devait commencer la construction de différentes lignes
nouvelles, mais le Yolksraad refusa de ratifier l’arrangement.
Par contre, en 1896 le Volskraad résolut de
construire plusieurs lignes, entre autres une de Win-
burg à Clocolan avec différents embranchements. En
somme, on doit construire une longueur d’environ 520
milles à un prix estimé environ £ 3.500.000 et l ’on
espère que ces lignes seront terminées en 1901.
DROITS DE DOUANE
(Voir douanes de la colonie du Cap.)
L’État libre d’Orange est un des États participant à
la convention des douanes de. 1891. D’après cette
convention, sur les marchandises de l’État libre
d’Orange expédiées dans la colonie du Gap, le produit
des douanes est attribué, pour un quart à la colonie
du Cap et pour trois quarts à l ’État libre d’Orange. De
même sur les articles importés dans l’État d’Orange
par la colonie du Cap, une portion des droits de
douane revient à la colonie du Cap. Cette convention,
comme celle des chemins de fer, a été excessivement
avantageuse pour l’État libre d’Orange, qui profite de
sa situation territoriale entre le Cap et le Transvaal
pour se faire payer des deux côtés des droits importants
sur les marchandises et sur les moyens de communication.
Les céréales, les graines, le bétail et autres produits
de ferme, ne paient pas de droits de douane, ni au
Transvaal ni dans la colonie du Cap , ce qui rend
privilégiée la situation des fermiers établis dans l’État
d ’Orange.
E t a t l i b r e d ’o r a n g e 173
COMMER C E G É N É R A L
Le gouvernement de l’État libre d’Orange n ’a pas
tenu de statistique sur son commerce. Depuis quelques
années seulement, on peut avoir des chiffres à peu près
exacts. Voici les chiffres que nous avons pu obtenir:
IMPORTATION GÉNÉRALE EXPORTATION AD TRANSVAAL
1894.................. £ 787.671 £ 434.031
1 8 9 3 .. . . . . £ 926.568 £ 1 .4 7 6 .1 7 5
1896.............. £ 1.186.417
La presque totalité des exportations a été à destination
du Transvaal pour une valeur de £ 931.860.
Le restant se composait principalement des diamants
de la mine de Jagersfontein pour une valeur de
£474.112. Comme on le voit, le commerce de l’État
libre d’Orange est peu important, surtout aux importations.
Il faut en effet remarquer que le pays contient
peu d’industries et ne vit guère que de la culture des
terres et de l’élevage du bétail qui ne nécessitent pas
beaucoup de marchandises importées. Par contre, le
commerce d’exportation est relativement florissant et
il n ’est pas douteux qu’il ne fera que s’accroître
d’année en année. La fertilité du sol, le bas prix des
terrains, les facilités de communications déjà existantes
et de celles en perspective, rendent le territoire
de l’État libre d’Orange éminemment propice aux
agriculteurs et aux fermiers. Toutes les céréales et les
fruits poussent admirablement ; les prairies nourrissent
un bétail considérable qui se composait en 1890 de :