arrive en Pensylvanie vers Ie milieu d’octobre,
et porte, sur la rivière de Susquehanna , le nom
sous lequel il est décrit ; en outre celui de White-
back sur le Potawmac, et de Schddrakes sur la
rivière Jamer ; il se nourrit d’une espèce de
valisneria 3 qui croît en abondance dans les
eaux vives, à sept ou huit pieds de profondeur.
Il est extrêmement défiant, et ce n’est que par
stratagème qu’on peut l’approcher. C’est un
gibier très-délicat , et très - recherché. W^ilson 3
American Ornith. tom....., pl. 70. jig 5. L’A mérique
septentrionale.
L. 12. E. 3 6. P.. R. 14.
X X V 11 Ie G e n r e .
FLAMMANT. PhAnicopterus. Page 161 de cette
Ornithologie.
* L e F lAMMANT ou le petit Phénicoptère. P.
Min o’'. P. Capite3 collo 3 corpore supra subtus-
que rubris ; tectricibus alarum superioribus nigro
rubroque fasciatis ; remigibus nigris ; rostro pedi-
busque rubris.
La tête, le cou, le dessus et le dessous du
corps, rouges ; les couvertures supérieures des
ailes, à bandes noires et rouges ; leurs pennes ,
noire§; le beç et les pieds , de la couleur du
corps. (P l. i)6 ,fig . ;.)
Ce Flammant 3 qui vit au Sénégal, diffère
des autres , en ce, qu’il a la surface interne
de }a mandibule supérieure verticale, très-haute, ,
aussi large à sa base que le demi-bec lui-même, |
et dont le bord se termine en tranchant très- j
acéré; de plus, les bords internes de la mandi- j
bule inférieure sont très-larges ; il porte , dans
l’âge avancé , un plumage rouge ; des bandes
alternativement de çette couleur, et noires sur
les couvertures supérieures des ailes , dont les j
pennes sont de la dernière teinte ; la taille est j
moitié moins élevée que celle des autres. Ce j
Ph nicoptère3 dans son jeune âge, est blanc, avec j
de petites taches d’un gris-brun sut le cou, rares
êt plus grandes sur le dos et sur les couvertures
supérieures de l’aile ; le bec est brun et les pieds
sont gris. z e édit, du nouv. D ict. d’Hist, natf
tom. 25.p. 520.Le Sénégal
X X X e G e n r e ,
AVOCETTE. Recurvirostra. Page 164 de cette
Ornithologie.
* L ’Avoc e t t e d e l a N ou ve ll e -Ho l l a n p e .
3. E. N o v a Holland’u. A. Corpore ‘ caudâque
albis ; capite 3 . colli medio 3 rujis ; tectricibus
alarum superioribus 3 partim 3 remigibus rostro pe-
dibusque nigris.
Le corps et la queue, blancs ; la tête et la moi-
tié du cou rousses ; une partie des couvertures supérieures
des ailes, leurs pennes, le bec et les
pieds, noirs.
C’est cette Avocette3 qui habite le Continent
austral, et non pas la grande Avocette 3 que les
ornithologistes ont indiquée d’après une notice
très-imparfaite de Dampiere. Elle a la tête et la
moitié du cou, d’un roux très-foncé ; une partie
des. couvertures supérieures des ailes et leurs
pennes, noires ; le reste du plumage est blanc.
Cet individu est au Muséum d’histoire naturelle.
1e édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 3.
p . 103. Les Terres australes.
L. 20 à 21. E.. P.. R. 12.
* L’Avoc e t t e a t ê t e b lanche . 4. R. Leu-
cocepala. R. Capite , collo, corpore supra sub-
thsque albis j alis nigris 3 rostro nigro ; pedibus
fuscis.
Le plumage généralement blanc , à l’excep-
tion des ailes, qui sont noires ; lé bec, de cette
couleur ; les pieds bruns. ( Pl. z^6.fig. 4. )
Son plumage est totalement d’un blanc de
neige , à l’exception des ailes , qui sont noires.
Elle fait partie de la collection-du Muséum
d’histoire naturelle, où l’ont déposée les naturalistes
qui ont fait le tour du Monde avec le
capitaine Baudin. 2e édit, du nouv. Dict. d’Hist.
nat. tom. 3. p. 103. La Nouvelle-Hollande,
L. 15.E..P.. R. 1*.
* L ’Av o c e t t e grise e t blanche. 5.R . Te-
phroleuca. R. Corpore supra cinereo 3 subths albo ;
rostro nigro ; pedibus rubris.
Le dessus du corps gris ; le dessous, blanc ; le
bec, noir ; les pieds, rouges.
On trouve cette Avocette au Sénégal. Un gris
clair règne sur le dessus de la tête, l’occiput, la
nuque et la partie supérieure du cou; cette couleur
prend un ton sombre sur le dos, les scapulaires
et les ailes ; les pennes primaires sont
noires ; celles de la queue , d’un joli cendré
très-clair et un peu bleuâtre ; la gorge et toutes
les parties postérieures, d’un blanc de neige.
Cette espèce est aussi haut montée que la grande
Avocette de l’Amérique 3 mais elle n'est pas plus
grosse que la nôtre.
XXXIIe Genre.
ORNITH
X X X I I e G e n r e .
DINDON. Meleagris. Page 167 de cette Ornithologie.
* Le D indon de la baie d’H onduras. M.
