
prend une nuance plus foncée , et variée de
lignes transversales très-étroites et noires, sur le
reste du dos, le croupion, les ailes et la queue ;
la gorge est blanche, et les plumes des parties
postérieures sont d’un brun - marron dans le
milieu et terminées de blanc.
• Le jeune mâle n’a point de huppe, porte des
éperons très-courts et une membrane pareille à
celle de la femelle. Il est d’un noir à reflets très-
peu-apparens, sur la tête, le cou, la poitrine et
le ventre, d’une couleur uniforme sur les flancs ;
d’un noir-violet, avfcc des zigzags très-déliés et
blancs , sur le dos, les couvertures et les pennes
secondaires des ailes ; les pennes de la queue sont
rousses chez des individus, de cette couleur et
noires chez'd’autres. Cette espèce , d’un naturel
très-farouche, se trouve dans l’île de Sumatra.
Latham y Suppl. du general Synopsis , p. 2.74.
n. 2. i e édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 7.
p. 480. Les Grandes-Indes.
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* Le Coq Alas. 17. Gallus furcatus. G. Carun-
culâ integra; gulâ medio barbatâ j caudâ hori-
£1ontali furcatâ ; pennis colli brevibus rotundatis ;
corpore suprà viridi-aureo , subths nigro ,* tectri-
cibus alarum aurantïis fuscisque ; rostro pedibus-
que fusco-fiavescentibus.
La caroncule entière ; la gorge, barbue dans
le milieu ; la queue horizontale, fourchue; les
plumes du cou courtes arrondies; le dessus
du corps d’un vert d’or; le dessous, noir; les
couvertures des ailes, orangées et brunes; le bec
,er les pieds, d’un brun-jaunâtre.
Aydm alas y nom que les Malais de Java ont
imposé à ce gallinacé, veut dire Coq des bois y
et le distingue- de 1 'Ayam bankiva et du Coq
. domestique, qu’il appellent simplement Ayam.
On trouve à Sumatra, dit Mardsen, un Coq
que les Malais nomment Ayam baroogo , mais
on ne sait s’il est différent des Coqs Alas et Bankiva.
Au reste, le Coq Alas se distingue des
autres par sa crête sans dentelures., en ce qu’il
a un seul appendice membraneux, qui naît à
_ l’origine du demi-bec inférieur, et se prolonge
le long de la gorge jusque sur la partie nue du
cou à laquelle il est attaché ; il s’en distingue
encore en ce que les plumes de la partie supérieure
du cou-et du dos sont arrondies et garnies
de barbes, tellement pressées, qu’elles présentent
une surface lisse, pareille à une paillette ou à
une écaille. -
Chez le mâle, les parties nues de la tête, de
la gorge et du cou , l’appendice et la crête sont
d’un beau rouge-violet.; l’oéçiput, les côtés du
cou sont couverts de plumes courtes et arrondies
; celles du dos se présentent sous une forme
ovale, et routes sont brunes depuis leur origine
jusqu’au milieu ; ensuite , d’un bleu à reflets violets
et terminées par du vert-doré, et une plu-
mule, d’un noir velouté; cette couleur jette des
reflets dorés sur le milieu des longues plumes du
dos, du croupion, des petites et des moyennes
couvertures de l’aile , ainsi que sur le milieu de
ses pennes secondaires ; elle est bordée d’un
jaune d’ocre sur les plumes du dos, et entourées
d’un roux brillant sur les couvertures ; les pennes .
primaires sont d’un rouge-lustré, et les pennes
caudales, d’un vert-doré ; l’iris est d’un jaune clair,
et l’éperon très-aigu. Selon Temminck, la queue
de ce Coq est horizontale ; cependant ses pennes
nous ont paru implantées verticalement, et susceptibles
de s’élever dans cette position , chez
l’individu qui est au Muséum d’histoire naturelle.
La femelle, dont la longueur n’est que de
quatorze pouces, n’a ni crête ni appendice , e t,
chez elle, la peau du tour et du derrière de l’oeil
est d’une couleur livide; les plumes de la gorge
Sont blanches, courtes et duveteuses; celles du
dessus de la tête et du cou, d’un gris-blanc; les
sourcils, d’un roux - jaunâtre ; les plumes de
la poitrine, bordées de noirâtre ; celles du dos
et des pennes alaires, d’un vert foncé à reflets
dorés , finement frangés de gris-brun, et rayées
de jaunâtre sur le milieu ; les grandes couvertures
et les pennes secondaires , d’un noir chan-
■ géant en vert-doré, et ondées transversalement
de jaunâtre; les primaires, d’un brun pâle ; les
pennes de la queue , brunes , avec quelques
foibles reflets verts , et bordées de roussâtre
clair ; les pieds et le bec, bruns.
Gette espèce est très-nombreuse dans les forêts
intérieures de l’île de Java ; elle fréquente ordinairement
la lisière des bois, pendant le jour;
d’un naturel farouche, elle se cache au moindre
indice de danger ; le chant du mâle est moins
fort que celui du Coq domestique 3 et semble
exprimer co-crick. Temminck y Hist. des Pigeons
et des Gallinacées y tom. 2 .p . i6 \. 2e édit, du
nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 7. p. 482. Les Grandes
Indes.
L. 24. E.. P. R..
* Le Coq Bankiva. 18. Gallus Bankiva. G.
