qualités différentes, mais la production en a récemment
diminué. La cire d’abeilles qui est la cire la plus
réputée du monde s’exporte à Marseille et produit
environ 200 tonnes par an. Le prix de vente est
d’environ 3 francs à 3fr,50 le kilogramme. L’ivoire
qui est produit pour environ 2 millions dans la presque
totalité va à Londres et une partie est exportée aux
Indes anglaises.
La colonie du Mozambique est à peu près le seul
pays où l’on rencontre encore des troupeaux considérables
d’éléphants.
De Quilimane on exporte en assez forte quantité du
riz ainsi que diverses autres graines, telles que millet,
maïs, haricots rouges, etc. Ces articles sont destinés
principalement à Lorenzo Marques et au Natal.
Manière de traiter. — Le commerce se fait uniquement
par voie d’échange avec les indigènes et
surtout par l’intermédiaire des innombrables Indiens
qui, quoique ayant augmenté le commence général
sont une importation dangereuse pour le pays, par
suite de la concurrence impossible à soutenir qu’ils
font au commerce européen. Les maisons d’importation
sont presque toujours obligées de passer par
l’intermédiaire des Indiens qui sont en relations
étroites et directes avec tous les indigènes de la
eôte. On leur fait en général trois mois de crédit
contre marchandises. Ils s’engagent par des reçus en
duplicata sans intérêts. Les maisons allemandes font
maintenant six mois de crédit. Les factures sont faites
payables en réis, ce qui amène toujours des complications
par suite du taux du change. Ils payent aussi
en produits du sol tels qu’arrachides et copras qu’ils