Aureus. M. Capite colloque glabris ; dorso 3 uropy-
gio pectoreque viridi-aureis 3 violaceo-nitente fasciatis;
remigibus primoribus albis3 nigro rnaculatis; se-
cundariis multis albis ; rectribicus cuneiformibus 3
. griseis nigro punçtatis 3 apice viridi-aureo 3 viola-
ceoque nitente ; rostro corneo ; pedibus griseis. .
, Cet oiseau, qu’on apportoit vivant en Atigle- ,
terre, s’est noyé dans la Tamise; il faisoit partie
de la collection de M. Bullock, et il est présentement
dans celle du Muséum d’histoire naturelle.
Cette nouvelle espèce a été trouvée dans les
forêts de la baie d’Honduras, par des navigateurs
anglais, qui vont dans cette concrée chercher,
des bois de teinture. Elle présente des rapports
avec le Dindon sauvage de l’Amérique septentrionale
, mais sa robe est beaucoup plus riche et
plus éclatante; elle en diffère encore en ce qu’elle
n’a point de caroncules pendantes soüs la gorge.
La tête, la gorge et une grande partie du cou
sont couvertes d’une peau nue, que l’on a teinte
en bleu-violet ; mais nous ignorons si c’est leur
couleur naturelle ; les pieds sont armés d’un ergot
long et aigu ; toutes les plumes qui recouvrent
le reste du cou, la poitrine, le dos et le croupion
, sont arrondies , disposées en forme d’é-
cailles d’un vert-doré brillant, avec une grande
plaque d’un violet lustré vers leur extrémité,
qui est du même vert que le reste de la plume :
ces couleurs changent selon l’incidence de la lumière
, et jettent des reflets éclatans ; les moyennes
couvertures de l’extérieur de l’aile , et toutes
les pennes primaires sont noires et blanches,
. savoir, les premières, avec une lunule blanche
sur un fond noir , et les dernières, avec des
rajes transversales noires , sur un fond blanc ; les
pennes secondaires les plus proches du dos sont
dorées, avec de larges lunules, d’un violet éclatant
; les plus voisines de celles-ci sont noires et
blanches, et toutes- les autres de cette dernière
couleur; ce qui'donne lieu à une grande plaque
sur chaque aile , dont les’ grandes couvertures
sont d’un vert-doré pur ; celles qui recouvrent la
queue en dessus sont terminées , comme les
plumes du dos , sur un fond gris piqueté de
noir ; et les plus grandes s’étendent presque
jusqu’au bout des pennes caudales, qui sont
pareilles à celles-ci et étagées. La taille de cet
oiseau égale celle d’un fort Dindon domestique.
X X X I I I e G e n r e .
PENELOPE. Penelope. Page 169 de cette
Ornithologie.
* L e P éné lope ou l’Yacou P eoa. 7. P. Su-
perciliaris. P. Verdce ccrvicequefusco-nigris; dorso
cinereo-virescente 3 pennis griseo marginatis %3 tectricibus
pennisque alarum secundariis virescentibus 3
fulvo marginatis ; abdomine uropygioque rujis ;
rostro fusco ; pedibus cinereis.
Le dessus de la tête et la nuque , d’un brun-
noir ; le dos d’un cendré-verdâtre ; ses plumes
bordées de; gris ; les couvertures supérieures et
les pennes secondaires des ailes, verdâtres et bordées
de fauVe ; l’abdomen et le croupion roux ;
le bec, bru h ; les pieds, cendrés.
Cette espèce se trouve au Brésil, particulièrement
dans le district de Para , où elle est connue
des naturels sous le nom de Yacu-Peoa.
Elle a les plumes de la têt'e , courtes et arrondies
; le tarse alongé et grêle ; la queue, très-
longue et étagée ; le dessus de le tête et la nuque,
d’un brun-noirâtre ; quelques poils iiolés sur le
front ; deux bandes, l’une noire et l’autre blanche
, sont sur lès côtés de la tête , et toutes deux
se terminent sur les oreilles , qui sont noires ;
les plumes du dos., d’un cendré verdâtre et entourées
de gris ; les pennes secondaires des ailes,
leurs couvertures et celles de la queue, d’un vert
foncé , et largement bordées de fauve ; le croupion
, le bas-ventre et les jambes, d’une couleur
marron ; la membrane, qui pend de la gorge ,
rouge et parsemée de poils rares ; la peau nue des .
côtés de la tête, d’un pourpre noirâtre ; l’iris
d’un brun-rougeâtre. Il n’y a point de différence
entre le mâle, la femelle et le jeune. 2e édit,
du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 36. Temminck 3
Hist. des Pigeons et des Gallinacé&s 3 tom. 3.
p. 70. Le Brésil.
* L e P éné lope ou l’Y acou Y acahu. 8. P.
Obscura. P. Fertice colloque supra nigris ; collo
subths 3 dorso alisque nigrescentibus 3 albo macu-
latis ; uropygio 3 ventre et abclomine castaneis ;
caudâ remigibusque nigris ; rostro nigro ; pedibus
fuscis.
Le vertex et le dessus du cou , noirs ; le devant
du cou, le dos et les ailes, noirâtres et marqués
de blanc ; le croupion , le ventre et l’abdomen
, couleur de marron ; la queue, les rémiges
et le bec, noirs; les pieds, bruns.,
Yacuhu est le nom sous lequel ce Pénélope
est connu au Paraguay ; il signifie Yacu noir;
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