grands causses, nous n ’avons jamais rencontré que parmi les dolomies, et par
espèces suivantes | | | I S Î ¡ ¡ J | caractéristi,ïues de § g substance, dos
Alyssum montanum L.
Draba aizoides L.
Arenaria hispida L.
Kernera saxatilis Rchb.
— le tra quelra.
Æthionema saxatilis R Br.
Hutchinsia pauciflorà Lor.
Adiamanta Cretensis DC.
Aster Alpinas L.
Armeria ju n c e a Girai'd.
De plus, les espèces dont les noms suivent :
Iberis saxatilis L.
Rhamnus Alpina L.
P otentina c aulescent L.
Sedum anopetalum DC.
Leucanlhemum graminifolium Link.
Hieracium amplexicaule L.
Campanula speciosa Pour.
Erinus Alpinus L.
Daphne Alpina L.
Poa Alpina L. Var. Baldensis..
dolomiti^esnt généralement’ les unes sur les ™ c b |, les autres sur les sables
xNous ne terminerons pas cette étude sans descendre un moment, des hauteurs
ou nous nous sommes tenu jusqu’à ce moment, dans les vallées qui les séparent
vallées presque partout abritées par les hauts escarpements jurassiques et où
regne une température si douce, parfois même si chaude, que Te^ geographe
Proven“ ^ PU ^ Cllmat riv£jise de douceur même avec celui de la
Ces vallées donnent asile à bon nombre d’espèces méditerranéennes, qu’on est
tout surpris d y rencontrer à côté de plantes subalpines. Nous avons relevé la
liste suivante de ces espèces méditerranéennes :
Nigella Damascena L.
Delphinium pubescens DC.
Malcomía m a ritim a R. Br.
Iberis citiata AH.
Viola nemausensis Jord.
Linum campanulatum L.
Malva parvillora L.
Ruta angustifolia Pers.
Coriaria myrtifolia L.
Pistacia Terebinthus L. '
Rhus Coriaria L.
Anagyris fetida L.
Medicago agrestis Ten.
Trifolium stellatum L.
Hippocrepis citiata Willd.
Punica granatum L.
Paronychia argentea Lamk.
Scandix australis L.
Lonicera implexa Ait.
Valerianella echinata DC.
— discoidea Lois.
Conyza ambigua DC.
Pterotheca nemausensis Cass.
Achillea od.erata L.
Cynara carduncülus L.
Centaurea p u lla ta L.
Carlina corymbosa I,.
Hedypnois polymorpha DC.
Urospermum Dalechampii Desf.
—■ picroideS Desf.
Taraxacum obovatum DC.
Picridium vulgare Desf. -
Erica arb o re a L,
Jasminum fruticans L.
Cuscuta monogyna Vahl.
Solanum villosum Lamk.
Lavandula Stcechas L.
- latifolia Yill.
Ajuga Iva Schreb.
Teucrium Polium L.
Plantago Psyllium L.
Osyris alb a L.
Celtis australis L.
Euphorbia s erra ta L.
— Characias L.
Ficus Carica L.
1. A. J o a n n e , Géographie de l’Aveijron, p . 19.
Juneus duvalii Lor..
Stipa ju n c e a L.
Triticum ovatum G. G.
— triaristatum G. G.
ìt — triunciale G. G.
Agropyrum Pouzolzii.
Juníperas Oxycedras I..
— Phoenicea L.
Aphyllaulhes Monspeliensis L. '
Asparagus’acutifolius L.
Narcissus dubius Gouan.
Ophrys scolopax Cav. . y
Juncus striatus Schousb.
Nous ajouterons que le chêne vert (Quercus Ile x ) s’avance assez haut dans la
vallée du Tarn. Il en existe un bois de 8 hectares sur la rive droite de ladite
rivière, à 14 kilomètres en amont de Millau.
Enfin Volivier, qui est la caractéristique la plus parfaite de la région méditerranéenne,
se maintient depuis près de vingt ans au Rozier, au confluent du Tarn
et de la Jonte (22 kil. en amont de Millau), non greffé, il- est vrai, mais donnant
du fruit tous les ans, et ayant très bien résisté aux rudes hivers que nous avons
subis depuis sa plantation.
Aux précédentes pages, dont nous sommes bien reconnaissant envers M. Ivolas,
nous n ’avons que peu de lignes à ajouter sur la végétation de la région qui
nous occupe. -
. Comme arbres, on rencontre surtout, dans les Causses, le pin sylvestre e t le
buis, celui-ci souvent haut de plusieurs mètres ; fes hêtres et chênes sont rabougris
à la surface des plateaux, touffus et puissants seulement dans la haute montagne
et dans les ravins un peu abrités des grands vents; le châtaignier sert
aux pauvres populations des Cévennes de véritable arbre à p a in ; ses fruits séchés
au four forment la principale rèssource alimentaire des longs hivers, où chaque
hameau, chaque masure même devient une cellule séparée des centres de ravitaillement
et du monde extérieur par l’amoncellement des neiges. Dans quelques
vallons des Causses, surtout le Riou-Sec de la Dourbie, on rencontre aussi des
noyers séculaires et clairsemés que les ouragans de l ’automne déracinent ou
rompent trop souvent!
L’Aigoual enfin est fier de ses sapinières, malheureusement devenues la proie
d’une exploitation industrielle en règle. (F. p. 143.)
Conformément aux décrets des 29 décembre 1888 (divisant la France en
trente-deux conservations forestières) et 9 avril 1889, le Gard, l’Hérault et la
Lozère forment la 27“ conservation forestière (Nîmes); l’Aveyron dépend de
la 28ç (Aurillac)V
BIBLIOGRAPHIE
région des Causses : Veuille des jeunes naturalistes,X., TJne Semaine dans la j uillel-septembre
1885, n°s 177, 178, 179.
Bull, de la Soc. botanique de France ; session extraordina ire à Millau en ju in 1886, t. XXXIII
(2“ série, t. VIII), 1886, fascicule de 128 p. avec carte, contenant des mémoires de MM. Ivolasy
Ch. Flahault, etc., su r la végétation des Causses.
Old Box, Pérégrination de onze vieilles boîtes dans les Cévennes : Revue de botanique, t. IV
1885-1886,
Antoine Bra s , Catalogue des plantes vasculaires de l’Aveyron. Villefranche-de-Rouergue, veuve
Cestan, 1877, 1 vol. in-8° de 553 pages et une carte.
L abbé Joseph Revel, Essai de la flore du sud-ouest dé la France, l rc p a rtie (des Renonculacées
aux Composées exclusivement), seule publiée. Villefranche-de-Rouergue, 1885, Dufour, éditeur.
1 vol. in-8° de 431 pages.
. 1. V. Journal officiel, 13 avril 1889.