CHAPITRE XXIV
LA I-’L O R E 1
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tem n é rah tr« ? / TOf ” M™ e au-dessus du maximum il existe des
mperatures mutiles, pendant lesquelles la plante reste à l’état de vie ralentie
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des pTanfesTm^sandtltél’PlUr U " " ’T ël'an<le de lumière’ Ces dernières diffèrent
abord • v J L 5 ombre par divers caractères qui frappent au premier
aüord . vigueur, verdure intense, odeur aromatique.
L eau joue aussi un rôle considérable dans le mode de distribution des nlanles
Rappelons seulement, empassant, que certaines ne
ce liquide (plantes aquatiques). Quant aux autres, il en est qui ont pour l’eau
et ne Sauraient ™ re des sols qui ne
ss ’aaccccoommmmooddeenntt^ ttrèr sè bisenT de Îla sléeSch earpepsdsele, o^up mhêmi lee ns e. sDau’aruatireenst, au contraire, n r o s D é r e r
presque complètement privées d’eau : ce sont les xérophiles.
¡ 1 I iycée de S ® . Nous ne saurions trop l’en remercier. ’ redig-er spécialement pour ce volume.
Dans le règne végétal comme dans le règne animal, nous voyons se manifester
la lutte pour l’existence. « L’espèce la plus vigoureuse-ét la moins exigeante relativement
aux circonstances extérieures, ou celle qui s’accommode le mieux
du sol dont elle s’est emparée, doit nécessairement avoir le dessus sur toutes
les autres V A
« L’est la conformité des besoins qui provoque cette lutte pour l’existence.
Elle sera donc d’autant plus âpre que la conformité des besoins sera plus complète.
L’est donc entre les plantes voisines que la concurrence est le plus
active VîÏ ■ S»
L’influence.dès animaux et de l’homme sur la distribution des plantes est aussi
très évidente. Tout le monde sait que les oiseaux, par exemple, contribuent
pour une large part à la dissémination des graines. La florale américaine du
Porl-Juvénal, près Montpellier, tire son origine des graines apportées en cet
endroit avec des laines venues d’Amérique. L’homme lui-même, volontairement
ou involontairement, est un agent de dissémination. Le Datura stramonium nous
a été apporté en France p a rle s bohémiens venus de l’Inde. Nous pourrions enfin
citer le cas de Millois, jardinier en chef du jardin des plantes de Montpellier,
qui, en 1830 , introduisit dans le Lez le Jussisea grandiflora, originaire.de la
Laroline, qui y est aujourd’hui très abondant.
Il est encore évident que la distribution actuelle des plantes est due en partie
à leur répartition antérieure. Il s’est produit, en effet, à la surface de la terre,
pendant les périodes géologiques, des changements de climat et des modifications
considérables de relief qui ont dû fatalement entraîner des changements correspondants
dans la répartition des végétaux.
Mais de toutes les influences qui agissent sur la distribution des végétaux à
la surface de la terre, la plus considérable est, sans contredit, la nature du sol.
A cet égard nous nous contenterons de reproduire ici les explications dans
lesquelles nous sommes entré ailleurs 3 sur le même sujet :
Pour expliquer cette influence du sol sur la végétation qu’il nourrit, diverses
théories ont été émises ; deux surtout méritent d’arrêter un instant notre attention
: 1 ° la théorie de Xaction mécanique, dont les principaux champions ont été
Davy, de Landolle, Wahlenberg, Watson et Thurmann,~2° la théorie de Yaction
chimique, soutenue par de Saussure, Karl Sprengel, Link, de Brébisson, Unger,
Bogenhard, Boreau, Dunal, Godron, Lecoq et Lamotte, Flich e , Grandeau,
Weddel, et beaucoup d’autres, parmi lesquels il convient de citer surtout
M. Contejean.
L ’examen approfondi des deux théories exigerait un temps très considérable
et dépasserait d’ailleurs le cadre que nous nous sommes tracé. Disons seulement
que Thurmann ', et avec lui les partisans de l’action mécanique, admettent que les
raisons pour lesquelles un terrain donné accepte ou refuse telle ou telle plante
dépendent de l’état physique des éléments qui le constituent, .des dimensions de
ses particules, de leur mode de cohésion, et, par suite, de leur aptitude plus ou
moins grande à conserver ou à perdre l’humidité.
Quant à la théorie de l’action chimique, elle peut se résumer dans les propo-
1. P . D u c i ia r tr e , Éléments de botanique, 2° édition, p. 1195.
2. V a n T i e g i ie m , Éléments de botanique, p.- 466.
3. Plantes caldcóles et calcifuges del’Aoeyron, p. 3 et'4. : Bull, de la Soc. botanique de France, t. XXXIII, 1886.
' 4- Essai de phytostalique appliquée à la chaîne du Jura. Berne, 1849.