
C. Australis. C. Supra castaneo-nebulosa , lineis !
angulaùbus nigris , subtils flavescens ; gulâ pal-
lidâj rostro nigro , pedibus fuscis.
Le plumage en dessus, généralement ondulé
de rouge-marr.on , avec des lignes angulaires
noires ; jaunâtre en dessous; la gorge, pâle ;
le bec noir et les pieds bruns. {PI. 73 3.)
Cette espèce, que Latham a fait connoître,
et dont plusieurs individus sont au. Muséum
d’histoire naturelle, se trouve dans l’Australasie ;
elle a le front, le lorum et la gorge, d’un blanc
terne ; les plumes du sommet de la tête et de
la nuque, blanchâtres et noirâtres ; les plumés
des autres parties supérieures, parsemées de
bandes noires et de zigzags roux, avec du
jaunâtre le long de leurs tiges; le dessous du
corps, roussâtre et varié comme le dessus; les
pennes des ailes, brunes et frangées de roussâtre
à l’extérieur; celles.de la queue, brunes et
variées de zigzags. i e édit, du nouv. Dict. d’Hist.
nat. tom. 2 5 . p. 1 6 1 . Latham , 2 e Suppl, au
general Synopsis, p. 18 $..n. 10. VAustralasie.
La femelle a des couleurs ternes, avec des
taches rousses, irrégulières, et des .lignes blanches'
sur le dessus du corps, dont le dessous est
d’un roux cendré, avec des zigzags bruns.
L. 6 '± , E.. P.. R..
* L e F r ANCOLIN CRIARD. P. Clamator. P.
Corpore supra et subtus nigricante fusco , pennis
lineis angustis, conspersis , gulâ albidâ; capite
pectoreque fusco-nigricantibus ; remigibus cineras-
centi-fuscis; rostro corneo , basi inferiore rubro ;
pedibus fuscis , bïcalcaratis.
Le dessus et le dessous du corps, d’un brun-
noirâtre ; des lignes étroites parsemées sur les
plumes ; la gorge blanchâtre ; la tête et la
poitrine, d’un brun-noirâtre ; les pennes alaires,
d’un brun cendré ; le bec couleur de corne, et
rouge à la base de sa partie inférieure ; les pieds
armés de deux éperons.
Cç Francolin habite la pointe méridionale de
l’Afrique, depuis la colonie du Cap de Bonne-
Espérance jusqu’au centre de la Caffrerie, et
se plaît dans les forêts. Son cri, très-sonore et
glapissant, semble exprimer Jes syllabes croha-
croha - croha - crohahath. Il le fait entendre au
coucher et au lever du soleil. Cette espèce vit
en famille composée de toute la couvée,
et se perche ordinairement sur les arbres qui
bordent les fleuves.
Le mâle est à peu près de la taille d une
Peintade, et a le plumage assez généralement
d’un gris-brun terne, avec des raies et des taches
grises, de diverses formes sur différentes parties
; mais la couleur brune est uniforme sur
le dessus de la tête et sur l’occiput ; les plumes
des joues et du haut du cou sont bordées de blanchâtre
; cette teinte domine sur la gorge, et
la couleur brune n’occupe que l’origine des
plumes ; un large plastron, d’un bruh-noirâtre ,
occupe la poitrine, et chaque plume a une large
bande blanche, longitudinale, le long de sa
tige ; plusieurs raies fines, et en zigzags sont
sur le contour des plumes des parties supérieures
et inférieures : on remarque aussi des zigzags
noirs-roussâtres sur les pennes, secondaires des
ailes, et sur les pennes caudales; les pennes
primaires sont d’un gris-brun clair, et les
ongles bruns. La femelle est plus petite que
le mâle, et en diffère seulement en ce qu’elle
n’a point d’éperons. La ponte est de il à 18
oeufsi Temminck , Histoire des Pigeons et .des
Gallinacées , tom. 3. p. 298. 2e édit, du nouv.
Dict. d’Hist. nat. tom. 25. p. 235.
L. 16. E.. P.. R..
* F r ANCOLIN A LONG BEC. P. Longirostris.
P. Corpore supra rufo-fusco, atro jnaculato ;
pennis dorsi luteo marginatis ; subtùs ferrugineo-
rufo, immaculato ; pectore cinereo-c&rulescente ;
rostro rubro ; pedibus fuscescentibus.
Le dessus du corps, d’un brun-roux , tacheté
de noir ; les plumes du dos bordées de jaune ;
le dessous , d’un roux-ferrugineux, sans tache ;
la poitrine , d’un gris-bleuâtre ; le bec rouge ;
les pieds brunâtres.
Cette espèce, qui se trouve dans l’île de Sumatra,
est remarquable par son bec plus long
et aussi fort que celui du Paon ; cependant sa
grosseur ne surpasse pas celle de la Perdrix bartavelle.
