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 dont  une  partie  s’est reportée  sur l’Orange pour  
 se livrer à la  culture.  Il est donc certain que la population  
 a  augmenté  d’une  manière  sensible  depuis  le  
 dernier  recensement. 
 BUDGET   ET  REVENU 
 L’Etat  libre  d’Orange  offre  cette  particularité,  qu’il  
 n ’a pas de dette  publique.  Des  conventions heureuses  
 passées  par  lui  avec  les  pays  limitrophes  lui  ont  
 assuré,  dans  les chemins  de  fer  et  dans  les  recettes  
 des  douanes,  une  large part  des  bénéfices,  ce  qui  lui  
 permet d’équilibrer  son  budget  avec,  chaque  année,  
 une  plus-value  de  plus  en  plus  importante.  Les  
 revenus  et les  dépenses ont  été  les suivants : 
 REVENUS DEPENSES 
 1883.................. .  .  .  .  .  £ 2 0 2 .2 7 0 £ 1 8 3 .5 4 8 
 1890.................. ...............   »  272.037 il  204.803 
 1891.................. ; . . . . .   '»  376.586 »  303.679 
 1892.................. ...............   »  383.955 »  407.610 
 1893. .  .  SB  .  »  399.490 »  468.513 
 1894.................. . ' . . . .   »  383.553 jj  »  411.522 
 1895.................. »  417.031 
 1 8 9 6 . . . . . . »  430.737 
 Ce  petit  tableau montre  un  déficit  apparent  dans  
 l ’année 1895; mais,  dans les revenus,  ne  sont pas  compris  
 les bénéfices  retirés  des  conventions de  chemins  
 de fer, bénéfices qui ne sont payés que tous les sept ans.  
 II. résulte de  ces  conventions  que  fin  1897,  il  sera  dû  
 à l ’État libre d’Orange  une somme d’environ  £ 800.000  
 payables par les  chemins de  fer de  la  colonie  du  Cap. 
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 Dressée  par  M-  G.  Aubert.  
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