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 leur  capital.  Ainsi,  la  Randfontein  donnait  l’année  
 dernière  un  bonus  de  400.000  actions  de  Porges  
 Randfontein  dans  le  but  de  faire  monter  son  propre  
 cours.  On  se  rappelle  les  dividendes  considérables  
 donnés  par  l’Anglo-French  Exploration G0,  dividendes  
 qui  n ’ont  jamais  pu  être  renouvelés.  On  peut  citer  
 aussi  le  cas  de  la  Buffelsdoorn  Estate  qui  donna  en  
 1895,  un  dividende  de  £  400.000,  et  qui,  depuis  1896,  
 s’est endettée  de plus  de  400.000  livres. Mais  le cas  le  
 plus  suggestif de  la manière  de  procéder  des  grandes  
 compagnies  de Trust  est  sans  aucun  doute  celui  de  la  
 Consolidated  Goldfields  qui  donnait,  dans  l’année  du  
 30  juin  1895  au  30  juin  1896,  un  dividende  de  plus  
 de 25 millions de francs,  reportait à nouveau  un  solde  
 disponible de  £  1.203.000,  soit  plus  de 30 millions  de  
 francs,  et  qui,  moins  de  trois  mois  après  la  publication  
 de  ce  rapport  magnifique,  était  obligée  de  faire  
 une  nouvelle  émission  de  £  750.000  en  actions  de  
 £  !.. 
 Nous  ne  voulons  pas parler  des  Trusts  ou des  compagnies  
 diverses du célèbre financier décédé, Barnato;  
 il  fallait  l’engouement  irréfléchi  des  spéculateurs  anglais  
 et  français  et  la  stupidité  des  actionnaires  pour  
 laisser  passer  les  comptes, prodigieux  présentés  dans  
 les diverses assemblées générales des compagnies dirigées  
 par ce  flibustier dé grande  envergure. 
 Nous  avons  tenu  à  donner en  quelques lignes  une  
 opinion  impartiale  sur  les  valeurs  des  mines  d’or;,  
 mais  il  est  loin  de  notre  pensée  d’englober toutes  les  
 entreprises  minières  du Transvaal  dans  la  même  défiance; 
   ce  que nous  avons voulu  simplement montrer,