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ventrales d^yingt; au bout de en a trois arrondies :
on en voit trois impaires en avant de l'adipeuse. s ,
Notre individu, de Surinam, provenu du Cabinet du
Stadhoudeï^ paraît d’un fauve uniforme, et a les nageoires
blanches et transparente^
Celui de Monté-Vidé©, dont les épines sont un peu
moins longues à proportion, mais qui d’ailleurs ressemble
au premier en toutes choses ,
est bran-rougeâtre avec quelques nuages noirâtres suf le dos,
verdâtre sur les flancs, et rougeâtresous le ventre. La tête est plus
colorée que le;dos. Sadorsaleestrougeâlre, bordée d’ulfe large
bande noire; il y a des traces.dje points noirâtres sur les derniers
rayons. La caudale a quatre bandes verticales noires; ét une tache
noire trian gulaire très-prononeée sur la basedes rayons mitoyens;
il y a une large bande noire longue sur l’analedont le fond est
jaunâtre et pointillé de noirâtre. On yoit aussi du noirâtre sur une
partie des pectorales et un point noir sur l’adjp<?use. Les. ventiles
sont jaunes.
Nos échantillons nont que deux pouces et demi à trjois
pouces. ]NTpus en avons fait donner une bonne »figura 4aûs
l’Atlas içhthyqlQjgiqué de M-. d’Orbiguy, ph V,;< Sg. 1*
D’après les longues recherches que nous avonsfaijtes
pour retrouver le corydoras de M. de 'Lacépède, nous
nous sommes convaincus que'éfest l’individu sans tâdhes
dont nous venons dé parler, qui a été l’objet de son article
sur lë genre corydoras j mais il est difficile d’expliquer comment
il a vu un rayon au bor.d .postérieur de l’adipeuse, et
en même temps comment il n’a pas aperçu les barbillons.
Ces illusions cependant n’ont *pas tété impossibles, s’il a
décrit son poisson sans le sortir du bocal»
Voici ce. que l’on peut. extraire de la .description assez
CH AP. x r i. CALLICIITHES. 239
abrégée que M. de Lacépède donne de son Corydoras
Geoffroy, t. V, p. i 45 et 146.
l ia la tête couverte dep^èces làrges' et dures, deux rangs de lames
larges et hexagones dé chaque côté du corps et de la xjueue, la
bouche à l’extrémité du. museau; point de barbillons; deux nageoires
dorsales, dont le.premier rayon extrêmement petit et le
-Tr;§g!Çpq<| épineux et dentelé ÆUn côté;, et dont la seconde a deux
rayons séparés par une membrane, assez longue ; l’épine pectorale
hérissée de très-petites pointes, une grande lame au-dessus de
Ithaque pectorale.
D. 2/3 4- 2; A. T; €.; 14; P. 1/10; y. b
Il ne parie, d’ailleurs, ni de.sa couleur ni de sa grandeur,
et dit seulement qu’il venait de la collection du Stadhouder.
M. de Lacépède n’a jamais mis 4 ’étiquette, ni de renvoi
aux. objets du Cabinet qu’il a. décrits dans ses ouvrages,
et l’cm ne saurait croire combien cette- négligence nous
a donné de peine pour retrouver ses poissons, d’autant
plus que fort souvent elle règne dans ses descriptions
elles-mêmes. ;
. Le C a l l ic i i t h e b a r b u .
Callichthys hafbatus, nob., èt Quoy et Gaim.)
Voici un, callichthe qui se distingue éminemment de
tous les autres par son museau pointu et par les poils roides
et clair-semés qui garnissent ses joues,,et dans lequel ce-
penfant ôn ne peut .méconnaître tous les caractères du
geïire.-
Sa hauteur en avant de la dorsale est du cinquième de la longueur
totale, et l’épaisseur y est d’un tiers plus courte. Sa tête, jusqu’à
l’ouïe, prend près du quart de la longueur. Sa hauteur à la nuque
est d’un quart, et»Ion épaisseur d’un cinquième moindre que la
hauteur. Lalîgne de son profil descend avec une convexité légère