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 ANCIENNES MODERNES 
 Granite  :  silurien. 
 Granulite, pegmatite,  protogine  :  dé-  
 vonien. 
 Microgranulite. 
 Elvan-  Permo-  
 Porphyre globulaire.  i  carbonifère.  
 Pechstein. 
 Eurite  pyroméride. 
 Lipariles  :  éocène.  
 Réliniles.. 
 Perlites. 
 Pegmatites modernes. 
 Neutres.  . , . 
 1 
 Kersantite.  )  '  . 
 Syénite.  j  Cambrien. 
 Minette. 
 Porphyrite amphiboli-J  Permo-  
 Orthophyre.  [que;. ) carbonifère. 
 Trachytes./] 
 Domites.  r  Pliocènes.  
 Phonolites. (  (volcans  d ’Auvergne).  
 Andésites.  1  
 Leucitophyres. 
 Basiques . .  J 
 Gabbros.  )  •  
 Diorite.  ]  Cambrien. 
 Diabases.  (  eft SdÎIeuyroimeae n. 
 Mélaphyres.  j  Permo-carbonifère 
 Trapps.  \  et  trias. 
 Euphotide  :  trias. 
 Ophite.  ' 
 Yariolîtes. — Serpentines.  - 
 Euphotide  moderne.  ) 
 Serpentine  id.  J  Éocène.  
 Dolérites. 
 Basaltes  (tertiaire e t quaternaire).  
 Laves  (téphri tes) 
 Métamorphisme. — «  Beaucoup de  roches  éruptives ont  fait subir  aux  terrains  
 traversés  des modifications  plus  ou moins  profondes,  dont l ’ensemble  constitue  
 ce  q u o n   a  nommé  le métamorphisme.  C’est  l’altération,  physique  ou  chimioue  
 - du  terrain  encaissant,  sous  1’mfluence  do  la  roche  éruptive  ou  l’action  des  
 liquides  et  des vapeurs  qui  accompagnent  la  sortie  de  la  roche.  Ses  effets  consistent  
 soit dans un  durcissement  notable  du  terrain  encaissant  pénétré  d’émanations  
 siliceuses,  soit dans  une  sorte  de  remaniement  partiel  et  sur  place  de  
 ses  éléments  constituants,  avec  production  de  substances  cristallisées. 
 1 11  a m Ye  quelquefois  que  le  terrain  encaissant  exerce  à  son  tour  une  certaine  
 réaction  sur  la  roche  éruptive  au  voisinage  du  contact.  De  là  résulte  un  
 métamorphisme endomorphe, ou endomorphisme,  ou  diamorphisme  auquel peuvent  
 aussi  contribuer  les  émanations  contemporaines  de  l ’épanchemont  /¿D e   
 ¿APPARENT,  p .  1286.)  '  t  Y  > 
 Géothermique. — Au  fond  de  tous  les  puits,  sondages  et  travaux  miniers  du  
 f o n d e ’  °n   a  C°nstaté  (iue  (lans  le  so1  la  température  augmente  avec la  pro- 
 L’étude  de  ce  phénomène  forme  en  géologie  un  chapitre  distinct  celui  de  la  
 géothermique,  ou  étude  de  la  chaleur propre  du  globe. 
 «  L’observation  s’y  heurte  à  des  causes  d’erreur  contre  lesquelles  il  importe  
 de  se mettre en  garde. 
 «  En  premier  lieu,  ce  n ’est  pas  la  température  de  l’air  qu’il  convient  de mesurer. 
