
verfe l’orbite des yeux. M. Sonnerai. Voy.
aux Ind. & à la Chine. tom. II. p. 203, pl.
n f i g , 2. La cote de CoromandeL.
L. 4 i. E.. P.. R..
* L’alouette noire. 12. A. Tatarica.
Corpore Juprà plumis nigricantibus, margine
albis vejlito ; fu b tu s nigricante : reclricibùs dua-
bus intermediis limbo tenuiffimè albis'; proximis
apice albic antibus ; extimis aterrimis : rojlro corneo-
Jlavefcente , apice fu fco : pedibus atris.
Le deffus du corps revêtu de plumes noirâtres
, bordées de blanc ; le deffous noirâtre
: les deux re&rices intermédiaires ,
frangées d’uü petit filet blanc; les fui vantes
marquées__au bout d’une teinte blanchâtre ;
les plus latérales très - noires : le bec d’un
jaunâtre tirant fur la couleur de corne &
brun à l’extrémité : les pieds noirs. (Pl.112.
fig. 4 . La femelle. )
Le bec de cet oifeau eft fenfiblement plus
épais & plus convèxe que dans les autres
efpèces de ce genre : le brun noirâtre eft en
général la couleur dominante de_fa livrée :
les plumes de la tête & du cou font liferées
d’un blanc - fale ; celles du dos ont une
bordure blanche. Les pennes de l’aile font
noires, ainfi que les deux plus latérales de
la queue ; les fuivantes ont un petit filet
blanchâtre fur le contour; cette frange'eft
d’un blanc plus pur fur les deux re&rices
intermédiaires. On remarque fur cette ef-
pèce, comme dans quelques autres, que les
pennes comprifes entre la neuvième & la
vingtième font échancrées en coeur par le
bout. Le plumage de la femelle & des jeunes
individus eft moins foncé, le milieu de chaque
plume étant brun & le contour gri-
fâtre : le delTous du corps eft d’un blanc-fale :
les pennes de l’aile & les deux latérales de
la queue font bordées de blanc : les pieds
font bruns. On trouve ces oifeaux dans les
déferts compris entre le Volga ôc l’Ural,
aux environs de la mer Cafpienne & dans
la Tartane : l’hiver, ils fe réunifient en
troupes, & s’approchent des habitations ;
l ’été, ils fe difperfent deux à deux dans les
campagnes les plus arides : ils ne chantent
prefque pas. Leur taille approche de celle
de l’Etourneau, P allas, it. 2. p» yoy. n. iS,
tab. C. Falck. it, 3. p, 3^3. tab. xy. CA fie.
a. L5 Alouette changeante ( Pl. 113. fig. 1.
dont on trouve la figure U la description
dans les nouveaux mémoires de Pitershourg, j
tant de rapports avec la précédente par les
couleurs de fon plumage , qu’on ne peut la
regarder que comme une variété individuelle.
Les jeunes ont d’abord tout le corps
d’un gris-cendré ; cette robe fe change infen-
fiblement en un noir plus décidé, & alors les
leules plumes du derrière de la tête & du
dos ont fur leur contour une frange grife :
on voit une plaque de cette même couleur
fur le front de la femelle. Le bec eft blanchâtre
à la bafe & noir à l’extrémité : les
yeux font petits ; l’iris & la prunelle d’une
couleur livide ; les pieds & les ongles noirs.
Cette Alouette fréquente pareillement les
bords du Volga pendant l’été ; l’hiver , elle
fe retire dans les déferts de la Perfe. Gmelïn,
Nov. Comm. Petrop. i5 . p. 479. n. xo. tab. 27,
fig. x . U A fie.
* L’Alouette du lac Yelton. 13. A.Yelto-
nenfis. A. Corpore fuprà nigro & rufefcentt
vario ; fubtus nigro : remige fextâ margine
exteriori albâ : reclricibùs duabus intermediis
rufis : rofiro cylindricC, ad bafim nigro, apice
albefcente.
Le deffus du corps varié ^e noir & de
roux ; le defibus noir : la fixième penne
blanche du côté extérieur : les deux re&rices
intermédiaires rouffes : le bec cylindrique,
noir à la bafe & blanchâtre à l’extrémité.
On trouve la defcxiption de cette nouvelle
efpèce dansjes Tranfàftions philofophiques :
elle eft de la taille de YEtourneau. Son bec
eft droit, cylindrique , terminé en pointe,
noir à la bafe & blanchâtre au bout ; fa
langue fourchue ; l’ongle poftérieur droit,
& beaucoup plus long que le doigt auquel
il eft attaché. Le noir eft la couleur dominante
de fon plumage ; ce fond eft éclairci
fur la tête, le dos & les couvertures de
l’aile , par quelques plumes rouffâtres : la
fixième penne des ailes eft frangée de blanc
du côté extérieur : les deux reârices intermédiaires
font entièrement rouffes. Ces oifeaux
fréquentent les bords du lac Yelton , fitué
au-delà du Volga : ils vont par troupes, &
font fort gras au mois d’août : leur chair
fournit un mets exquis. Philof. Tranf. L VU.
p. 3S0. Lath. Ind. Ornith. tom. 2. p. 406. n, iS.
Le lac Yelton.
La Calandrê. 14. A. CAandra. A. Corpore
fuprà plumis fufcis, margine grifeis vejlito ; fubtus
albo ; vittd mu macula nigrâ collo infmori :
remiglbtts mlnoribus apice albis : reclricibùs lato
ralibus exteriùs & intus uhimd medietate albis :
rofiro pedibufque grifeo-albis.
