
son bec; par des tarses plus alongés, par la
forme arrondie de son corps, par le port de sa
queue courte , qu’il tient pendante comme les
Pedrix portent la leur, et enfin, par ses ailes
arrondies , caractères qui,. tous, en le rapprochant
des Gallinacées y placent naturellement
cette intéressante espèce entre les Colombes et
les Galllnes y comme pour marquer et former
le passage entre ces deux espèces.
» Cet oiseau niche1 à terre dans un petit
enfoncement recouvert de' bûchettes et de
quelques brins d’herbes sèches,- sur lesquelles
la femelle pond de six à huit oeufs , d’un blanc-
roux , que le mâle et la femelle couvent alternativement.
Les petits, qui naissent couverts
d’un duvet gtis-roussâtre, courent au sortir de
la coque ; dès cet instant, ils ne quittent plus
le père et la mère, qui les mènent partout, en
les rappelant sans cesse, et les couvrant de leurs
ailes pour les réchauffer, ou les préserver de
l’ardeur du soleil. Leur première nourriture est
composée de’nymphes de fourmis, d insectes
morts et de vers que le père et la mère montrent
à leurs petits, qui les mangent seuls ; bientôt ils
sont en état de les trouver eux-mêmes ; devenus
plus forts, ils se nourrissent de toutes sortes
de graines, de baies et d’insectés ; qUoiqü ils
aient atteint tout leur développement, ils ne se
séparent par couples qu’au temps dés amours ,
manière d’être qui, à quelques nuances près,
est la1 même pour tous les' oiseaux du grand
ordre des Gallinacées. »
Chez ce Colombi-Galline y le front et le tour
du bec sont dénués de plumes, et un mamelon
charnu se dirige vers la gorge et s’étend sur les
oreilles ; la tête, les joues, le cou et la poitrine
sont d’un gris ardoisé; les plumes scapulaires et
les couvertures supérieures des ailes, d un gris
argenté, et terminées par un liseré blanc ; le
ventre, toutes lès couvertures de là queue, celles
du dèssous de l’aile, le croupion, les flancs et le
bord extérieur dé la première penne caudale,
d’un blanc pur ; là queue esc légèrement étagée,
d’un brun-roux en dessus et noirâtre en dessous;
l’iris est jaune.
La femelle diffère du mâle en ce qu’éllè est
privée de barbillons , que-son plumage est plus
terne, et en ce que les plumes qui recouvrent
l’aile en dessus ne sont point terminées de
blanc. Lev aillant 3 pl. 27 S des Oiseaux d Afrique.
i e édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 16.
p, 504. VAfrique méridionale.
r L. 10. E.. P., R„
* Le P igeon Oricou. 108. C. Aurïcularis.
C. Ndribüs gîobosis ; orbttis colloqué nudis y c&-
ruleis ; 5 , carunculis gutaribus sauguineis ; re-
migibus primoribus caudâque ad apicem nigris;
rostro nigro ; pedibus rubris.
Les narines globuleuses’; les orbites et le cou,
nus et bleus ; rrois caroncules sous le menton ,
de couleur de sang; les premières, pennes de
l’aile et la queue, noires à leur extrémité;, le
bec, de cette couleur ; les pieds, rouges. (PI. 228.
H I I ' WÊÊÊm I Oii soupçonne que cette espece habite dans
les îles de la Mer-Pacifique. Elle a les j’oues,
jusque derrière les oreilles,• dénuées de plumes;
la peau du devant du cou, nue et garnie de trois
barbillons pendans; le premier prend naissance
à la base inférieure du bec , et forme" plusieurs
plis sur le devant du' bec ; les deux autres, qui
sont les bords de là peaii, naissent au-dessous
des yeux ; mie catn'dsité arrondie d’un beau
rouge, de'la grosseur d’uiie noix, et ttiber-
culée, s’élève au-dessus des narines ; le plumage
est d’un blanc uniforme; mais la queue' est
grise à'sa base, noire vers le bout et blanche à
l’intérieur de ses trois premières pennes latérales,
dans la plus grande partie de leur longueur ; les
pennes\primaires des ailes sont d’un gris-blanc
avec leur extrémité noire; l’aile bâtarde est
d’un gris-noirâtre. Des individus nom de noir
que sur la queue ; d’autres sont plus ou moins
tachetés de noir et de gris. Temminck , Histoire
des Pigeons y in-folio y pl. 21. 2e édit, du nouv.
Dict. d'Hisl. nat. 0 m. .2S. p. 3 5$.
L. 11 4. E.. P.. R. r.
* Le Pigeon unic o lor. î&$. C. Psittacea. C.
Crisso fus co ; rectricibus diiabus 2 intèrmediis viri-
dibus y reliquis' cïriereïs y apïce albis y Int e t quos
colorés ténia que transversa nïgra; remigibus nigris;
secundariis y ad apicè'm piarginè flavïs ; rostro
plunibeo ; pedibus nigris.
L’anus', brun; les deux pennes intermédiaires
de la queue' , ver tés' ; les autres , cendrées ,
blanches à' l’extrémité ; mie bandelette transversaleet
noire entre ces couleurs ; les rémigès
et lés pentfes secondaires, noires , bordées de
jaune à la pointe ; le bec, couleur dé plomb ; les
pieds", noitS.
