de dames. L’article ordinaire est importé de Wolver-
hampton, de Northampton et de Suisse. La chaussure
fine est expédiée d’Autriche ; c’est un article de grande
consommation et qu’on devrait pouvoir exporter de
nos fabriques de Lille, Rouen, Paris, etc., etc.
S e lle r ie e t h a r n a c h e m e n t . - Ces articles sont
presque tous fournis par Birmingham et un peu par
les Etats-Unis. On emploie des modèles spéciaux à
cause de la petite taille des chevaux. Article intéres-
sant pour la France.
L a i t c o n d e n s é . — S’importe en très gande quantité.
La marque la plus connue est le Nestlé Milk et le
lait des Alpes Bernoises. L’article français pourrait
lutter, mais il faudrait dépenser beaucoup d’argent en
réclames.
C o n s e r v e s a lim e n t a ir e s . — Article de grande
consommation, fourni auparavant par la France, mais
actuellement les articles américains, anglais, allemands
et portugais tendent à remplacer les produits français,
qui sont trop chers, et les maisons de gros anglaises
n aiment pas les importer, parce que les prix de ces .
produits ont été avilis par la concurrence française
On importe surtout des petits pois reverdis, des haricots
verts, des asperges et autres légumes fins ; les sardines
viennent du Portugal. Les conserves de fruits viennent
toutes de San Francisco, à moitié moins cher que celles
de Bordeaux. Les articles italiens, introduits depuis -
peu sur place, prennent une grande extension : M
sont très bien fabriqués, très avantageux. De même pour
les conserves de viande, l ’article courant et de grande
consommation vient de Chicago. La France fournit
seulement les pâtés de foie gras, les terrines de gibie
et les articles fins, mais les produits anglais ont des
débouchés beaucoup plus importants.
T i s s u s d e c o t o n . — Rien à faire pour la France.
Viennent en plus grande partie de Manchester ; les
États- Unis expédient aussi des qualités spéciales :
Bombay exporte, dans des conditions rendant impossible
toute concurrence, les grosses cotonnades ordinaires
que les négociants hindous vendent aux
indigènes.
É t o f f e s d e la in e e t a u t r e s . S o ie r ie s . — La
France fournit indirectement une grande partie de ces
articles, qui sont achetés et réexpédiés par les maisons
de gros de Londres. On emploie beaucoup d’étoffes
genre cheviotte, des diagonales, des Jacquard, des
façonnés, etc. Peu de draperies; comme soieries, on
vend surtout des articles légers de taffetas, des unis,
surahs, gazes, mousseline de soie, etQ., etc.; l’article
ordinaire vient de Zurich et des Indes anglaises.
C o u v e r t u r e s c o to n e t la in e . — Article de grande
consommation pour les indigènes, et où la France pourrait
saris aucun doute lutter avantageusement avec ses
articles de Cours, Orléans, etc. Les couvertures coton
sont surtout en faveur : elles sont en général de couleur
éclatante, à grands dessins de fleurs, d’animaux ou
autres fantaisies; elles viennent toutes d’Allemagne
ou de Manchester.
T ô l e g a lv a n is é e . — Article de consommation
immense, venant presque en totalité d’Angleterre et
un peu de Belgique et d’Allemagne. Rien à faire pour
la France.
O u t i l s d i v e r s . — Les fabriques françaises trouveraient
de bons débouchés dans ces articles en Afrique