
tenir de préférence ; il fe plaît parmi les
rochers Sc les précipices. Sa chair eft excellente.
B u f f . tom. 4 . p . 2 3 6 . jo u r n . de Stibbs.
p . 2 8 7 . M . tab bé Prevofi. tom, I I I . p . 20p.
Gambie. _
* La Perdrix Persane. 17. P. Cafpia. P . Corpore
cinerco, maculis fp ad ice is vario : naribus , orbitis ,
temporibüs & pedibus luteis.
Le corps cendré 8c panaché de taches d’un
brun-rougeâtre : les narines, le tour des yeux
8c les tempes jaunes, ainfi que les pieds.
M. Gmelin n’a donné que cette courte notice
fur la conformation de cet oifeau, qu’il
a obfervé auprès d’Aftrabat en Perfe. Ses tempes
dégarnies de plumes 8c fes yeux environnés
de jaune , femblent indiquer que c’eftune
P e rd rix . S . G . Gmelin. il . 4 . p . 67. tab. 10 . L a
Perfe.
* La Perdrix Kakelik. 18. P . K a k c lik . P . Corpore
fu p rà a l b o , lineis cinerafcentibus undulato :
palpebris rubris .* peclore cinereo .* rojlro pedibuj-
que coccineis.
Le deffus du corps blanc, ondé de raies
cendrées : les paupières rouges : la poitrine
cendrée : le bec 8c les pieds couleur d’é-
çarlate.
La dénomination qu’on a donnée à cette
efpèce , exprime le cri qu’elle fait entendre :
M. Falk l’a trouvée en Bucharie 8c à Chrwa.
Ses yeux bordés de rouge, fa groffeur qui
égale celle du Pigeon grojje-gorge, 8c fon cri
qui a beaucoup de rapport avec cçlui de la
P e rd rix -g r ife , tout annonce qu’elle doit être
placée dans cette famille. Elle va prefque
toujours en troupes. Ses moeurs ne nous font
point encore connues. Falk. it. 3. p . 330.
L a Bucharie,
Le FranCOLIN. 19. P . Francolinus. P . Corpore
fu p r à p en n is nigrican tibus, margihe fu lv i s vef-
tito ; fubtùs nigro : fa fc iâ fuboculari a lb â : torque
aurantiâ : collo fuperiori & hypochondriis maculis
a lb i s , fubrotundis : rojlro nigro : pedibus rubris.
Le deffus du corps revêtu de plûmes noirâtres,
bordées de fauve; le deffous noir :
une bande blanche au-deffous de l’oeil : un
çollier orangé : des taches blanches, arrondies
fur le haut du cou 8c fur les flancs : le bec
jioir ; les pieds rouges. { P I . 3 6 . f ig . 2. )
Il paroît, d’après l’infpeâion des figures
qu’on a données du F ran colin 8c les def-
criptions qu’on en a faites, que le plumage n’eft
pas entiérementfemblablefur tous lesindividus.
