R e s t a u r a n t s . — Celui du Rand Club, supérieurement
tenu et administré par M. Héritier, mais il faut
faire partie du club pour y aller, et la cotisation est de
£ 100. Tous les jours on y sert trois ou quatre cents
déjeuners à la française, et ce à très bon marché.
C’est le seul endroit de Johannesburg où l’on puisse
manger de la bonne cuisine ; le Continental Restaurant,
récemment ouvert.
Clubs. — Le principal est le Rand Club, où se réunissent
tous les messieurs de Johannesburg occupant
une situation, soit dans les mines, soit dans les affaires,
Le club est très prospère et compte environ
2.000 membres. Le nombre des nouveaux élus tend
à diminuer, par suite de deux partis qui gouvernent
le club : le parti anglais et le parti allemand qui protège
plutôt les idées boers. Des rivalités se présentent
à l’élection de chaque nouveau membre, et rarement
la majorité requise pour être reçu est atteinte.
Pour les étrangers qui veulent faire un court
séjour à Johannesburg, il est très agréable de se faire
admettre pour un mois au club. La cotisation, est de
•2 guinées, et il faut se faire présenter par deux
parrains, membres du club.
Le club est très bien organisé et ne le cède en rien
aux cercles anglais. Bonne cuisine,bars anglais et américain,
nombreuses salles de lecture, de billard, bibliothèque,
etc.
Les autres clubs de la ville sont : le Turf Club,
le Wanderer’s Club, consacrés aux sports, et de nombreux
clubs de foot bail. Un nouveau club vient de se
former sous le nom de City Club.
V o i t u r e s . — Les voitures sont bon marché : à la
course l sh par personne, à l ’heure elles coûtent
7sh,6d (9fr,60). La course comprend un rayon de 3 milles
; le mille en plus est tarifié l sh.
La nuit, le tarif est augmenté de moitié.
Les landaus ou les charrettes légères sont au même
prix. Les dernières vont plus vite mais, on y est excessivement
secoué.
Les landaus pour faire une promenade sont hors de
prix. On demande facilement 50 francs pour une promenade
de 1 heure à 4 heures.
J i n r i n c s h a i r s . — On appelle ainsi de petites voitures
légères fabriquées à Durban et ressemblent aux
pousse-pousse de l’exposition. Elles sont traînées par
d’agiles nègres, qui courent facilement vingt minutes
sans s’arrêter. On n ’y est pas très bien, mais on est
moins secoué que dans les voitures de place.
T r a m w a y s . — La compagnie de tramways de
Johannesburg, qui a le monopole du gouvernement, a
installé de nombreuses voies qui sillonnent la ville en
tous sens. Les places sont à 3 pence par fraction de
parcours ; pour l s" on peut traverser la ville de bout
en bout. Le soir le prix des places est doublé.
D ilig e n c e s . — Il n ’y en a plus maintenant au
départ de Johannesburg, depuis que le chemin de fer
relie cette ville à toutes les directions. Le départ
de la diligence pour le Transvaal a lieu maintenant de
Prétoria.
É g l i s e s . — Il y a naturellement beaucoup d’églises
protestantes, tant pour les Boers que pour les Anglais.
Les catholiques peuvent entendre la messe à la chapelle
des soeurs françaises qui ont une école fréquentée
par 300 enfants.