Le mâle a les côtés de la tête, la gorge,
le haut du cou, le ventre , les flancs, d’un ferrugineux
roux; le dessus de la tête, l’occiput,
le haut du dos et les scapulaires, d’un brun-
marron , varié de raies et de grandes taches,
d’un noir velouté; quelques plumes de ces diverses
parties sont bordées d’un jaune d’ocre , et ont
une raie longitudinale étroite, de la même couleur
sur leur milieu ; le bas du cou en devant et
la poitrine sont d’un gris plombé; les plumes
du dos et des parties postérieures, ferrugineuses
avec des zigzags très-étroits, d’une nuance plus
sombre, et une tache d’un jaune d’ocre pur sur
leur milieu ; les couvertures des ailes, d’une
çoulçur marron, eç tachetées de noir à Finre'
rieur»
rieur, ferrugineuses â l’extérieur et variées de
brun; les pennes secondaires des ailes et la
queue, ferrugineuses, ondées et tachetées de
brun ; l’orbite est rouge, et les ongles sont de
couleur de corne. La femelle ne différé du mâle
qu’en ce qu’elle a la poitrine d’un roux ferrugineux,
et les tarses privés de l’éperon, qui est sur
ceux du mâle. Temminck , Histoire des Pigeons
et des Gallinacées, tom. 3. p, 323, 2e édit, du
nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 2 5. p. 237.
L. 12 ^ E.. P.. R..
L e COLIN S on’NINI. P. Sonninïi. P. Crista
in vertice longa, angusta , fuscescente-flava ; gut-
ture castaneo ; corpore supra, caudâ et pectore ru-
bescente-cinereis , maculis nigris conspersis ,* subths
castaneo , maculis albis, nigro circumdatis ; rostro
nigricanti ; pedibus cincreo-flavescentibus.
Une huppe longue, étroite et d’un jaune
rembruni sur le sommet de. la tête; la gorge
couleur de marron le dessus du corps, la queue
et la poitrine, d’un gris-roussâtre et tachetés de
noir ; le dessous du corps, couleur de marron ,
avec des taches blanches, entourées de noir; le
bec, noirâtre; les pieds, d’un cendré-jaunâtre.
; ■/ . J r . : , _
C’est à juste titre que Temminck a consacré
ce Colin à: Sonnini, puisque c’est â ce savant
voyageur et excellent observateur que l’on doit
la connoissance de son genre de vie, la partie
la plus intéressante de l’Ornithologie, et de
laquelle nos voyageurs naturalistes du temps
présent ne s’occupent guère, ou, pour mieux
dire, pas. du tout;,en effet , ils se. persuadent
avoir rempli leur mission, faite à grands frais
aux.dépens du Gouvernement, en recueillant des
dépouilles d’animaux. Ce n’est pas ainsi que se
sont conduits les Levajllant, les Sonnini, les
de Azara , les Wilson et quelques autres, qui,
comme ces savans, voyageoient à leurs frais. Sans
eux, sans leurs précieuses et intéressantes observations,
l’histoire des oiseaux étrangers ne se-
roit qu’un squelette dénué de tout intérêt : mais
revenons â nôtre Colin.
Cette espèce, que Sonnini a trouvée dans diverses
contrées de la Guiaue, se .tient.toute
l’aimée dans, les mêmes cantons. Son vol ressemble
beaucoup à celui de. notre Caille, et
elle fait ses remises à peu près de même. Elle
commence sa ponte en novembre ou décembre,
et il paroîc que, comme tous les oiseaux sédentaires
sous la zone’ torride, elle en fait plusieurs
par an; car on rencontre des jeunes dans toutes
les saisons. Ces Colins vont par compagnies de
sept à seize, habitent de préférence les petits
mornes, situés sur la lisière des bacs. Ils ne sont
pas assez sauvages pour qu’on n’en voie pas plusieurs
bandes dans-le voisinage des habitations.
Les jeunes ne se lèvent pas facilement, et se
cachent fort bien dans les grandes herbes entrelacées,
dans les buissons et les petits palmiers
épineux , où ils se retranchent de manière â ne
pouvoir lés découvrir.- Quand ces oiseaux partent,
ils ne jettent point de cri, et filent droit
tout de suite; leur vol n’est pas élevé de plus
de 5 ou 6 pieds; les petits, éparpillés, se rappellent
entr’eux par un petit sifflement assez
semblable à celui de nos Perdreaux.
Le mâle porte sur la tête une huppe roussâtre
, dont, les plus longues plumes ont un
pouce de hauteur; le sommet de la tête esc
blanchâtre; la gorge, fauve, au-dessous de
laquelle on remarque un dêmi-collier d’un blanc
sale , dont chaque plume a un trait noir et
longitudinal sur son milieu, et un autre â
son extrémité; le devant du cou et le haut de
la poitrine présentent un mélange confus de
gris et de noirâtre ; le bas de la poitrine et les
parties postérieures sont mouchetés de blanc et
de noir, et chaque plume noire est terminée-
par une tache blanche,; celles du milieu du
ventre ont une bordure fauve; l’occiput, la
nuque et les côtés du cou sont variés de noir
et de blanchâtre, avec, des traits vermiculés
fauves ; le. dos est gris et noirâtre ; les couvertures
supérieures des ailes'ont des taches noires
dans leur milieu, sur un fond gus, et les plus
grandes , un peu de blanc sur leurs bords. Les
premières pennes de l’aile sont d’un gris rembruni
; celles de la queue, brunes, avec des
zigzags noirs.
La femelle diffère du mâle en ce qu’elle n’a
point de huppe, ec que ses couleurs sont plus
cernes. Sonnini a décrit cette espèce dans son
édition de Buffon, sous la dénomination de
Caille de Cayenne', et elle est figurée dans le
Journal de Physique, par l’abbé Rosier, an 1772,
tom. II. part. LX. p. 217 .p i. 11. 2 e édit, du
nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 25. p. 248. La
Guiane.
L. 7 f;: E.. P.. R. 12*
X L I e G e n r e .
TINAMOU. Tinamus. Page 223 de cette Ornithologie.
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