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gnie hollandaise s’unissent entre elles pour écraser,
par des charges exorbitantes, l’industrie minière et
le commerce tout entier du Transvaal. Il est intéressant
de donner quelques petits tableaux qui permettront
de juger tout d’abord l’exagération des
tarifs des chemins de fer de la colonie du Cap et
du Natal, et en second lieu des prétentions exorbitantes
de là compagnie hollandaise, qui majore de
plus de 100 p. 100 les tarifs déjà si élevés des autres
compagnies. Il faut d’abord considérer que les chemins
de fer du Transvaal, excepté la ligne de Lorenzo
Marques, étant situés en terrain plat, ont demande
une dépense d’installation moins importante et ont
des frais d’exploitation plus réduits que .ceux du Cap
et du Natal, qui ont été construits dans des pays
accidentés, avec des rampes élevées; ces lignes de
chemins de fer partant du niveau de la mer aboutissent,
dans un trajet de vingt-quatre heures, au
plateau où est situé le Transvaal, à plus de 5.000 pieds
d’altitude.
Quoiqu’il en soit, jusqu’ici aucune satisfaction
immédiate n ’a été donnée aux réclamations incessantes
de l’industrie minière. La commission d’enquête
nommée par le Yolksraad vient, en août 1897,
de donner un avis favorable à une diminution du
tarif des chemins de fer; mais celle-ci doit d’abord
être acceptée par le Yolksraad, ce qui n’est pas certain,
et en tous cas n ’atteindra pas toute l’importance
désirable.
Les chiffres suivants sont très instructifs et montrent
bien l’importance des réformes demandées :