ment; 3° à donner un dividende de 6 p. 100 sur
11.000 actions, et de 4 p. 100 sur 3.000 actions.
Tous ces prélèvements une fois faits, et tous les
intérêts pavés, il est resté un bénéfice réalisé de
£ 867.489 sur lequel, d’après les conventions faites
avec l ’État, 85p. 100 iront au gouvernement et 5 p. 100
aux fonctionnaires de la compagnie. Il reste donc
une nouvelle somme de £ 90.000, qui servira à donner
un dividende supplémentaire aux actionnaires. On
voit donc la position magnifique du gouvernement,
qui, à part un intérêt rémunérateur sur les actions
qu il possède, reçoit, pour l’année 1896, une somme
supérieure à £ 750.000. Si le gouvernement ne met
pas actuellement à profit le droit qu’il a d’exproprier
la compagnie de Chemins de fer, et comme ce droit est
basé sur l’importance des bénéfices et que ceux-ci
augmentent d’année en annéé, il aura, par la suite,
à payer des sommes énormes pour pouvoir exproprier
la compagnie.
EXAGÉRATION DES TARIFS DE CHEMINS DE FER
EN AFRIQUE DU SUD
La plus juste des réformes demandées depuis si
longtemps par les mines de Johannesburg est sans
contredit celle qui a trait à l’abaissement des tarifs
de chemins de fer. Il est certainement admissible
qu’une compagnie de chemins de fer, ayant risqué
des capitaux considérables sans connaître d’avancé
les résultats de son exploitation, demande un bénéfice
très rémunérateur ; mais il n ’est cependant pas juste,
comme c’est le cas au Transvaal, que toutes les compagnies
de la colonie du Cap, du Natal, et la compa