au plus offrant sur une mise à prix de 10sb par acre
excepté dans des cas spéciaux où la qualité du terrain
permet de demander un prix plus élevé. Les terrains
sont vendus suivant certaines réserves et servitudes en
faveur du gouvernement. Les demandes doivent être
faites au gouverneur général et accompagnées d’un
dépôt devant couvrir le prix. Le terrain doit être
visité et inspecté un mois avant la vente publique;
Une vingtième part du montant du prix doit être payée
au moment de l’achat, et dans l ’espace de six mois
l’acheteur peut entrer en possession du terrain. Pas
moins de 1/ 10° du prix doit être payé dans l ’espace
de deux ans et pendant ce temps on aura dû consacrer
£ 200 pour l’amélioration de ce terrain. Lorsque l’acheteur
a rempli toutes les conditions pour dix ans’ il est
mis en droit, en payant toptë la somme dont il est
redevable, d’être libéré de l’observation des autres
conditions à la fin de chaque année. Le titre de
propriétaire lui est donné lorsqu’il a satisfait à toutes
les charges. Les possesseurs de terrain ne peuvent
pas employer sur leurs propriétés d’autres indigènes
que ceux qui y sont déjà fixés, sans que l’autorisation
ne leur en soit donnéë par le ministre des terrains
et des travaux.
I NDUSTRI ES DU SUCRE
Il y a déjà plus de quarante ans que lés .premières
cultures de canne à sucre furent introduites dans, la
colonie du Natal, et les premiers planteurs furent des
Mauriciens d’originë française.
La production du sucre a atteint dans le Natal son
point culminant en 1880 ou la récolte est montée au
chiffre de 215.195 tonnes. Depuis 1880, la décroissance
de la production du sucre n ’est qu’apparente,
car maintenant il est consommé en grande quantité
dans le pays. On estime qu’il y a maintenant dans le
pays 33.000 acres de terrain en culture produisant
1‘, 1/4 à 2 tonnes et que le capital investi dans les sucreries
du Natal est d’environ £ 1.000.000. Presque
toutes les sucreries possèdent également des distilleries
de rhum. Les plantations de sucre les plus importantes
sont situées le long de la côte du Natal, de
chaque côté de Durban et sont reliées entre elles et
la ville par deux lignes de chemins de fer. Les travaux
de plantation de sucre se font par des coolies importés
de l ’Inde suivant les conditions établies par le gouvernement.
Les Hindous qui sont environ au nombre de
40 à 50.000 au Natal sont divisés en deux classes : les
engagés et les Hindous libres. Le prix d’engagement
pour une période de cinq années est à peu près le
suivant : pendant la première année, par mois,
gage 10sh, nourriture 8sh, divers suppléments 10sb,
total 28sh. Après la première année les gages mensuels
augmentent de l sl1 par mois. Les gages des femmes
varient de 5sh à 7sh ; le logement doit être aussi donné
suivant les règlements du gouvernement. Les Hindous
libres qui n ’ont pas contracté d’engagement aux Indes
reçoivent de 15 à 20sb par mois ce qui avec la nourriture,
etc., leur fait environ 30sh mensuellement
La question des Hindous est aussi importante pour
le Natal que pour la côte de Mozambique. Le nombre
des Hindous immigrants augmente chaque année de
5 à 6.000 individus. Ils arrivent avec leurs femmes
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