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taire devient en somme un intermédiaire entre le gouvernement
et la population. Il est responsable vis à vis
du gouvernement de l’impôt des nègres et le reçoit lui-
même de ces derniers.
Certains prazos, particulièrement bien situés, ont été
affermés à des prix bien supérieurs à ceux calculés sur
la base de leur rendement. L’arendataire peut recevoir
la moitié de l’impôt en argent ou en produits du pays
et l’autre moitié en travail. L’arendataire est obligé
de par son contrat de faire la police de son territoire,
il est responsable de l’ordre et de la justice et il est
par ce fait obligé d’entretenir 2 ou 300 cipayes, qui
sont exonérés d’impôts et dont l’armement consiste
en un fusil Sneider. Les arendataires de prazos sont
tenus de demander au gouvernement une concession
de terrain prise sur le prazo et en rapport avec l’étendue
de celui-ci. Ils doivent mettre cette concession de
terrain en valeur, un tiers dans un espace de cinq ans,
un tiers cinq ans après que le gouvernement en a
effectué le mesurage, et le dernier tiers au bout de
vingt-cinq ans, sous peine de déchéance. Ils sont tenus
d’expérimenter sur leur concession la culture de certaines
plantes telles que le café, le caoutchouc, le
cacao, la vanille, etc. Ces concessions deviennent,
sous certaines conditions, la propriété des arendataires.
Dans chaque prazo le gouvernement a institué des
foires ferias, dans lesquelles seulement les affaires
peuvent être traitées entre les indigènes et les commerçants,
tandis que les arendataires ont le droit de
vendre partout sur le territoire de leur prazo. Cette
clause a été établie pour empêcher les Hindous de