Communément, les parties latérales de la tête
6c la gorge font d'un noir 3e Velours ; & Ce
fond eft relevé par une bande blanche, fituée
obliquement au-deffous des yeux ^ il y en
a une autre de la même couleur, mais p]us
étroite, fur les parties latérales du menton*
le fommet de la tête eft tantôt noir, pointillé
de blanc ; 6c tantôt joliment varié de roux
6c de noirâtre. Les yeux font entourés d un
cercle rouge. Un large collier d’une couleur
orangée embraffe le ^cou , dont le bas eft
noir 6c fans taches : le deffus eft parfemé
ainfi que les flancs , d’une multitude cle
petites taches arrondies , blanches ou fauves
de la largeur d’une lentille. Le dos, le
croupion 6c les couvertures de l’aîle font
variés de brun-noirâtre 6c de fauve ; le brun
occupe le milieu des plumes, 6c le fauve
borde la circonférence ; quelquefois même
il coupe le brun, ce qui forme alors fur le
manteau des tachés tranfverfales, de figure
irrégulière. La queue eft agréablement variée,
fur un fond roux, de bandelettes noirâtres
, qui vont fe réunir 6c former un angle
fur la tige des reârices. La femelle eft un
peu plus petite que le mâle î toute fa livrée
eft émaillée de brun-noirâtre 6c de fauve,
qui borde ou qui coupe tranfverfalement les
plumes. En général, fes couleurs font plus
foibles ; elle n’a point de collier ni de taches
ovales fur là partie fupérieure du cou ni fur
les flancs. Cet oifeau eft beaucoup moins répandu
que la Perdrix ; il ne peut guère fub*
fifter que dans les pays chauds. 11 fe nourrit
de grain comme elle 6c vit à peu près
autant. Son cri eft moins un chant qu’un
fifFlement très-fort, qui fe fait entendre de
loin. Sa chair eft exquife ; on la préfère à
celle des Perdrix 6c des Faifans. Olinq-Uccd,
tab. p. 33. Edw, glan. tab. 2.4.6", Haffelq. it. p.
zy8 . n. 43. Les parties méridionales de l'Europe,
£ AJie~y VAfrique.
L. I l i - E.. P.. R..
* Le Francolin de l’Isle de France, 10. P.
Madagafcarienjis. P. Corpore fuprà fpadiceo ;
fubtùs nigro, maculis rufejeentibus vario : vint
duplici nigrd ad latera çapitis : guld albâ
remigibus primariis nigris, albo tranfverjim fup
ciatis : roflro nigro : pedibus fubrufis.
Le deffus du corps d’un brun-rougeâtre ;
le deffous noir, avec des taches rouffes: deux
bandelettes noires, de part 6c d’autre, fur
les côtés de la tête : la gorge blanche : les
grande« penne$ de l'aîlç noires, traverfées par
des bandes blanclies : le bec noir : les pieds
tirant fur le roux. { P I . $ 6 . fig . 3 . )
Le F ra n c o lin , connu à Madagafcar fous le
nom de P e rd rix -p e in ta d ie , parce qu’il a le cri
& le plumage femblables à celui de la P e in ta d e ,
eft facile à reconnoîire. U a le fommet de la
tête d’un jaune-rouffâtre ; les joues blanches
& traverfées par deux bandelettes noires ,
ondulées : l’une paffe à l’endroit des yeux,
U l’autre fur les angles de la mandibule inférieure
8c s’étend vers la nuque. La gorge
eft blanche ; le devant du cou eft de la même
couleur, mais tiqueté de noir.- Une belle
couleur de mordoré recouvre le dos : la
poitrine, le ventre, les côtés 8c les couvertures
de l’aîle font femés de taches rouffâ-
tres, rondes ou ovales fur un fond noirâtre.
Les grandes pennes de l’aîle font noires
& rayées tranfverfalement de blanc : les
moyennes ont une infinité de taches rouffes :
le croupion 8c les reârices font d’un roux-
clair , finement ondes de lignes noires. Le
mâle a feul des ergots fur le derrière des
pattes. Sa groffeur excède un peu celle de la
Perdrix-rouge. M . Sonne ra i. V o y . a u x Indes 6*
à la Chine, tom. I I . p . lôfi. p t . 3 7 . Madagafcar,
[ tüe de France.
• L e G r a n d -C o l in . 1 1 . P. N o v a -H ifp a n iæ . P .
Corpore fu p rà albido ; fu b tù s fulvefc ente : capite
& collo nigro & albo variegatU : remigibus
fulvis, apice albis : rofiro pedibufque nigris.