Carunculâ denticulatâ , compressâ , ore subths
barbato ■ caudâ subfastigiatâ y s ub ho riront ali ;
pennis colli elongatis y apice rotundatis ; capite
dorsoque fulvis ; tectricïbus alarum fuscis nigris-
que ■ abdo mine caudâque nigris ; pedibus cinereis.
La caroncule dentelée , comprimée ; la bouche
, barbue en dessous; la queue, un peu en
forme de comble et un peu horizontale ; les
plumes du cou , alongées e| arrondies à leur
pointe ; la tête et le dos, fauves ; les couvertures
des ailes, brunes et noires ; l’abdomen et la
queue, de la dernière couleur; les pieds cendrés.
Ce Coq se trouve dans les grandes forêts de
l’île de Java, où il est connu sous le nom
A'Ayam Bankiva. On le voit, pendant le jour,
sur la lisière des bois ; mai^ étant, comme le
précédent, d’un naturel très-farouche, il dispa-
roît dès que le moindre objet lui porte ombrage.
Il a , dans ses formes et ses couleurs,
de l’analogie avec celles des Coqs de Bantam
et de Turquie ; mais il en diffère en ce qu’il
porte, suivant Temminck , sa queue presque
horizontalement, et qu’elle est voûtée, tandis
que ceux-ci l’ont divisée en deux plans verticaux;
cependant les pennes caudales du Bankiva
nous ont paru implantées verticalement,
et susceptibles de se relever dans cette position
, chez l’individu que nous avons vu au
Muséum d’histoire naturelle. Parmi nos Coqs
domestiques , celui de moyenne taille se rapproche
le plus du Bankiva par son ensemble,
ses couleurs, sa crête et ses barbillons.
La Poule a, suivant Temminck, une petite
crête et des appendices membraneux comme
nos Poules domestiques ; cependant nous avons
examiné avec beaucoup d’attention celle qui est
dans les galeries du Muséum d’histoire naturelle,
et nous n’avons vu aucun vestige de ces attributs.
Chez le mâle, les plumes du cou et de la
partie antérieure du dos sont alongées, à barbes,
décomposées, larges et arrondies vers le bout;
celles qui pendent sur les côtés du croupion,
d’une belle couleur de feu; celles du haut du dos,
les petites et moyennes couvertures des ailes,
d’un beau marron-pourpré ; les grandes couvertures
, noires, à reflets verts; les pennes, couleur
de rouille à l’extérieur, et noires à l’intérieur
; la poitrine, le dessous du corps et la
queue, d’un noir changeant en vert-doré ; la
crête, les joues, la gorge et les appendices,
rouges; les éperons, assez forts et l’iris jauhe.
Temminck y Histoire des Pigeons et des Galli-
nacéèsy tom. 2. p. 187. 2e édit, du nouv. Dict.
d’Hist. nat. tom. 7. p. 483. Les Graudes-Indes.
L.. E.. P.. R..
* Lë Coq JAGO. i q. Gallus giganteus.G. Gallo
vujgari duplo major; carunculâ et palperibus
rûbris.
Du double plus grand que le Coq vulgaire ;
caroncule et appendices , rouges.
Cette espèce habite à l’extrémité méridionale
de l’île de Sumatra, et dans la partie méridionale
de Java. C’est la race géante dans l’espèce
du Coq : cet oiseau est si élevé sur ses jambes*
qu’il peut atteindre, avec son bec , de la nourriture
placée sur une table à manger. Marsdem,
qui rapporte ce fait, en ajoute un autre qui
peut paraître moins vraisemblable. « Lorsque
ce Coq est fatigué, dit ce voyageur, il se repose
sur la première jointure de ses jambes ,
et alors il est même plus haut que le Coq
commun sur ses-pieds. » [Hist. de Sumatra.)
Le Jago n’est dans aucune collection , mais son
pied esrdessiné sur la PI. II3 fig. 1, de l’Histoire
des Pigeons et des Gallinacées, par Temmihck.
La race domestique qui se rapproche le plus du
Jago, par sa taille et ses formes, est celle des
Coqs de Caux ou de Padoue.
* * G e n r e .
MONAUL. Monaulus. i c édit, du nouv. Dict.
d’Hist. nat.
Corpuè ovatumy oblongum, compactuni y plus
aut minus vivis coloribus pictum.
Caput sübrotundatum cristatum.
Rostrum basi glabrum y elongatum , robustum ;
mandibula superior apice adunca y obtus a y inferior
acum inata.
N ares convexA y membranâ tectA.
Lingua carnosa y integra.
OrbitA carunculatoe y nud&.
Collum médiocre.
AU ad volatum indoneA , concavA, rotundatA y
médiocres, remigibus i a, 2% 3% gradatisy 4% 5%
omnibus longioribus.
Femora extra abdomen posita y t i b ' iA omntno
plurhosA.
Pedes tetradactyli y validi, calcarati; digiti
très anteriores membranula basi conjuncti;posticus
* liber.
Ungues incurviy obtusiusculij elongati, compressé
Cauda medio cris, rotundata , declivis 3 rectri-
cibus 14.
Monaulorum institutum, nidus ovatioaue ip-
noti sunt. In India orientait habitant.
Le corps ovale, oblong, compacte, peint
de couleurs plus ou moins vives.