présM oduei llFagilee
bSeatihn.te - Elifa-
Defcription
de cette île.
foufflerent grand frais du Sud-Sud-Oueft au Sud-Sud-Eft
'avec de la pluie & des .grains violens (1). En deux bords
nous parvînmes au mouillage dans le Nord de l ’île Sainte-
Elizabeth, où nous ancrâmes à deux milles de terre par
7 brades, fond de fable gris, gravier & coquillage pourri.
L ’Etoile , qui mouilla un .quart de lieue plus dans le Sud-
Eft de nous, y avoit 17 bralfes d’eau.
Le vent contraire, accompagné de grains violens, de
pluie .& de grele , nous força de pafler ici le 11 & le 12.
Ce dernier jour après-midi nous mîmes un canot dehors
pour aller fur l’île Sainte-Elizabeth (2). Nous débarquâmes
dans la partie du Nord - Eft de L’île. Ses côtes font
éleyées .& à pic, excepté à la pointe du Sud - Oueft &
à celle du Sud-Eft où les terres sabaifient. O11 peut cependant
aborder par-tout , attendu que fous les terres
coupées il régné une petite plage. Le terrein de l’île eft
fort fec ; nous n’y trouvâmes d’autre eau que celle d’un
petit étang dans la partie du Sud-Oueft, & elle y étoit fau-
mache. Nous vîmes auflx plufieurs marais alléchés, où
la terre eft en quelques endroits couverte d’une légère
croûte de fel. Nous rencontrâmes des outardes, mais en
petit nombre & fi farouches, que l’on ne put jamais les
approcher alfez pour les tirer; elles étaient cependant fur
leurs oeufs. Il paraît que les Sauvages viennent dans cette
(1) En partant le fécond goulet, il
convient de hanter la côte des Pata-
gons, parce qu’au fortir du goulet les
ms’yar méeésf ipeor rdte’unnt ef utrê ltee Sbaufdfe, q&u iq nua’iîlt f aauu-t deffous de la poipte de Vile Saint-Georgfeosit
, éelnecvoéree &qu ec ocuepttéee p oài nptiec a, plpaa rteenrrtee
baffe s’avance dans l’Ôueft- Nord-
Oueft,
No(r2d)- ELft’ îl&e SSaiundte-S-Euldif-aObuetehû g, îta Nveocr dla-
lpao itnetrer eo cdceisd ePnatatalge odnus .f éLceosn dîl egso ulet à Saint-
Barthelemi & aux Lions giffent auflî
tNreo redll-eNso, rd&-E fatv &ec Slua dp-oSiundte-O oucecfitd eenntGaleeo
rdgue s,fécond goulet à l’île Saint-
île. Nous y avons trouvé un chien mort, des traces de feu
& les débris de plufieurs repas de coquillages. Il n’y a
point de bois, & l’on n’y peut faire du feu qu’avec une
efpece de petite bruyere. Déjà même nous en avions ra-
mafle, craignant d’être obligés de paffer la nuit fur cette
île où le mauvais tems nous retint jufqu’à neuf heures du
foir -f nous n’y eufîlons pas été . mieux couchés que nourris.