» lui donne la chaife ; les habitans en mangent, mais il n’elt pas
bien gras ( d ) a.
La reflèmblance du a i de cet émérillon du P. du Tertre (e) ,
avec le cri de notre creflèrelle eft encore un autre indice du
voilinage de ces efpèces; & il me paraît qu’on peut conclure
allez pofitivement que tous ces oilèaux donnés par les Naturaliftes,
fous les noms d’émérillon d'Europe, émérillon de la Caroline ou
de Cayenne; & émérillon de Saint-Domingue ou des Antilles,
ne font qu’une variété dans i’elpèce de la crelferelte à laquelle
on pourrait donner le nom de gry gry pour la diftinguer de la
creflèrelle commune.
(d ) Hift. nat des Antilles, par le P. du Tertre, tome I I , pages & 2 $ 4 .
(e) Nota. L e cri de la creflèrelle è ft p ii p i i , ce qui approche beaucoup de gry gry,
qui eft le nom qu’on donne aux Antilles à cet oilèau à caufe de ion a i .