CHEMINS DE F ER
La principale richesse actuelle du Natal consiste
dans ses chemins de fer qui couvrent maintenant une
longueur de 402 milles et demi. Les principales lignes
sont : la ligne de Durban à Verulam, celle de Durban à
Isipingo avec prolongement en préparation jusqu à
Umzinto. Ces deux lignes desservent des plantations
de sucre. La ligne principale de Durban à Johannesburg
qui passe par Pietermaritzburg, Ladysmith
et entre dans la République d’Orange à Yan Ree-
nens Pass, dont la longueur est d’environ 307 milles, et
enfin une-ligne qui part de Ladysmith et va à Cbarles-
Town pour le service des mines de charbon. La ligne
du Transvaal a été ouverte à l’exploitation en 1895 ;
jusqu’à cette date les chemins de fer n ’avaient pu
donner des résultats satisfaisants. Mais la communication
avec Johannesburg a imprimé une impulsion
vigoureuse aux chemins de fer dont les revenus ont
sauté de £ 526.494 à £ 1.136.214.
RECETTES ET DÉPENSES
R e c e t t e s .
1895 1896
M a rch a n d is e s...................... £ 3 6 6 .3 1 3 £ 8 9 6 .9 5 9
Voyageurs...................................® 135.335 )) 213.343
P e tits c o l i s ............................. » 15.347 » 16.674
Divers 9 .4 9 7 » 9.236
Les dépenses se sont élevées en 1895 à £ 278.756 et
en 1896 à £ 421.989. Le capital consacré aux chemins
de fer du Natal est de £ 6.236.535. L’intérêt des emprunts
ayant .été fixé à 4 p. 100, la recette de 1896
après avoir payé entièrement l’intérêt a laissé un surplus
disponible de £ 464.762. Le nombre des voyageurs
et le tonnage des marchandises transportées
dans les quatre dernières années est montré dans le
tableau suivant :
VOYAGEURS MARCHANDISES
1 .0 3 1 .8 9 8 304.582 tonnes.
1 .0 5 7 .1 3 6 336.535 —
1 .1 3 4 .0 0 2 393.379 —
1.3 2 3 .2 5 9 628.799 —
189 3 ..............................
189 4 ..............................
. 1895..............................
1898. . . ...................
PORTS DU N A T A L
La préoccupation constante de la colonie du Natal
et de la ville de Durban a été et est encore le maintien
de la profondeur du port de Durban, de façon à permettre
aux navires de pouvoir entrer. A cet effet, une
somme considérable a été dépensée pour les travaux
du port, somme que l’on peut évaluer à plus de
30.000.000 de francs et qui s’augmente tous les. ans
par les perpétuels travaux de draguage que l’on est
obligé de faire exécuter. En 1896, une drague coûtant
environ 1.000.000 de francs a été installée à Durban.
Le port de Durban est commandé par un phare très
puissant et l’entrée du port est ménagée par deux
jetées dont une pénètre à une distance d’environ
600 mètres. Les difficultés qne les ingénieurs ont toujours
eues pour maintenir la profondeur ont été très
grandes. Mais il faut espérer que les perfectionnements
apportés aux machines permettront d’entretenir le
port de façon à laisser entrer tous les navires, ce qu’ils
ne peuvent pas toujours faire. Du reste la plupart
des navires de l’Union et de la Bucknall qui visitent
régulièrement le port de Durban sont construits de
manière à avoir un très faible tirant d’eau. La hauteur