Le deffus du corps blanchâtre ; le deffous
tirant fur le fauve : la tête. 8c le cou mêlés
de noir 8c de blanc : les pennes de l’aîle
rouffitres 8c blanches à l’extrémité : le bec
êc les pieds noirs,
Les premiers auteurs, qui ont parlé de cette
efpèce, difent qu’elle furpaffe toutes les autres
i du même genre par fa taille 8c fa groffeur ;
| ils ne déterminent point cependant fa gran-
1 deur. La tête 8c le cou font variés de noie 8c
de blanc : le dos eft blanchâtre ainfi que le
bout des aîles : tout le refté du corps eft cou-
| Vert de plumes fauves, ce qui doit former un
contrafte agréable avec la couleur noire du
[ bec 8c des pieds. F crn . hift. nov. H ifp . p . 2 2 .
tap. 3 3 . Willughby. Ornith. p . 3 0 4 . B u f f . tom. 4 .
\ f . 233' L a nouvelle F fp a g n e .
X’Oco c o l in . xi. P . Ococolin. P . Corpore fu p rà
d fubtùs fu fc o , grifeo & fulvefcente vario :
capite, g u ld 6* lateribus nigro maculatis : rojlro
i pedibiifque ex rubro p a llid o .
Le deffus 8c le deffous du corps émaillés
de brun, de gris 8c de fauve } la tê te , la
gorge 8c les côtés tachetés de noir : le bec
8c les pieds d’un rouge-pâle.
On a confervé à cet oifeau le nom qu’il
porte dans le Mexique : il fe rapproche de
la Perdrix-rouge par fa taille, par la couleur
de fon plumage, de fon bec 8c des pieds :
celle du corps eft un mélange agréable de
brun, de gris-clair 8c de fauve ; celle de la
partie inférieure des aîles eft cendrée. La
furface fupérieure eft femée de taches obf-
cures, blanches 8c fauves, de même que les
parties latérales ffe la tête 8c le cou : le
fommet, la gorge 8c les côtés font panachés
de noir. L’iris eft de cette dernière couleur;
il fe tient dans les endroits les plus tempérés
8c les moins chauds du Mexique. Fernandbs.
hiß. nov. H ifp . cap. 8 6 . p . 3 2 , B r iff, Ornith,
tom. I . p . 2 2 S . Le Mexique.
L. x i. E.. P.. R..
* L e G o r g e - n u e . 1 3 . P . N u d ico llis . P . Cdrpore
nigricante & fu lv o vario : g u ld n u d â , rubrd :
caudâ explicatâ : rojlro pedibufque rubris , bical-
caratis.
Le corps varié de noirâtre 8c de roux : la
gorge nue 8c rouge : la queue étalée : le bec
8c les pieds rouges 8c armés d’un double
éperon.
M. de Buffon a vu à Paris cet oifeau vivant
chez M. de Montmirail ; il n’en a pas
cependant donné une defeription bien détaillée.
Il fe contente-de dire qu’il a lé deffous
du cou 8c de la gorge dénués de plumes 8c
Amplement couverts d’unepeau rouge. Il ajoute
encore que le refte de fon plumage eft beaucoup
moins varié 8c moins agréable que celui
du F ra n c o lin , 8c qu’il fe rapproche du B i s -
E rg o t par le double éperon qu’il a pareillement
à chaque pied. Nous ignorons quel eft fon
genre de vie, fes habitudes, fes dimenfions
8c fon pays natal. B u f f . tom. 4 . p . 2 3 2 .
L e C o y o l c o s . 1 4 . P . Coyolcos. P . Corpore
fu p rà fu lv o & albo vario ; fu b tù s fu lv o : vertice
albo nigroque maculato : v ittis duabus a lb is ab
oculis a d latera co lli : pedibus fulvis.
Le deffus du corps varié de fauve 8c de
blanc ; le deffous fauve : le fommet de la tête
tacheté de blanc 8c de noir : deux bandelettes
blanches, depuis les yeux jufqu’aux parties
latérales du cou : les pieds fauves.
Le nom donné à cet oileau dérive de celui
de Coyolcoqque, qu’il porte dans le Mexique. Le