gée. Lath. Syn. III. 2. p. 41G. n. 23. U île
de No 'èl.
L. 13. E... P... R...
* Le Petrel de la mer P acifique. 23. P. Pa-
' cifica. P. Corpore fuprà nigro j fubtùs obfcuro :
rojlro plumbeo : pedibus pallidis j nigro macu-
latis.
Le deflus du corps noir ; le deflous obfcur :
le bec couleur de plomb : les pieds pâles , tachetés
de noir.
Son bec eft d’une couleur de plomb, recourbé
à la pointe 8c long de deux pouces. Les narines
font ovales, un peu renflées, difpofées
obliquement & fituées à un pouce & un quart
de la bafe du bec. Toute la furface fupérieure
du corps eft couverte d’un manteau noir 3 8c
l’inférieure garnie d’un plaftron blanc. Les pieds
font d’une couleur pâle 8c femés , ainfi que les '
doigts & la membrane intermédiaire, de petites
raches noires. On voit de troupes nombreufes
de ces Petrels fur l’Océan Pacifique, aux environs
de i’île Euopoa : aufli-tot qu’ils apper-
çoivent quelqu’un, ils fe plongent dans l’eau
Ôc reparoiflent à fa furface peu de tems après.
Lath. Syn. III. 1. p. 415. n. 22. L3Océan
Pacifique.
L. 22. E. 40. P... R..
X X Ie. G e n r e .
GOÏLAND , Larus. Linn. f . n. 224.
Corpus ovatum lanugine denfâ vefiitumj albo
& nigricante varium.
Caput crajfum j elongatum. Rojlrum rectum
lave j cultratum : mandibule aqua les aut inequa-
les ; fuperior apice fubadunca ; inferior fuperiore
breviorrecta. N ares linear es ^ antice latiores
magna ex parte cerâ tecta. Lingua canaliculata
fubtùs plana , apice bifida.
Collum breve.
Ala pro mole corporis magna , fapiùs caudâ
longioreA
Femora extra abdomen pofita parte? inferiori
plumis denudata. Pedes breves, natatorïi, tetra-
daclyli : dïgïti très anteriores membranâ inte*
grâ conjuncti ; pofiico liber0 , exiguo.
Cauda integra.
Av es pelagic a , trifies , clamorofa j voraces j
gregatim in littore eurrunt & egregiè volant ;
in rupibus aut in terrâ effofjâ nidum firuunt,
ubi foemina tria aut quatuor ova ponit, oblonga, T
macula ta. Pulli ad tertium ufque annum ma- ■
culati j hinc Jpecierum limites tam difficulté
definiendi. Ova ofeulenta vix caro.
Le corps ovale , garni d’un duvet épais 8c
varié de blanc 8c de- noirâtre. La tête épaiflfe
alongée. Le bec droit, lifte , tranchant : les
mandibules égales ou inégales j celle d’en haut
recourbée en croc 3 celle d’en bas plus courte
& droite. Les narines étroites,, alongées , plus
élargies pardevant 8c recouvertes , en partie,
par une cire. La langue cannelée, plane en def-
ïous & fourchue à l’extrémité.
Le cou court.
Les aîles grandes relativement au volume
du corps 8c ordinairement plus 1 ongues que la
queue.
Les cuiftes pofées hors de l’abdomen & dégarnies
de plumes au-deftus du genou. Les pieds
courts , palmés, divifés en quatre doigts : les
trois antérieurs engagés par une membrane entière
3 celui de derrière libre 8c très-petit.
La queue entière.
Ce font des oifeaux maritimes , triftes,
criards , voraces , qui vont par. troupes & qui
fréquentent les rivages de la mer 3 ils volent
avec beaucoup de rapidité : ils font leur nid
fur les rochers ou dans des trous qu’ils creufent
en terre : la femelle pond trois ou quatre oeufs*
oblongs 8c tachetés. La livrée des petits eft variée
de plufieurs couleurs jufqu’à la troifième
année, de-là vient la difficulté d’aftigner a chaque
efpèce le cara&ère qui la diftingue. On mange
les oeufs 8c on fait peu de cas de leur chair.
* Pfpcces dont la taille furpajfe ou égale celle
du Canard-domeftique , & qui font connus fous
le nom de Goélands & de Stercoraires.
L e B ourgm estre, i . L. Fufcus. L. Corpore fuprà
ex grifeo-fufco ; fubtùs albo : capite Ô collo
candidis .* palpebris rubris aut jlavis : rem'igi-
bus fufcis a apice nigris : rectricibus- a Ibis :
rojlro fiavo liturâ rubrâ confpicuo : pedibus
jlavis.
Le defltis du corps d’un gris-brun 3 le def-
fous blanc : la tête 8c le cou blancs : les paupières
rouges ou jaunes : les pennes de Taîle
brunes, & terminées de noir 3 celles de la queue
blanches : le bec jaune 8c marqué d’une bandelette
rouge : les pieds jaunes. [PL 113fig-y)
La démarche grave 8c la grande taille- de
. ce Goéland, lui a fait donner le furnom de
Bourgmefire. Il a le bec jaune , long d’environ
deux pouces 8c marqué, fur chaque angle de la
mandibule inférieure , d’une bande rouge. Les
paupières font d’un rouge-vif dans les uns 8c
jaunes dans les autres. L’iris des yeux eft d’un
beau jaune. La tête, la gorge , le cou, la poitrine,
le ventre , les flancs & les reébrices font
d’un blanc éclatant. Le fend du manteau eft
gris-brun , avec quelques taches blanches à l’extrémité
des plumes fcapulaires. Toutes les pennes
de l’aîle font brunes 3 les deux premières
ont un peu de blanc vers la pointe 8c une tache
noire à l’extrémité 3 la cinquième 8c la fixième
font terminées de brun 3 toutes les autres ont
un peu de blanc à la poitrine. Dans les mers
du Nord , ces oifeaux vivent des cadavres des
grands poiflons 3 8c lorfqa’on traîne une Baleine
à l’arrière du vaifleau , dit Martens, ils s’attroupent
8c viennent enlever de gros mor-
ceatuc de fon lard. Leur cri tient de celui du
Corbeau : ils donnent la chafle aux Grifards,
qui fie laiflent battre 8c pincer , tout robuftes
qu’ils font , fans faire la moindre réfiftance.
