, rapportée de la côte de Malabar
par MM. Belanger et Dussumier,-et de Pondichéry par
M. Leschenault,