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VALEUR
on livres sterling.
r . —. " 1896 1er sem. 1897.
41.690 23.171
8 .018 4 .2 4 3
Toile à v o i l e . ...................................... ...................... 30.999 12.294
Zinc, sauf le zinc de to itu re s ................................. 1.391 650
— noii dénommé.................................................. 4 .1 2 6 1.384
Sel de ta b le ................................................................. 561 289
Gros se l........................ ... ............................................ 10.033 6.170
Tissus de soie e t de sa tin , sauf les vêtements. 18.128 5.6 8 6
Monnaie................................................... 101.010 . 281.832
Marchandises non dénommées. . . 2.341 2.141
Total général.............. 1 4 .0 8 8 .1 3 0 7 .2 7 9 .4 6 9
I NDUSTR IE S AU T R A N S V A A L
Les industries au Transvaal sont encore peu développées,
et, d’après l’excellent rapport de M. Aubert,-
consul de France à Johannesburg, on ne peut guère
citer que :
La distillerie de Pretoria, qui a obtenu du gouvernement
le monopole de la fabrication des liqueurs
pour le Transvaal. Ses opérations ont été troublées
et très ralenties par la loi des liqueurs défendant la
vente des spiritueux aux Cafres. Cette société a établi
une fabrique de bouteilles qui donne, paraît-il, de
bons résultats.
Les brasseries de bière dont les principales sont : la
Castle Brewery, la Thomas Brewery, la Lyon Brewery,
et la Travenna Brewery; toutes ces brasserie font en
général de belles affaires.
Une fabrique de ciment, près de Prétoria, qui ne
fonctionne que d’une manière intermittente.
Une importante fabrique de conserves de fruits à
Prétoria.
Plusieurs briqueteries dont la plus importante, celle
fondée par unFrançais,M. Héritier, dont nous avons déjà
parlé,, vient d’ètre mise en société par actions au capital
de £ 20.000 et promet d’être une excellente affaire.
La fabrique de dynamite dont il a été tant parlé.
Cette fabrique a installé des usines considérables pour
donner un plus grand développement à sa fabrication ;
elle ne pourrait cependant pas livrer, à beaucoup près,
la quantité d’explosifs nécessaire pour les mines d’or
du Transvaal. On ne peut connaître exactement le
montant de ses bénéfices, cette compagnie ayant un
système tout particulier pour faire ses comptes de
manière à dissimuler le plus possible l’importance de
ses bénéfices qui doivent être énormes. Elle a donné,
en 1896, 12 1/2 p. 100 de dividende.
On compte, en dehors des fabriques sus-mentionnées,
de nombreux établissements industriels pour carosserie,
fonderie, montage de machines, réparation de machines,
fabriques de biscuits, de cigarettes, etc., etc. Toutes ces
fabriques marchent d’une façon satisfaisante ; nous
ne voudrions cependant pas conseiller d’établir des
usines ou manufactures au Transvaal, à moins de
succès absolument probable;- car-il n ’est pas douteux
que, d’ici un temps plus ou moins rapproché,
les chemins de fer réduiront d une façon sensible
leurs tarifs, que les droits de douane du Transvaal
seront également abaissés, et alors, la main-d oeuvre
étant beaucoup moins chère et plus abondante dans
la colonie du Cap ou à Durban, il y aura tout avantage
à s’établir dans ces pays plutôt que de le faiie à
Johannesburg, où les prix des ouvriers et de tous les
articles sont beaucoup plus élevés.