L'île de Timor est la patrie de ce Pigeon y
dont la tête , le cou, toutes, les parties inférieures
, le dos et les' couvertures du dessus de
l’aile sont d’uni vert clair ; les pennes alaireS,
noires ; les moyennès, bordées dë jaune foncé ;
îa queue est arrondie, grise à sa base, noire j
dans le milieu et blanche sur le reste, à l’exception
de ses deux pennes intermédiaires, qui sont
vertes; ses couvertures inférieures présentent
cette dernière couleur, avec du blanc à leur
extrémité. Temminck, Hist. des Pigeons y in fol.
pl. 4 de la première famille. 2e édit, du nouv. Dict.
d’Hist. nat. tom. 2.6. p. 290.Les Indes orientales.
L. 10 i. E.. P.. R..
* La T ourterelle écaillée, i io . C. Squamosa.
C. Ex cano-fusco in nigra squamosa ; maculis
albis in alis ; rostro nigro ; pedibus rubris.
D ’un gris-brun écaillé en noir ; des taches
blanches sur les ailes ; le bec, noir ; les pieds,
rouges.
Cette. 'Tourterelle a été envoyée du Brésil.
Elle a toutes les plumes terminées par une lunule
noire, ce qui fait paroïcre son vêtement comme
' couvert d’écailles, sur le fond gris-vineux de
la tête et du dessus du cou ; d’une nuance très-
claire sur le devant du cou et sur la poitrine ;
cette même teinte s’altère graduellement presque
jusqu’au blanc, sur les parties postérieures ; un
gris-brun terreux occupe le dos, lé croupion, les
pennes intermédiaires de la queue et les grandes
couvertures des ailes , dont quelques-unes des
petites et toute’s les moyennes sont bordées de
blanc à l’extérieur ; leurs pennes sont noires, de
même que toutes les latérales de la queue ; mais
une bande blanche se fait remarquer à l’extrémité
des quatre lès plus extérieures de celle-ci.
Temminck y Histoire des Pigeons y in-folio y pl. 5 9
de la 2e famille. 2e édit, du nouV. Dict. d’Hist.
nat. tom. 16. p. .3 79.
L. 7 f . E.. P.. R. 14.
* La T ourterelle Picui. i 1 i . Columba Picui.
C. Fronte genisque albidis ; corpore supra fusco ;
subtùs albescente , fusco undulato j maculis c&ruleis
in tectricibus alarum superïoribus ; caudâ fuscâ
albâque ; rostro c&ruleo ; pedibus violaceo-rubris.
Le front et les joues blanchâtres ; le dessus du
corps, brun ; le dessous, d’un blanc ondé de
brun ; des taches bleues sur les couvertures supérieures
des ailes ; la queue, brune et blanche
; le bée , bleu ; les pieds, d’un rouge-violet.
Picui est un nom que les Guaranis donnent
plus particulièrement au Pigeon rougeâtre ; mais
M. dp Azara l’a imposé à cette espèce, qui est
. très-commune au Paraguay et dans les contrées.
- arrosées par la rivière de la Plata. Le Picui fréquente
les cours des habitations, où 011 peut
le tuer avec un bâton, tant il est peu farouche;
on le rencontre ordinairement par paires , quelquefois
en familles, et même en bandes de
vingt individus. Son nid est aplati et composé
de petites branches , sans matière molle à l’intérieur
; il est placé sur les buissons et les arbres
de moyenne hauteur. La ponte est de deux oeufs
blancs, dont l’un , presque sphérique , a neuf
lignes et demie de grand diamètre , et l’autre esc
un peu plus alongé.
Le front et les côtés de la tête sont blanchâtres
; le dessus de la tête, du cou, du corps, et
les couvertures Supérieures des ailes , d’un brun
pur, avec une rangée de petites taches d’un bleu
d’émail sur ces dernières, du noir sur quelques-
unes , et un trait.blanc sur d’autres ; les pennes,
d’un brun-noirâtre ; l’extérieure de chaque côté
de la queue est blanche ; les deuxième, troisième
et quatrième ont du blanc vers leur extrémité,
et sont brunes dans lé reste, de même que les
autres pennes ; toutes les parties inférieures sont
d’un blanchâtre un peu mêlé de brun sur le devant
du cou et les côtés du corps, avec une
' légère teinte vineuse sur la poitrine ; le tour de
l’oeil est blanchâtre. De A-^ara , Apuntamientos
. para la Historia natural de los Paxaros del Paraguay
y Rio-de~la-Platay tom. $.p. 23. n. 324.
2e édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. z6.
P■ 3s'j-
L. 7 -j. ,E.. P. 20. R. 12.
M. de Azara décrit, comme une espèce particulière
, un individu qu’il nomme Paloma
enana y et que Sonnini regarde comme une variété
d’âge ou de sexe. Les couleurs du plumage
sont les mêmes, à quelques exceptions près ; il
a moins de blanc sous le corps ; du rouge aux
couvertures inférieures de l’aile ; une tache
blanche sur ses pennes extérieures et les couvertures
correspondantes ; le grand côté des mêmes
pennes, rouge, ainsi que la moitié supérieure
des mêmes couvertures de la partie externe de
l’aile ; un peu de blanc vers l’extrémité des deux
pennes latérales de la queue; du noirâtre au bout
des autres ; le reste de la queue, d’une nuance
plombée ; le tarse, d’un rouge lavé de blanchâtre.
Longueur totale, six pouces un quart. De A^ara3
tom. 3. p. 25. n. 3 25.
* La T ourterelle rougeâtre. 112. C.
Talpacoti. C. Corpore supra vinaceo-rubro, subtùs
rufo ; remigibus lateralibus nigris y rufo terminons y
maculis nigris in tectricibus alàrum superiorïbus ;
rostro fusco ; pedibus violaceo-rubris.
C c c