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 chacun  environ  400  tonneaux. 
 ARTICLES  d ’im p o r t a t io n 
 Les principaux  articles  d’importation  sur  la  côte  de  
 Mozambique  sont  :  les  cotonnades  anglaises  et  principalement  
 celles  de  Bombay,  les  tissus  imprimés  et  
 tissés,  les  guinées  qui  sont faites  en Angleterre  et  se  
 vendent  en  grande  quantité,  les  mouchoirs  suisses  
 et  de  Manchester,  couvertures  de  laine  et  de  coton  
 d’origine  anglaise,  les  andrinoples  croisées,  les  indiennes  
 couleurs  claires.  Du  fil  de  laiton,  qui  s’im-  
 porte  en  grande  quantité,  est  vendu  aux  nègres  qui  
 s’en  font  des  bracelets  aux pieds,  de  la  verroterie  de  
 Yehise,  des  pioches,  des  matériaux  de  construction,  
 des  planches  et  des madriers,  du  ciment  Portland,  dé  
 la  chaux  vive  et éteinte,  de  la mosaïque,  de  la  quincaillerie  
 en  général.  Fer marchand,  goudron,  étoupe,  
 cordages,  toile  à  voile,  chaînes,  ancres,  etc.  Yins  et  
 spiritueux,  farine,  maïs,  pétrole,  conserves  alimentaires, 
   bimbeloterie,  etc.,  etc.  Provenance  de  la  plupart  
 de  ces  articles  :  en  majorité  anglaise  pour  les  
 tissus,  et  de  Marseille  ét' Hambourg  pour  les  autres  
 articles. 
 ARTICLES  D’EXPORTATION 
 Les  provenances  de  la  côte  de  Mozambique  sont  
 principalement  :  l’arachide  décortiquée  qui  est  employée  
 en  quantité  dans  les  fabriques  de  savon  et  de  
 bougies,  dont  la  production  annuelle  atteint  15  à 
 20.000  tonnes  qui  vont  pour  les  7/10®  à  Marseille.  
 Elle  s’expédie dans des sacs  français  de 70 ou  80 kilogrammes. 
   Le  prix  de  vente  est  d’environ  25  francs  
 les  100  kilogrammes  rendus  à  Marseille.  L’arachide  
 est  cultivée  surtout  dans  les  pays  compris  entre  
 Mozambique  et  Quilimane,  elle  demande  un  terrain  
 très  léger  et  fertile,  elle  pousse  avec  abondance  et  
 demande  peu  de  soins.  Cependant  les  porcs  en  
 sont  très  friands  et  pour  empêcher  que  les  récoltes  
 ne  soient  mangées  sur  pied,  les  nègres  sont  obligés  
 d’entourer  les  champs  de  broussailles.  Le  temps  de  
 culture  et  de  récolte  est  d’environ  quatre  mois.  Le  
 point  d’exportation  le  plus  important  de  l’arachide  
 est  Quilimane  et  les  expéditions  se  font  de  juin  à  
 décembre.  Le  fret  de  Quilimane  à  Marseille  est  de  
 50sh  par  to n n e ,  par  navire  affrété  environ  35  à  
 45  francs  les  1.000  kilogrammes.  Le  copra  est  un  
 article  également  important.  La  production  annuelle  
 est  d’environ  2.000  tonnes  qui  sont  expédiées  en  
 totalité  à  Marseille  en  sacs  de  45  kilogrammes.  
 Maintenant  le  prix  de  vente  est  d’environ  30  francs  
 les  1.000  kilogrammes.  Le  temps  de  culture  du  
 copra  est  d’environ  six  mois,  mais  ces  plantations  
 demandent  plus  de  soin  que  celles  d’arachides  et  
 elles  sont  en général  dirigées  et  faites  par  des  Européens. 
  Une des plus grandes propriétés du Mozambique  
 est située  à  quatre  heures  environ  de  Quilimane,  elle  
 s’appelle  Maindô  et  possède  65.000  cocotiers  plantés  
 en  quinconce.  La  sésame  employée  pour  faire  l ’huile  
 d’olive  a une  production  de  4  à  5.000  tonnes  par  an.  
 Le  prix  de  vente  est  de  25  à  27  francs  à Marseille.  
 Elle  est  récoltée  par  les  noirs.  La  gomme  copal  naturelle  
 s’exporte  en  petite  quantité.  On  produit  une  
 assez  forte  quantité  de  caoutchouc  de  deux  ou  trois