Docteur B. Ma rtin , Catalogue des plantes vasculaires qui croissent spontanément dans la circonscription
de Campèstre (Gard) : Bull, de la Soc. botanique de France, t. XXII, session d ’Angers, p . xxxv-l i .
I volas, Note sur la flore de VAveyron : Ibid., t. XXXII, p. 286-292.
L’abbé II. Goste, Plantes nouvelles pour la flore de VAveyron : Ibid., t. XXXIII, p. 20-25.
La Flore de l’Hérault de MM. Loret et Barrandon contient d ’utiles indications, la plus grande
pa rtie du Larzac é tant comprise dans les limites de ce département.
E. Màlinvaud, 1873-1874, dans le Bull, de la Soc. linnéenne de Normandie, deux notes: 1° sur
une Excursion botanique dans les départements du Lot et de VAveyron; 2° sur la Végétation des
environs de Millau, qui renferment quelques renseignements su r la flore de l ’Aveyron.
Hortus Monspeliensis, p a r J o u a n . Montpellier, 1 7 6 2 . Cet ouvrage contient, outre la flore de
Montpellier, la description de dix-huit cents espèces de plantes des Cévennes.
Flora Monspeliana, p a r J o u a n . Montpellier, 1 7 6 5 .
Flore de Montpellier, ou analyse de plantes vasculaires de l’Hérault, p a r H. L o r e t e t B a r r a n d o n .
M o n t p e l l i e r , 1 8 8 6 , 1 v o l . i n - 8 ° .
Catalogue raisonné des plantes vasculaires du plateau central de la France, comprenant l’Auvergne,
Velay, Lozère, Cévennes, p a r H . L e c o c q et Martial L a m o t t e . Paris et Clermont-Ferrand, 1 8 6 7 ,
- 8° .
Étude sur la géographie botanique de l’Europe, et en particulier sur la végétation dû plateau central
le
i n 8 ° delà France, p a r H . L e c o c q , 1 8 5 6 , 6 vol. La végétation des Causses appartient presque entièrement
à la zone du Midi e t offre le plus grand contraste avec celle des Cévennes, de la crête
granitique de la Lozère ou des groupes volcaniques de l ’Aubrac. (Note de M. Lecocq.)
Notice sur la Flore de la Lozère, p a r P rost : Mèm. de la Soc. d ’agriculture de la Lozère, 1817,
p. 98 (79 pages).
Liste des mousses hépatiques et lichens de la Lozère, p a r P r o s t : Mém. de la Soc. d’agriculture
de la Lozère, M e n d e , 1 8 7 8 , p . 1 0 5 .
L Herbier de la Lozère et M. Prost, p a r H. L o ret, broch. Bulletin de la Soc. d'agriculture de
la Lozère, 1862, p. 81 à .134.
Notice sur lesg travaux bryologiques de Prost dans les environs de Mende (région du plateau central),
p a r 1 abbé Boulay : Bulletin de la Soc. d’agriculture de la Lozère, 1875, p. 5.
Gustave P lanchon, Matériaux pour la flore médicale de Montpellier et des Cévennes d’après
Lobel. Paris et Montpellier, 1869, in-8°.
C H A P IT R E XXV
LA FAUNE
La chasse et la pêche. — La bartavelle. -^OLes oiseaux de proie.
Poissons du Tarn.
- Les braconniers de rivières.
Au plaisir du voyage et de la promenade les amateurs adjoindront, dans la
région des Causses, ceux de la chasse et de la pêche.
Car le gibier, les oiseaux de proie et le poisson fourmillent sur la montagne
dans le ciel et sous Tonde.
, En automne, les lièvres, les grives, les cailles, les perdreaux du causse, se
donnent un fumet délicieux en se nourrissant exclusivement de genièvre et de
thym. Les braconniers ont quelque peu décimé leurs troupes craintives; mais sur
les grands plateaux découverts la chasse est facile et assez fructueuse pour faire
oublier toute la fatigue que cause la marche -parmi les cailloux anguleux du désert
de pierres.
