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 MARCHANDISES 
 de  1 ”   de  2 e  ordiclasse  
 classe  naires 
 Chemins  de  fe r  du  Cap    ......................................  2a34  2d  4 4 3 
 —  de  l’É ta t  d’O r a n g e ....................   2  34  2  1 3 
 du  Natal............................. ...   3 04  3  04 1  94 
 —  p o r tu g a is ..    ......................................   4 07  3  53 2  44 
 Chemins  de  fer ( depuis  la  frontière  du  Cap • • • 7   7  7 7  7  7 
 h o lla n d a is ..  B   du Natal.  . .   5  6   _  3  82  3  26 
 V  p a r  Delagoa Bay..................   4  27  3 69  2  54 
 En  calculant  sur  ce  tarif,  une  tonne  de  marchandises  
 ordinaires,  telles  que  ciment,  poutres, madriers,  
 tuiles,  etc.,  coûte,  pour  être rendue  à  Johannesburg  : 
 Depuis  P o rt-É lisab e tli    ...  £ 5   5 s|> 
 s-;:»*  E a st  London  ou  Durban ................................    » 4   -18  4" 
 ;  Lorcnzo  M a rq u e s       .  .  .  ,  »  4  3  4 
 Pour  donner une  idée  encore plus  nette  de  l ’exagération  
 du  tarif  des  chemins  de  fer  néerlandais,  les  
 marchandises sont transportées sur la ligne de Delagoa  
 Bay  à  Prétoria  à  raison  de  2sh54d  par  tonne  et  par  
 mille sur les 52 milles qui  forment le tronçon en  territoire  
 transvaalien,  tandis  que,  sur le  restant du  trajet,  
 les mêmes marchandises paient  à  la  compagnie  néerlandaise  
 7,h 7d.  Cette  différence  de  tarif  est  encore  
 plus  sensible  dans  le  transport  du  charbon  qui  coûte  
 au  chemin  de  fer  du  Cap  1  denier  par  mille  et  par  
 tonne,  au  chemin  de  fer  d’Orange  l sU2d,  au  chemin  
 de  fer  du  Natal  l sll2d,  tandis  qu’il  paie  3  deniers par  
 tonne  et  par  mille  sur  les  chemins  de  fer  du  Rand.  
 Il n ’est pas surprenant  qu’avec  des  tarifs aussi  élevés,  
 ces différentes compagnies de  chemins de fer réalisent 
 des  bénéfices  considérables.  Ceux-ci  se  sont  élevés,  
 en  1895,  à  : 
 Bénéfice p a r mille  sur  la  ligne  du  Cap  . ' .   .  .  .  £ 1 . 5 0 4 .1 4 s 
     —  du N a ta l.  . . .   »  1 .3 1 2 .1 9   » 
     de la compagnie  hollandaise.  »  3 .2 9 1 .  » 
 alors  que  les  dépenses  ont  été  en  proportion  de  
 fi 708.7sh. l l d,  £ 695.3sb. ld,  et  £  1.418.17sh.10d. 
 De  ces  différents  renseignements,  on  peut  conclure  
 de  suite  que  le  tarif des  chemins  de fer  du Transvaal  
 est  deux  fois  plus  élevé  que  ceux  des  autres  compagnies  
 et  que  ses  bénéfices  sont  également  deux  fois 
 plus  considérables. 
 La  cherté  des  transports  et  les  tarifs,  de  douane  
 élevés  du  Transvaal  sont  les  deux  causes  principales  
 de  la  cherté  excessive  de  hi vie  à  Johannesburg  et  
 en général dans le TransvaalX. 
 BANQUE S 
 Les  banques  au  Transvaal  sont  presque  toutes  les  
 mêmes que  celles  de  la  colonie  du  Cap.  Les  principales  
 sont  :  la  Standard Bank of  South Africa,  la Bank  
 of Àfrica,  1’African  Banking  Corporation,  la  Stellenbosch  
 District Bank, la Natal Bank,  la Banque Néerland 
 a i s e ,   la  Banque  Française  de  l’Afrique  du  Sud,  la  
 Robinson  Bank,  et,  enfin,  la Banque  Nationale  de  la  
 République  S u d -Africaine,,qui  fut  établie  en  1891  par 
 une concession accordée à MM. Labouchère, Ojens etc», 
 d’Amsterdam,  et  M.  Wilhelm  Knappe,  de  Berlin.  Le  
 capital  de cette banque  est de fi 4.002.000,  dont la première  
 émission  fut  de fi 1.002.000.  Le  gouvernemen  
 possède  100.000  actions  de  cette  banque.  Le  conseil