ciale, très intéressante à étudier et qui pourra être
consultée avec fruit par le gouvernement français
pour ses colonies. Le colon désireux de s’établir au
Mozambique, peut obtenir, à très peu de frais, des concessions
importantes de territoires considérables sous
le nom de prazos. Les petites concessions, jusqu’à
1.000 hectares, s’obtiennent facilement aux conditions
suivantes : le colon paye au gouvernement lOréis par
hectare et par an. Par contre, il est obligé de mettre
en exploitation un tiers de la concession dans l’espace
de cinq années. Une fois qu’il a rempli la première
partie de son engagement, il peut racheter cette concession
au gouvernement et devient propriétaire du sol
moyennant vingt fois le prix de la rente.; c’est-à-dire,
qu’un colon voulant acquérir une propriété de 1.000
hectares, paiera au gouvernement une somme de
200.000 réis, soit environ 1.200 francs. Ces petites concessions
sont prises sur le territoire appartenant au
gouvernement et aussi sur des prazos particuliers.
PR A Z OS
LEUR ORGANISATION, LEUR ÉTAT ACTUEL, LEUR AVENIR
Les prazos sont de vastes territoires que le gouvernement
afferme à des particuliers ou à des sociétés
agricoles ou commerciales pour une période de vingt-
cinq ans. La rente à payer annuellement est mise aux
enchères et l’on prend comme base la moitié du rendement
que produit l ’impôt perçu par le gouvernement
sur les noirs ; cet impôt est de 840 réis par nègre
valide, homme ou femme. On appelle arendatairè le
colon qui reçoit la concession d’un prazo. L’arenda