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d’une façon définitive le rétablissement des relations
cordiales entre les Boers et les Anglais, une stabilité
relative des mines d’or, et Johannesburg reprendra
sans aucun doute le chemin ascensionnel qu’elle a
brillamment commencé. En attendant, la ville a été
conçue de manière à permettre un agrandissement
indéfini. Les rues sont larges et souvent interminables
; il y a actuellement plus de 80 milles, soit
130 kilomètres de rues; des quartiers nouveaux se
sont formés à tous les coins de Johannesburg, on
les désigne sous le nom de suburbs ; ainsi Fordsburg
et Braamfontein, à l’ouest, habités principalement par
les classes pauvres et les commerçants indiens,
Jeppe’s-Town, centre des employés de commerce et
des ouvriers, et enfin Bertram’s-Town et Doorfontein,
où toute la classe aisée a établi sa demeure. Dans ce
dernier suburb, se trouve l ’hôpital de la ville, construit
sur une colline, « Hospital Hill » et entouré d’un
assez grand parc, curiosité rare dans le pays.
Les environs de Johannesburg ne sont pas bien brillants.
Booyssens, à 4 kilomètres environ, est un
village assez pittoresque ; et Aukland Park, à 2 kilomètres,
réalise le but des promenades dominicales.
On y voit même un petit étang façonné en forme de
rivière, sur laquelle on a jeté un pont rustique. C’est,
malgré tout, le seul coin frais et ombragé du pays, et
■on trouve d’autant plus de plaisir à y aller, que le
propriétaire de ce Pré Catelan miniature est un Français,
établi là depuis longtemps avec toute sa famille.
Johannesburg est une ville essentiellement commerçante
; on n ’y trouve aucun rentier ; chacun est là pour
faire son affaire, et vite. Il y a donc peu de recherche