   En  effet,  l’aérage  nécessaire  à  la  respiration  des  ouvriers  s’obtient  par  
 une  circulation,  naturelle  ou  artificielle,  de  l’air  dans  les  galeries.  La  température  
 du milieu  respirable  n ’appartient  donc  pas  en  propre  au  lieu  où  on  l ’observe, 
 et  peut  différer  très  sensiblement  de  celle  de  la roche ambiante.  Diverses  
 causes  d’échauffement,  dues  à  la  présence  des  ouvriers  et  à  la  combustion  des  
 lampes,  viennent  encore  troubler  le  résultat  final.  De  plus,  l’air,  p a r le   seul  
 fait  de  sa  descente  dans  les  régions  profondes,  se  contracte  et  accroît  sa  dèn-  
 sité,  en  dégageant  une  certaine  quantité  de  chaleur,  dont  il  serait  injuste  de  
 chercher  la  source  dans  l’influence  du milieu  environnant.  C’est le  sol,  la roche  
 même qu’il faut  consulter. 
 « On  appelle  degré  géothermique  la hauteur  dont  il  faut  descendre  verticalement  
 pour  constater  une  augmentation  de  température  égale  à  1  degré  centigrade. 
 «  La  nature  des  roches  encaissantes  doit  exercer  une  certaine  influence  sur  
 le  résultat.  A  supposer,-  en  effet,  comme  nous  l’admettons,  qu’il  existe  dans  
 l ’intérieur  du  globe  un  réservoir  de  chaleur,  reste  de  l’énergie  calorifique primitive  
 de notre  planète,la communication de ce foyer avec  la  surface  se  fait par  
 conductibilité.  Or  les  diverses  variétés  de  roches  conduisent  très  inégalement  
 la  chaleur,  et  dès  lors  il n ’est  pas  surprenant que  l ’on  ne  trouve  pas  partout le  
 même  résultat. 
 «  Si  l’on  tient compté de  l’influence  réfrigérante des  hautes  cimes, on voit  que  
 le  degré  géothermique,  pour  des  altitudes  comprises  entre  1,000  et  3,000 métrés, 
   ne  dépasse  pas  de beaucoup  une  trentaine  de mètres.  Quant  aux  altitudes  
 comprises  enlre  le niveau  de  la mer  et 1,000 mètres plus bas,  les  sondages  artésiens  
 nous  ont  appris  à  fixer  la valeur moyenne  de  ce-degré  entre  31  et  32 mètre 
 s;  on peut  donc  dire  que,  sur une verticale de  4,000  mètres, les  observations  
 jusqu’ici  recueillies  semblent  assigner au  degré  géothermique  une  valeur  très  
 peu  variable.  C’est  tout  au  plus  si; Bon  est  autorisé  à  admettre  que  cette  valeur  
 tende  légèrement  à  s’accroître  avec  la  profondeur. 
 .  « A  Sperenberg  (41  Uil.  au  sud  de  Berlin),. le  gouvernement  allemand  a  fait  
 faire,  il y  a  quelques  années  (1872-1878),  un  sondage  de  1,269 mètres,  le  plus  
 profond qui  existe;  au  fond o n a tro u v é  48°,10 centigrades. La moyenne du degré  
 géothermique  serait,  d’après les expériences  faites,  qui ont coûté 220,000  francs,  
 de  32  à  33 mètres. Après maintes  discussions  et  conclusions  contradictoires,  on  
 a  fini  par  reconnaître  que  l’augmentation  de  la - chaleur  devait  être  considérée  
 comme  continue,  et  capable,  par  conséquent,  d’atteindre  le  degré  de  fusion  des  
 roches.  »  (.De  L apparent,  p.  393.) 
 TABLEAU  DES  COUCHES  ET  FOSSILES  DES  TERRAINS  SÉDIMENTAIRES. 
 Pour  l ’intelligence  de  ce  que  nous  avons  à  dire  sur  la  géologie  des  Causses,  
 il  importe  de  présenter  le  tableau,  aride  certes,  et  d’aspect  rébarbatif,  des  couches  
 successives  de  terrains  sédimentaires- et  de  leurs  fossiles  caractéristiques.  
 Nous ne  pouvons  nous  lancer  dans  les  étymologies ;  cela nous  entraînerait trop  
 loin ;  pour  les  détails,  nous  renvoyons  au  beau  traité  de M.  de  Lapparent.