fuppofé la pofîtion de Montevideo, telle que M. Ver-
ron Ta déterminée par fes observations, lesquelles en
fixent la longitude 40 min. 30 fec. plus à l’Oueft que
ne la place la Carte de M. Bellin. J avois aufli profité
du Séjour à terre, pour vérifier mon oftant Sur des défiances
d’étoiles connues ; cet inftrument s’étoit trouvé
donner les hauteurs des aftres trop petites de 2 min. &
j’ai toujours eu égard depuis à cette correftion. Je préviens
ici que dans tout le cours de ce Journal, je donne
le gifTement des côtes telles que les montre le compas ;
quand je les donnerai corrigées de la variation, j’aurai Soin
d’en avertir.
Le jour de notre départ, nous vîmes la terre juSqu’au
coucher du Soleil ; la Sonde avoit toujours augmenté, paS-
fant d’un Sonds de vaze à un de Sable : à fix heures & demie
du Soir elle donna 3 5 brafTes, Sond de Sable gris ; &
l'Etoile, à laquelle je fis le fignal de Sonder le 15 après-
midi , trouva 60 brafTes même Sond : nous avions obSer-
vé à midi 36 deg. 1 min. de latitude. Depuis le 16 juC-
qu’au 21, nous eûmes les vents contraires, une mer très-
grofle, & nous tinmes les bordées le moins déSavanta-
geuSes Sous les quatre voiles majeures, tous les ris pris
dans les huniers ; l’Etoile avoit dépafle Ses mâts de perroquet,
& nous étions partis Sans avoir les nôtres en
place. Le 22, nous reçûmes un coup de vent, accompagné
d’orages & de grains qui durèrent toute la nuit ; la mer
etoit affreuSe, & l’Etoile fit fignal d’incommodité 3 nous
Tattendîmes Sous la mizaine & la grand-voile, le point de
deffous cargué : cette flûte nous paroifloit avoir Sa vergue
de petit hunier rompue. Le vent & la mer étant tombés
le lendemain au matin, nous fîmes de Ia'voile, & le 24 ,
P ij
déterminée
aftrononüquement.
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qdue’ aMu agdeéltlraonit.