eU u U r e f lllifèl'eS’ 0Ù r l l°mme Va °herCher à grands frais les métaux Précieux
« Ces métaux y existent soit à l'é ta t natif, soit plus ordinairement combinés
aux divers minera isateurs, et formant alors des minorais tantôt oxydés (oxydes,
carbonates, silicates, arsémates, phosphates, etc.), tantôt dépourvus d ’oxy-
gène (sulfures, arsémures, anlimoniures, chlorures, fluorures, etc.). Les minerais
sont d ailleurs rarement A l’état de pureté dans les gîtes, et prescrue touinnrs nn
les trouve disséminés au milieu d’une certaine quantité de matières pierreuses
appelées gangues. Les principaux gîtes sont les filons occupant des fentes bien
caractérisées de 1 écorce terrestre. Le remplissage d’une fente doit pouvoir s’opé-
lei de trois maniérés : 1 » par injection directe; 2» par sublimation ; 3° par cir-
culation d eaux minérales. » (D e L apparent, p . 13o7.) ■ —^
P h é n o m è n e s id é r o l it h iq u e . — Sur beaucoup de plateaux calcaires'on observe 1
une formation très spéciale que l’abondance du minerai de fer en grains a fart
dénommer 1er,-am siderohthtque. Le minerai (limonite) empâté dans une argile-
se présente soit en couches, soit en poches, dans le calcaire.
cesLdépôtsrC0S minéraleS °n t dù j°uer p rôle important dans la production de.
Quant à leur âge, voici ce que l ’on peut en dirê : « Les, phosphorites du
Quercy, q u iso n t une maniéré d’être particulière de Ce terrain, offrent une faune
CaraC eflS:idUe de i P I I Ü inférieur. Toutefois le phénomène
siderolitluque a très bien pu commencer à se produire dès l ’éocène ■»
En somme il paraît certain que les actions internes ont puissamment contribue
a la formation des phosphorites et des dépôts sidérolithiques. « Ce sont des
pôts mixtes, ou les agents extérieurs ont eu leur part et où les fossiles sont
venus dater, pour ainsi dire, des émissions d o n t'l’abondance a sans doute été
h rapport avec les grands mouvements qui se préparaient alors d an s'le sol de
1 Europe. » (De L a p p a r e n t . ) ( V. chap. XXII.)
L a d o l o m i e . — Il est dans les terrains stratifiés une roche spéciale la dolo
mie a laquelle sont dus tous les accidents si pittoresques des falaises et’plateaux
des Causses, escarpements et découpures ruiniforrhes. ■
C est un calcaire où la magnésie est associée en très fortes proportions au
carbonate de chaux, en deux mots un calcaire magnésien.
| . ,1e f recu îe nom du célèbre minéralogiste français Dolomieu (1750-1802)
qui i a le premier étudiée et reconnue.
r t / e1 -deUn Caraf tè nCS prinC'Paux sont ¡ ¡ É f l i fo l l e s et le défaut de stra-
t o u " s l ï ï ï p é f 6 " T 6t C°mme ¡ ¡ t # °n . r a PpelIe c“rgneule (Sur-
Elle se trouve dans toutes sortes de terrains, et l’on a expliqué son origine
des diverses manières suivantes :
« L a dolomie n ’est qu’un faciès particulier... Elle occupe parfois divers
niveaux, qui correspondent probablement aux époques d’émergence de sources
magnésiennes dont l’action se serait étendue sur les dépôts en voie de formT
tion au sein de la mer ju ra ssiq u e1. »
A&Im .C-aUSe d& l u’r7é g u la r it6 ¡ÉÉ niveaux dolomitiques on ne peut attribuer ces •
P a une mer d 1lne composition chimique particulière, comme celle qui
1 etc-’ t e ! | | j j g Associalion française pour l'avancement des
■résulterait d’une concentration dans un bassin plus ou moins fermé ; et on est
obligé d’admettre en chaque point une influence locale, spéciale, telle que celle
d’une source magnésienne dont l’action se serait étendue à une certaine distance
du point d ’émergence, soit sur les dépôts en voie de formation, soit sur
les dépôts déjà formés, à la faveur des joints et des délits ! » ( P o t i e r , Bulletin de
la Société de géologie, 3“ série, t. X, p. 640, 31 octobre 1877'.)
« Quand un calcaire contient une certaine proportion de magnésie, le carbonate
de chaux, beaucoup plus soluble que celui de magnésie, est seul entraîné
par les eaux chargées d’acide carbonique. Il en résulte un enrichissement progressif
dé la roche en magnésie, et a insi, à la longue, un calcaire.qui n ’était
que faiblement magnésien peut être' exposé à se transformer en dolomie. Un
effet de ce genre a été constaté sur d’anciens atolls (récifs coralliens) de l’océan
Pacifique. La roche devient caverneuse, en même temps que disparaissent les
fossiles et les traces de la stratification primitive, et dans les drases ou cavités
produites la dolomie cristallise en petits rhomboèdres. (De L a p p a r e n t , p. 331.)
Dans les Alpes austro-italiennes, sur les confins du Tirol et de la Xénétie,
cette roche est tellement développée qu’on a nommé Alpes Dolomitiques ( V. p. 11)
un ensemble très-complexe de massifs montagneux ( entre Bellune et Bozen)
dont beaucoup de cimes mesurent de 3,000 à 3,400 mètres d’altitude.
<r Cette dolomie, qui a 1,000 mètres d’épaisseur, est massive, cristalline èt
grenue, avec druses tapissées de cristaux dolomitiques. Toute trace de stratification
y a disparu, et rien n ’ést extraordinaire comme les gigantesques
aiguilles aux parois vèrticales, telles que le Langkoff, que forme cette dolomie.
La teinte d’un blanc rosé et l’absence complète de végétation la signalent d’ailleurs
de loin, non moins que ses contours étranges, au voyageur qui parcourt
la haute vallée de l ’Adige. Evidemment ces dolomies, aujourd’hui massives,
résultent de la transformation d’un calcaire, primitivement stratifié, p ar des
émanations magnésiennes. La source de ces émanations est facile à trouver
dans lès éruptions de porphyre augitique dont le Tirol méridional a été le_
théâtre. Seulement, d’accord avec M. de Richthofen, M. Mojsisovics croit que
les masses calcaires n ’étaient pas originairement continues et constituaient de
véritables récifs coralliens. » (De L a p p a r e n t , p. 898.)
Moins épaisses, les dolomies des Causses ne sont pas moins bizarrement tailladées,
comme le montrent les. gravures semées dans ce volume.
Un échantillon de terre dolomitique provenant d’une montagne voisine d’An-
duze’((iard) a donné, par l’analyse, à M. de Gasparin :
Carbonate de chaux................................................... 62 60
Carhonate de magnésie..................'. 42 02
S il i c e ..; ...,,,. ............................................................ I 28
' Argile............................................................................. 4 10
100 00
De l a c o l o r a t i o n r o u g e e t n o i r e d e s r o c h e s c a l c a i r e s . — « Les roches calcaires
sont très sensibles à l’action de l’air et de l’humidité : d’une p a rt, en raison
des matières organiques qu’elles contiennent généralement , elles subissent à
l’air une combustion lente, qui leur donne une teinte plus claire ; d’autre part,
les sels ferreux s’oxydent et communiquent à la roche une coloration brune ou
rougeâtre.