
 
        
         
		Maisons  portugaises.  —  Oswald  Hoffmann  ;  Pereira  
 Dulio y  Cia ;  Correa  y Carvalho. 
 ANGOCHE 
 Autrefois ville importante et résidence royale, a perdu  
 la  presque  totalité de  son  commerce  et  on  ne  compte  
 plus  guère  maintenant  que  les  maisons  Philippi  et  
 Fabre  y  ayant  conservé  des  comptoirs.  C’est  cependant  
 par  cette  ville  que  se  fait un  commerce  considérable  
 d’ivoire,  de  poudre  d’or  et  de  soie,  commerce  
 exercé  en  contrebande  par  les Maures  sur  la  côte  de  
 Zanzibar. 
 MOZAMBIQUE 
 Maisons françaises. — A. Fabre et Fils ; Mantes frères,  
 de Régis  et Borelli;  J.  Kammermann  et  Cie. 
 Maisons étrangères. — Wilhelm Philippi, allemande ;  
 De  Oost  Afrikaansche  C°,  hollandaise  ;  Mendonza  et  
 Silva,  portugaise  ;  Luccio  Velloso,  portugaise. 
 Le  commerce  de Mozambique n ’a cessé  de décroître  
 d'année  en  année.  Pour  en  donner une  idée,  le  commerce  
 d’importation  qui montait en  1891  à  £  239.000,  
 est  tombé  à  peine  à  £  100.000  en  1896.  De  même  
 le  commerce  d’exportation  a  suivi  la  même  marche  
 rapide de décroissance. En 1888,  il atteignait £ 228.000,  
 et suivit alors  une marche  décroissante jusqu’en  1895  
 où il tomba  à moins  de  £ 50.000. Alarmées  de  cet état  
 de choses  les  principales maisons de Mozambique présentèrent  
 au gouvernement portugais une  demande de  
 réduction  sur  les  droits  importants  imposés  sur  les  
 cotonnades,  principal objet de  consommation. Au lieu  
 de  satisfaire à  cette  demande,  on  augmenta  immédia- 
 34