ils pofent leurs nids au fommet & dans les
fentes des plus hauts rochers, où la femelle
dépofe trois oeufs blanchâtres, tachetés de noir
& plus petits que ceux du Goéland à manteau
■noir. Linn. f . n. 223. Bujf. tom. 16, p. 208.
L’Europe , V AJîe , P Amérique.
L. 24, E.. 52. P,. 30. R.. 12.
Le G r is a r d . 1. L. Navius. L. Corpore fuprà
albo & grifeo-fufco tranfverfim undulato ; fubtùs
albo & %rifeo vario : capite & collo dorfo
concoloribus : remigibus primariis fupernè fufcis ;
infernè cinereis : rectricibus albo & f uf o varie-
gatis : rojlro nigro : pedibus flavefcentibu-s.
Le deftus du corps ondé tranfverfalement de
blanc 8c de gris-brun 3 le deflous varié de blanc
& de gris : la tête & le cou de la couleur du
dos : les premières pennes brunes en deflus 8c
cendrées en deflous : les rectrices mêlées de
blanc 8c de brun : le bec noir : les pieds jaunâtres.
( P I . 1 1 , f ig . 2.)
J ’ai vu plufieurs individus vivans de cette efpèce
: ils ont la tête, le cou, la poitrine, le deftus
8c le deflous du corps ondés tranfverfalement 8c
en zig-zags, ou tachetés de gris-brun fur un
fond blanc. Les couleurs du dos ont une teinte '
plus foncée que celle du ventre. L’aîle eft com-
pofée de trente plumes : les dix premières font
d’un brun - fombre en deftus 8c cendrées en
deflous avec une tige blanche : les dix-fept
fuivantes font d’un gris-brun extérieurement
8c variées d’un peu de blanc vers leur extrémité
j le côté intérieur eft gris 8c tacheté de
blanc : les trois plus proches du corps offrent
la même difpofition de couleur que les plumes
fcapulaires. L e s re é lr ice s font longues de fix
p o u c e s , blanches à leur o rig in e 8c marquées
d e taches brunes , les unes lo n g itu d in a le s , les
autres ir ré g u liè re s , enfuite brunes & bordées
de blanchâtre par le bout. Su r chacune de ces
p lum e s , le brun occupe d’autant moins d ’efpace
que la plume eft plus extérieure. L ’ir is des yeux
e ft d’un jo li gris : le bec eft no ir , épais , ro -
bufte 8c long de deux pouces trois quarts. L e s
aîles pliées dépaflent la queue d ’environ d eux
pouces 8c d emi. Suivant les obfervarions d e
M . B â illo n , tous le s Grifards f o n t , dans le
p rem ie r âge , d ’un gris-fale 8c fom bre 3 m ais
dès l'a première m u e , la teinte s'éclaircit 3 lé
v en tre 8c le cou fon t les premiers à blanchir ,
& après trois m u e s , le plumage eft tout ondé 8c
moucheté de g ris 8c de blanc 3 enfuice le blanc
gagne â mefure q u eT o ife a u v i e i l l i t , de forte
que les plus v ieux Grifards finiftent par b làn -
chir p re fqu’entièrement. L a fem e lle ne d iffère
du mâle que par la taille , q u i eft un peu m o in dre.
C e t o ife au eft carnaflîer 8c très-vorace : i l
a v a le de poiflons plats p re fqu’aufli larges que
fo n corps 3 8c prend ave c la même avidité de la
chair crue 8c même de petits animaux entiers ,
comme de tau p e s, de rats 8c de petits o ife au x . *
I l fuit conftamment ju fq u ’au m ilieu des g lace s
le s vaifleaux qui vont à la pêche de la B ale in e ,
L o r fq u e la B ale in e eft morte 8c que fon cadavre
fu m a g e , les Grifards fe jettent deflus par m illie
r s 8c en enlè vent de tous côtés de lam be au x:
quoique les Pêcheurs s’efforcent de les é carter
en les frappant à coups d e gaule s ou d’avirons ,
à peine leur fon t -ils lâcher p rife â moins de
le s aflommer. C e t acharn ement ftupide leu r a
m é rite le furnom de fortes b ê te s , Mallemucke
en Hollan dois. Brunn. Ornith. Boréal. n% 1 5 0 .
Brijf. Ornith. tom. 6 , p. 16y 9 n. 5. Bujf. tomy
16 y p. 2 0 0 . Le mord de VEurope.
L . 2 3 , E . Go, P. 3 0 , R . 1 2 .
* Le G oéland a rg enté. 3. L. Argentatus. Z,
Corpore fuprà çano ; fubtùs albo : capite &
. collo fuperiori nigro dîneatis : remigibus pri-
maris in medio fupernè nigris j infernè grifeis
apice albis : rojlro fiavo j ad angulos mandibule
inférions croceo.
L e deflus du corps g ris 3 le deflous b la n c :
la tête & le haut du cou rayés de noir : le s
grandes pennes de l ’aîle noires en d e f fu s , vers
le milieu de leur longueur, doublées de g ris 8c
terminées de blanc : le bec jaune & taché dç
L 2