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voitures circulent et l’on se croirait volontiers dans
une ville de l ’Inde à cause des nombreux Malais que
l’on rencontre partout. Les fruits tropicaux y poussent
avec une merveilleuse facilité ; on y trouve des
mangues, des ananas, des bananes, des grenades,
des goyaves, des abacas et d’autres fruits qu’on ne
cultive en général que dans les Açores ou dans les
Antilles.
Le commerce local de Durban est relativement peu
important, à part de fortes maisons qui ont leurs
maisons mères à Port-Élisabeth ou à Cape-Town. On
peut cependant compter de nombreuses bonnes maisons
faisant le détail. Le commerce principal de la ville est
surtout le transit des marchandises allant du Natal à
Johannesburg. Cependant, Durban compte un certain
nombre de fabriques, entre autres une fabrique de
billards, une fabrique d’amidon, vingt fabriques d’eau
gazeuse, dix fabriques de confitures que l’on fait très
bien dans le pays, plusieurs distilleries de rhum, etc.
Les environs de Durban sont très jolis et suivant
les usages britanniques sont habités par les commerçants
de la ville. Le côté le plus élégant est la Berea
qui occupe à l’ouest les pentes d’une petite colline;
il y a là un jardin botanique magnifique qui contient
tous les spécimens des plantes et produits tropicaux.
COMMERCE DU N A T A L EN 1 8 9 6
Le commerce du Natal en 1896 a été particulièrement
brillant. Gela tient surtout .à l’augmentation
importante des importations destinées au Transvaal;
celles-ci, depuis, que le chemin de fer de Durban à