Le deffus du corps revêtu de plumes
brunes , frangées de gris ; le deffous blanc :
une bandelette ou une tache noire fur le bas
du cou : les pennes moyennes terminées de
blanc : les re&rices latérales bordées de blanc .
du côté extérieur , & marquées feulement
de cette couleur, depuis le bout jufqu’au milieu
de leur longueur du côté intérieur î le
bec & les pieds d’un gris-blanc.
C’eft un des plus grands individus de cette
famille; il a aufli le bec plus court, plus
fort & plus propre par conféquent à caffer
les graines. A ces différences près , la Calandre
reffemble à Y Alouette commune par les
couleurs de fa livrée. Toutes les plumes de
la furface fupérieure du corps font brunes
dans le centre & bordées d’un gris plus ou
moins rouffâtre fur le contour. Les pennes
de l’âile font brunes extérieurement & à leur
bout, & noirâtres du côté intérieur. Les
deux reftrices latérales font noirâtres, avec
un petit filet blanc du côté extérieur, qui fe
prolonge en dedans jufqu’à la moitié de la
longueur de chaque plume ; celles qui fuivent,
immédiatement font noirâtres , bordées extérieurement
oc terminées de blanc 1 enfin les
deux du milieu ne montrent que du gris-
brun. On diftingue le mâle en ce qu’il eft
plus gros U qu’il a plus de noir autour du
cou ; la femelle n’a qu’un collier fort étroit
ou feulement une plaque noire fur le haut
de la poitrine. Les deux individus ont ordinairement
la gorge blanche ; une ligne noire,
tranfverfale fur le haut du cou ; quelques
mouchetures noires fur la poitrine ; le ventre
blanc &C les flancs rouffâtres. Le bec a
neuf lignes de longueur ; le doigt pofterieur
avec l’ongle dix lignes ; & la queue deux
pouces quatre lignes ; elle depaffe les ailes
de quelques lignes. La Calandre a un chant
très-agréable , &C elle joint à ce talent naturel
, celui de contrefaire parfaitement le
ramage de plufieurs oifeaux , tels que le Chardonneret
, la Linotte , le Serin , &c. ; mais il faut
pour cela les prendre jeunes & les inftruire à
la fortie du nid. Elle niche à terre , fous une
motte de gazon , bien fournie d’herbe : elle
pond quatre ou cinq oeufs. Linn.fn.x88. Brijf.
Ornith. tom. 3. p. 362. n. 6. Bujf. tom.g.p. yo.
C Europe, C A fie» L. 7 i* E. 13 i* P •• * 2.»
L’Alouette du Mogol. i 5. A. Mongolien. A.
Vertice ferrugineo , vittd albâ , an radar 1 cinclo %.
media macula albâ. P ail. it. 3. p. 6$y. n. 1$.
Le fommet de la tête d’une couleur ferru*
gineufe & entouré d’une bandelette blanche,
circulaire , avec une tache blanche au milieu.
La phrafe fpécifique, que j’ai copiée dans
l’ouvrage même de M. Pallas, renferme prefque
tous les cara&ères que nous avons fur la
conformation extérieure de cet oifeau. De
plus, on affure que fon bec eft épais, qu’il
' y a fur la gorge une plaque noire , divifée
en deux lobes ; que l’ongle du doigt poftérieur
eft gros , droit, triangulaire & plus
court que le doigt. Sa taille eft à peu près
comme celle de la Calandre, avec laquelle,
elle a d’ailleurs beaucoup de rapports. Elle
chante agréablement quand elle eft pofée à
terre. On la trouve entre les fleuves Onon
& Argun. Pall. it. 3. p. 6py. n. /c>. Acl. Stock•
iyy8. 3. n. 6. Le Mogol.
* L’Alouette de Sibérie. 16. A. Sibirica. A.
Corpore fuprà ferrugineo ; fubtus albido : jugulo
maculis ferrugineis confperfo : remigibus prioribus
margine albis ; fecundariis albitantibus : reclrici-
bus lateralibus extrorfum albis : rofiro livido ,
apice fufco : pedibus grifeis.
Le deffus du corps d’un roux-ferrugineux ;
le deffous blanchâtre : la gorge femée de
taches ferrugineufes « les grandes pennes
bordées de blanc ; les moyennes blanchâtres 5
les plus extérieures de la queue blanches en
dehors : le bec livide &C brun à la pointe 3
les pieds gris.
M. Pallas a obfervé cette efpèce dans 1©
cours de fes voyages ; & il nous apprend
qu’elle eft de la groffeur de la Calandre; tous
les autres traits qui la cara&érifent font
énoncés dans la phrafe fpécifique : on la
trouve dans les champs abrités de la Sibérie
& fur les bords du fleuve Irtin : elle pofe
fon nid à terre , comme toutes les autres
efpèces de ce genre. Pall. it. 2. p. 208, n.
tS. & 3. p. 697* La Sibérie.
* L’Alouette de la nouvelle Zélande. 17.
A. Novce-Zeland’uz. A. Corpore fuprà plumis
nigricantibus, margine cinereis vejlito ; fubtus
albido : fuperciliis albis : vittd oculari , nigrâ 2
crifjo cinerafcente : rofiro fubeinereo , fupernè
nigro : pedibus rübefeente-cinereis.
Le deffus du corps garni de plumes noirâtres
r frangées de cendré ; le deffous bla^
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