La délicieuse bartavelle (Perdix Græca ou saxatilisJ, devenue si rare en France
habite le massif de l’Aigoual-. Elle ressemble beaucoup à la perdrix rouge, qui[
elle., est très commune,.
« Au milieu des affreux rochers où elle se réfugie, la bartavelle est presque inabordable
pour le chasseur au chien d’arrêt. Les braconniers ont pour toutes les
perdrix un genre de chasse aussi simple que meurtrier. Ils placent au haut de
l’un de ces couloirs coupant de temps en temps la falaise,,et devenus les chemins
forcés de ces oiseaux, qui vont à la provende sur le causse, deux ou trois gerbes
de blé noir ou sarrasin. Tous les. gallinacés sont très friands de cette pfetîte
graine. La compagnie entière se jette sur ces gerbes, qu’elle becquète Avidement.
Pendant ce temps, le braoonnier, caché à trente pas, tire ses deux coups en pleine
bande, dont souvent la moitié reste sur le carreau. » (L. d e M a l a f o s s e . ) ' :
Pendant la descente du Tarn en bateau, on peut massacrer à Taise les mar-
goules ou poules d’eau qui, sur les rives, rasent l’eau en fuyant de buisson en
fourré;
Plus difficile est la destruction des grands oiseaux rapaces.' ‘
Le vautour surtout est défiant. Il y en a deux variétés : le vautour fauve ou
commun, et le noir ou Arian. Ces oiseaux sont en très grand nombre.
A côté du vautour est un oiseau de même famille, mais un peu plus petit et
facile à distinguer, même de loin, par son corps blanc et ses ailes absolument
noires en dessus. C’estTe catharte ou percrioptère, que les paysans nomment le,
peyriblonç (le père-blanc). Très rare dans le resté de la France.; cet oiseau'est
commun dans toutes les falaises des divers causses. Il va à la provende avec le
vautour-et partage avec lui le même cadavre, mais niche séparément, et en
général dans un creux de rocher.
, Il a ie bec allongé et le cou emplumé.
L aigle royal {Aquila fulva. ou regia) ou aigle brun ordinaire se rencontre
moins souvent. On compte et on connaît les aires, peu nombreuses, où les couples
cachent leurs aiglons sous des surplombs de roches ou des encorbellements inaccessibles.
Quelquefois un hardi berger se fait suspendre au bout d’une corde et
va quérir le jeune oiseau de prôiè, quand la mère ne plané pas au-dessus du nid.
Mais q u il prenne garde de se laisser surprendre; il d ev ra it. soutenir alors une
lutte où il risquerait fort de succomber !
Les corvidés (corbeaux) abondent particulièrement. Lé plus rare est le vrai
corbeau, très grand, jamais en bande, toujours gîté par paire dans son nid. '
L e s v a r i é t é s p lu s p e t i t e s s ’a p p e l l e n t c o r n e ille s , f r e u x , c h o c a rd s ,- c r a v e s ( c o r -
n e ille s a b e c r o u g e ) .
C’est un spectacle fort amusant que de voir des bandes innombrables de corneilles
pourchasser quelque rapace de moyennéTaille, un faucon par exemple :
la poursuite tournoyante et croassante dure des heures, et souvent le faucon
succombé à la fatigue ou à l ’étourdissement, tandis que la foule de ses ennemis
se renouvelle constamment par un véritable système de relais. On ne saurait se
taire une idée du vacarme assourdissant qui tombe du ciel pendant ces curieuses
chasses.
Le plus bel endroit de pêche,des gorges du Tarn est au-dessbus de la Malène.
Les gendarmes, qui font fonctions de gardes-pêche, ont mille peines à confisquer
les blets k mailles trop étroites et les autres engins prohibés.
Souvent le touriste voit, de sa barque,urne forme vague.sortir au loin de l’eau